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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 16:43

Je viens de vivre un de mes rêves ! Passer une nuit dans un Parador !

Pour ceux qui l’ignorent, les Paradors sont des hôtels « de luxe » installés dans des monuments emblématiques de l’Espagne, couvents, monastères, châteaux ou forteresses. La chaîne fut fondée en 1928 par le roi Alphonse XIII pour promouvoir le tourisme en Espagne !

Nous avions choisi celui de Cardona en Catalogne, assez près de chez nous et dans un coin où nous n’avions jamais trouvé le temps de nous rendre, trop près sans doute.

Perché, le Cardener se faufile à ses pieds. Si la ville nous a modérément emballées, nous y avons rencontré des personnes sympathiques et avons pu nous régaler lors de la visite du site emblématique du lieu, la montagne de Sel !

Une visite guidée en catalan qui nous a réjouies à plus d’un titre, déjà la découverte est passionnante mais en plus nous avons réussi à presque tout comprendre ! La preuve, l’article à venir dont le contenu est le récit fidèle des explications reçues. Nous ne parlons pas le catalan, mais c’est quand même gratifiant de constater qu’en plus de le lire nous arrivons maintenant à le comprendre ! Chouette !

Le Parador est installé au sein même du château de Cardona qui conserve encore un de ses éléments défensifs datant de la construction primitive de 880, la Torre Minyona.

Ceint de la totalité de ses remparts, le public accède librement au « Pati » d’armes,

au cloître, aux différents bastions qui subsistent et, il n’y a pas à dire, cela a quand même « de la gueule ».

La salle à manger en impose et si nous n’avions pas hérité d’une chambre avec lits à baldaquins, la salle de bains tout en marbre, le point de vue décoiffant, nous étions au dernier étage, nous a régalés !

Evidemment descendre à pied, et en remonter, pour visiter la ville et découvrir les environs se mérite ! Pas de problème, nous avons le jarret ferme !

La suite pour demain puisqu’il paraît que mes articles sont trop longs ! Do

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14 février 2020 5 14 /02 /février /2020 15:52

Samedi 8 février, départ sur les chapeaux de roues, l’effet Muriel Robin se fait toujours sentir, nous avons une pêche d’enfer !

Les giratoires, une fois n’est pas coutume, sont déserts.

La voie est libre.

Et Hop !

A nous la cathédrale de Maguelone !

Nous y songeons depuis des années et jamais nous n’avons pu nous y rendre. Pourtant aujourd’hui il semblerait que ce soit le jour J. Sise sur une éminence aujourd’hui reliée par un cordon littoral à la terre la cathédrale de Maguelone fut longtemps asile pontifical. L’Anti pape Calixte II, après avoir séjourné au Palais des Rois de Majorque de Perpignan, y fut accueilli. Cité Romaine et port de mer, la cité de Maguelone servit de refuge aux sarrasins ce qui lui valut d’être ruinée en 737 par Charles Martel en route pour Poitiers (car qu’on se le dise ce ne fut pas en 732 que les arabes furent arrêtés à Poitiers). Rebâtie en 1085 les rois de France l’ont honorée avant que Louis XIII en ordonne la démolition en 1632.

Certaines de ses pierres ont alors servi à la construction du canal du Rhône à Sète quant aux restes ils furent vendus comme Bien National.

Le complexe que nous découvrons aujourd’hui est l’oeuvre de la famille Fabrège de Montpellier qui l’acquit au milieu du XIXe siècle, implanta un parc paysager et créa un important domaine viticole. L’architecture dépouillée est fort belle et outre quelques élégantes sculptures la tribune abrite une tapisserie contemporaine harmonieuse et haute en couleurs.

Une autre manière d’aborder Maguelone consiste à gagner la petite ville de Villeneuve les Maguelone et par une étroite langue de terre les rives du canal que l’on enjambe par une passerelle.

L’ancienne porte fortifiée du domaine encore en place surprend mais l’ensemble est paisible, les maisons de pêcheurs colorées sur fond d’étang et de flamants sont agréables à l’œil.

A n’en pas douter les balades et randos vélos doivent être sympas seulement la pluie s’est invitée au menu !

Du coup nos projets de visites sont tombés à l’eau mais nous avons eu vite fait de rebondir. Pourquoi ne pas découvrir le musée de l’Éphèbe du Cap d’Agde ?

Là encore si vous ne connaissez pas, franchement c’est un lieu magique qui abrite jusqu’en septembre une superbe exposition consacrée à l’épave de la Jeanne – Élisabeth. Tout a commencé le 14 novembre 1755 quand un fort coup de vent a drossé un brick suédois en route pour Marseille au large de … Maguelone. Découverte en 2006, son existence fut révélée au grand public par le magazine « ça m’intéresse » ce qui eut pour effet d’attiser la convoitise des pilleurs d’épaves ! Lorsque le DRASSM mis enfin fin à leur trafic un trésor inestimable s’était déjà évaporé. Dès 24360 piastres que convoyait la Jeanne – Élisabeth seules 4000 ont été retrouvées et étudiées.

Ces pièces venaient des mines du Pérou et de Mexico, chargées à Cadix elles auraient dû être acheminées jusqu’à Marseille.

A cette époque les espagnols assuraient 90 % de la production mondiale d’argent. Les pièces retrouvées sont de deux types, certaines valant 4 réaux et ont été frappées à la main, les autres de 8 réaux sont mécanisées et portent les symboles de la couronne espagnole.

On y note l’emblème de la Castille, un château, du Léon, des lions couronnés, des Bourbons, les lis de France quant au revers, les colonnes d’Hercule sont le symbole de la conquête espagnole !

Tout ce qui a été remonté de la Jeanne - Élisabeth offre un témoignage précieux de la vie à bord et nous est offert à découvrir aujourd’hui grâce au remarquable travail des restaurateurs.

Le grain du cuir de la couverture d’un livre, un soulier, un service de table et ses couverts … la vie à bord palpite au travers de cette exposition. Deux personnes décédèrent lors de ce naufrage et comment ne pas être troublées en apprenant qu’elles ont été inhumées sur la plage même de Maguelone, là où nous étions quelques heures à peine. Étrange impression que d’imaginer la violence d’un tel drame dans un lieu apparemment si paisible !

Tout le musée est consacré à l’archéologie sous-marine, chaque pièce a été sortie de la Méditerranée ou de l’Hérault, elles nous rendent vivants ces peuples qui vivaient en ces lieux et témoignent du raffinement de leurs civilisations. Même si cela ne soit voit plus trop (c’est en tout cas mon point de vue) nous en sommes les héritiers !

Il est beau cet éphèbe en tout cas et comme le constatait une visiteuse « quelles jolies fesses bien pommées » ! sans compter qu’il est en jolie compagnie !

Bel intermède que ces 2 jours et si le spectacle de Muriel Robin était prévu de longue date, c’était mon cadeau d’anniversaire, merci Frédo, s’en remettre ensuite au hasard ne nous a valu que de belles surprises !

Lâcher prise et vivre l’instant !

Youpi !

Do

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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 17:43

Un petit saut sur Montpellier, trois petits tours dans les environs et Pof ! une super soirée !

Ça vous épate, hein !

Gardons le meilleur pour la fin et commençons par deux « idées découvertes », enfin, je l’imagine !

Ambrussum et le château de Faugergues, cela vous tente ?

Ambrussum, site archéologique d’importance est accessible librement au public, doté d’un musée, tout est entièrement GRATUIT. Un parcours de découverte, inséré dans le parcours Courbet, balisé et ponctué de panneaux explicatifs permet d’appréhender les lieux. Dès le VIIe siècle av JC le site était occupé par les Volques, peuple gaulois qui avait déjà bâti là une ville d’envergure.

Commerces, boutiques, réseau de rues pavées, toujours en place aujourd’hui, c’est une ville clé en main que les romains ont trouvé.

Desservie par la Via Domitia les romains la dotèrent d’un relais routier dont on peut encore maintenant apprécier l’ampleur, auberges, forge, bains publics, sanctuaire et si les remparts sont encore très évocateurs, la vedette en est le Pont Ambroix.

Il a sauvé des « Vidourlades » (c’est ainsi que l’on nomme les crues du Vidourle) une de ses 9 arches et nous permet encore aujourd’hui d’apprécier la maitrise technologique des romains.

Éperon bâti en amont de chaque pile, ouïes rectangulaires pour limiter la pression des eaux en cas de crues, le pont ancré sur le massif rocheux là où ce dernier est au plus près de la berge desservait les alentours d’Ambrussum, ville jalon implantée sur les 556 kilomètres de la Via Domitia.

Quant au château de Faugergues nous avons visité principalement les jardins. De nombreux arbres remarquables sont à découvrir dont un oranger des osages.

Baptisé ainsi ce n’est absolument pas un oranger, seule l’allure des fruits peut prêter à confusion. Arbre utilisé par les indiens de la tribu osage pour fabriquer leurs arcs et confectionner des teintures avec la pulpe des fruits, l’oranger des osages nous vient d’Amérique.

Si la balade dans les jardins est très plaisante, nous nous sommes régalées en découvrant l’Oasis citadine !

Il s’agit de potagers collectifs accueillant des plantations en permaculture. Entretenus par des bénévoles nous avons pu y découvrir un lieu d’accueil ouvert à tous, avec coin bistrot, poulailler et différents types de plantations qui nous apprennent comment potentialiser le rendement rien qu’en mélangeant les cultures sur un même espace.

Les racines de certaines plantes saisonnières préparent le sol à celles qui suivront, certaines aux vertus répulsives protègent les plus sensibles des insectes, les plus touffues abritent les chétives des ardeurs de la météo … Engrais et insecticides naturels, comment manger bio, local et de saison, recyclage des déchets, voici bien le lieu idéal pour comprendre comment faire pour produire et consommer dans le respect de notre Terre et pour notre bien.

Ces deux visites accomplies nous avons gagné en nous délectant d’avance le Zénith de Montpellier où nous avions rendez-vous avec Muriel Robin ! Et toc !

Sacrée bonne femme !

Pendant deux heures nos zygomatiques ont été mis à rude épreuve !

On rit, évidemment, mais pas uniquement car si pour ce spectacle Muriel Robin reprend ses sketchs cultes, elle les a quand même revisités, l’actualité du moment s’y invite avec humour, verve comme pour ce sketch qui met en relief la grande richesse qui se cache derrière les onomatopées dont bien souvent nous enrichissons nos discours. Et Paf ! une calbote à Trump au passage. Piuw ! Pan ! Coups de feu nourris en hommage à Kirk Douglas.

Mais Argh ! un seul bémol à cette soirée, le parking ! Le grand bazar et même si la « maison poulaga » orchestrait la circulation on ne peut pas dire que cela ait servi à quelque chose. 4000 spectateurs, environ 2000 véhicules ! Nous avons pris notre mal en patience dans le plus grand calme, encore sous le charme et dans les bonnes énergies de cette soirée !

Allez pour le plaisir, cadeau !

Do

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 18:14

Voilà ce que nous avons trouvé à Palau Sator en Catalogne du Sud lors de notre balade découverte du 25 janvier.

Une idée à copier me semble t’il, dessins faciles à lire, on touche à l’essentiel, cela ne doit pas être dur à mettre en œuvre !

Alors en période électorale pourquoi ne pas s’en inspirer ? Do

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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 19:41

Une jolie randonnée qui offre à tout moment un sublime panorama sur le Canigou mais aussi un point de vue qui englobe une grande partie des PO, de la mer aux hauts cantons.

Autre avantage la possibilité de faire halte au prieuré de Marcevol et si vous y pensez, mais maintenant que vous êtes au parfum vous n’aurez pas d’excuse, la découverte d’une œuvre d’art en chemin ! Nous ne vous en dirons rien puisque nous avons découvert son existence fortuitement. Nous étions quasiment à sa hauteur lorsqu’un panneau explicatif recommandait de récupérer la clé de la grotte qui abrite l’oeuvre au Prieuré. Connaissant celui-ci de longue date, nous n’avions pas fait le crochet et n’allions pas redescendre ce que nous venions de grimper depuis un bon moment. Une information qui serait bienvenue dès le village de Marcevol lorsque l’on emprunte le GR 36 !

Arboussols

Le topo est simple, se garer à Arboussols et suivre le balisage jaune qui mène à Marcevol, récupérer ensuite le GR 36 et le suivre jusqu’au col de Gués,

cela grimpe pas mal mais le terrain est surtout très accidenté et passablement raviné, au col deux options, soit vous revenez sur vos pas en redescendant les lacets et virer à droite pour revenir à Arboussol avec en prime une halte à la chapelle Sainte Eulalie,

soit au col vous trouvez un sentier balisé en bleu et le suivez jusqu’à votre point de départ ! Nous, nous n’avons rien vu mais !!! En gros 5 heures de balade sans la visite du prieuré mais en jouant les curieux de ci de là !

Et prenez garde à l’éléphant !

Do

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 19:02

Retour en Catalogne avec ce petit film réalisé ce samedi 25 janvier à Monells

http://Lien vidéo https://youtu.be/LxnlN0E-CvQ

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 18:08

C’est une jolie rando sans trop de prétention, sans doute classée moyenne, son dénivelé (non cumulé) n’étant que de 500 mètres, transformée aujourd’hui en sportive. Parties de Laroque des Albères nous avons atteint le Casot en passant comme souvent par les deux fontaines, celle des Simiots (les génies !) et de la Vernosa.

Ce n’est qu’à l’intersection de notre sentier avec celui menant au Pic de l’Aureille que les choses ont commencé à se compliquer et que nous avons eu la preuve que la végétation avait payé un lourd tribut à Gloria et aux chutes de neige qu’elle a générées.

Dans un premier temps nous n’avons eu qu’à louvoyer pour suivre le sentier par contre la piste atteinte, un peu en amont de la Vernosa, la randonnée a commencé à s’apparenter à un exercice digne des commandos.

Des arbres abattus en travers de la piste nous ont régulièrement obligées à nous contorsionner pour finalement atteindre le casot.

Ouf !

Nos 5 pins étaient saufs, notre matrice ressourçante avait tenu le coup mais une déception nous attendait, impossible de franchir le torrent, trop d’eau, de débit et même si nous avons envisagé le passer pieds nus, la peur de glisser nous a retenues !

Du coup, rebelote ! Le sandwich avalé nous avons retrouvé les obstacles péniblement franchis, dépassé la font de la Vernosa et gardé la piste jusqu’à retrouver l’itinéraire de l’aller en surplomb de Laroque. Dire qu’il y fut un temps où des voitures l’empruntaient pour redescendre de l’Ouillat, les contre-forts de la route sont encore visibles, la preuve par l'image (à droite).

Il faut l’avoir vécu pour le croire car sous peu même à pied ce sera impossible. Les pluies n’ayant rien arrangé, en moult endroits la piste était devenue torrent et quand les arbres ne nous ralentissaient pas, de nombreux « ne me quitte pas » se montraient plutôt collants !

Il nous a fallu plus d’une heure de plus pour boucler la rando mais 5 heures de bonheur au soleil, dans un environnement grandiose !

Do

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 20:44

Voilà un qualificatif qui s'applique tant au film qu'à Nemanja, aux artistes de Double Sens. Unique aussi cette projection, privée pour ainsi dire, nous étions 4 en tout et pour tout dans la salle du CGR de Rivesaltes !

Un moment d'expansion total de notre âme !

 

Par contre, il y a un doute qui plane quant à la possibilité de convaincre que la musique classique n'est pas "has been" ! Le peu de salles projetant ce film est quand même navrant, allez voir à Paris où cela est projeté, vous serez surpris.

Merci à la chaîne CGR en tout cas !

J'aurais rêvé voir des établissements scolaires y emmener leurs classes !

A l'étranger les salles de concert regorgent d'enfants ! Et pourtant je sais d'expérience que les enfants même très jeunes sont enthousiastes. Je me régalais de les voir déguster un concert quand, instit, je les y conviais ! Do

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 20:30

Hier c’était « opération » tourisme. Nous sommes parties traîner de l’autre côté des Pyrénées pour approfondir notre connaissance d’une région particulièrement riche, les alentours de La Bisbal. Le secteur regorge de villages tous plus beaux les uns que les autres et admirablement mis en valeur. C’est « léché », on sent le souci du détail, c’est propre et même si Gloria est passée par là (vous comprendrez l’allusion plus loin) ce n’est pas par une abondance de cochonneries qu’elle a signé son passage.

Nous avons commencé par ceux que nous ne connaissions pas, Monells en premier lieu. Dès l’arrivée nous avons été gâtées dans un « manège » un homme faisait travailler 3 chevaux, enfin travailler n’est pas approprié car les 4 se régalaient. Les chevaux n’avaient pas de mors, pas de licol, ils répondaient en toute liberté aux sollicitations s’octroyant de temps à autre une petite incartade. Rien à voir avec la soumission qui nous avait navrées à Vienne, la complicité entre l’humain et eux était évidente. Nous avons eu droit à un festival de croupades, pesades et même cabriole. Nous fûmes des spectatrices très sages mais notre enthousiasme en fin de démonstration a plu. Gracias señor !

Monells, traversé par le Rissec est en deux partie, le barri del Castell et le barri de la Riera dominé par l’église de Sant Genis ! Ah, ah !!

Doté d’une superbe place à arcades où l’on peut encore trouver una « mitgera », mesure officielle creusée dans une pierre, de nombreuses demeures des XVIe et XVIIe siècles, d’une rue à arcades remarquables ouvrant sur la plus vieille place du village, celle de l’oli, le village semble être dans « son jus » d’origine.

Il faut vraiment fouiller pour découvrir le travail remarquable de restauration relaté au fil de la visite sur les multiples panneaux explicatifs. Qu’attend on pour en doter tous nos villages ?!

A quelques kilomètres se trouve Palau Sator, un peu moins bien entretenu il recèle quelques points forts comme une curieux puits, entièrement maçonné et qui samedi dégorgeait l’eau à grands flots.

En Languedoc le terme de « circulade » lui serait accolé, une vois courant tout autour de l’ancienne motte castrale.

Peratallada fut ensuite notre troisième halte. Comme son nom l’indique il fut en partie taillé dans la roche, c’est particulièrement flagrant au niveau des fossés au pieds des murailles. Nous y avons retrouvé notre petite frise représentant Jésus et les apôtres qui, des années en arrière nous avait amusées.

Autrement rien à dire de plus mis à part que c’est absolument exquis, les maisons, la place à arcades, les lacis de ruelles, tout à un charme fou et le petit jus à 1€ devant le château nous a laissées babas !

Avant de gagné le bord de mer pour une petite balade aux allures grecques entre Sa Tuna et Aiguafreda, nous avons fait halte à Pals.

Le nom Pals vient de Palus, terrain marécageux, et si les marécages ont été asséchés par le passé, ce samedi le Ter grossi par les pluies torrentielles qui ont accompagnées Gloria avait anéanti des années de labeur.

D’un pas vaillant nous avons gagné le « Pedro », point de vue sur le paseo archeologico qui enserre les anciennes murailles. Eglise paroissiale ouverte !!! tombes médiévales et wisigothiques creusées à même la roche, ici le niveau « zéro » des archéologues affleure partout, ce village se déguste !

Très enthousiastes nous avons gagné le bord de mer, aux allures de Grèce à Sa Tuna, un régal !

Et comme il faut bien que je me raccroche au titre de cet article, aujourd’hui nous sommes passé de l’enchantement d’hier à la colère !

Ayant fréquemment l'habitude de rayonner autour de St Genis des fontaines, nous avons aujourd'hui rallié Villelongue dels par la traverse de Villelongue et le cami de les close, sidérés par la désolation des lieux. Un nombre incalculable de déchets jonchent à ce jour les bassins d'orage mais aussi les terrains agricoles en friche de l'autre côté de la voie, sans parler du terrain qui a été "démaquisé" en prolongement des bassins d'orage (même si le terme n'est pas local je pense que vous comprendrez ce que je veux dire) et qui a dû servir de décharge auparavant si l'on considère le nombre de débris que les débroussailleuses ont déchiqueté. Il faut attendre d'entrer dans le village pour retrouver des lieux corrects !
Je sais d'avance ce que vous allez pouvoir peut-être (d'autres me l'ont avancé comme arguments) me répondre, Gloria est passée par là mais je ne suis pas d'accord parce que les morceaux de polystyrène, les gravats émanant des chantiers sur les lotissements voisins, les sacs de ciment vides s'ils étaient correctement entreposés ne devraient pas se répandre partout. C'est quand même le fruit d'un laisser aller inquiétant. Comment peut-on parler de préserver l'environnement si l'on ne commence pas par le B.A BA. Qu'ont à faire toutes ces cannettes vides, bouteilles partout !

Depuis que les travaux sur les nouveaux lotissements ont commencé, nous ne venions plus que très peu préférant arriver par Laroque pour aller jusqu'au Vilar au départ de St Genis, trop triste de voir ce qu'est devenu cet endroit, c'était un coup d'essai. Franchement cela ne donne pas envie de recommencer et fait peine. Nous connaissons le village depuis 1968, nous y avons résidé des années, là nous le voyons dans un triste état du fait de la négligence humaine, je n'ai rien contre l'extension des villages, chacun à le droit de vivre là où il le veut mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la Nature.
En tout cas, Saint Genis est diablement plus propre que Villelongue !

Do

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23 janvier 2020 4 23 /01 /janvier /2020 16:31

La montagne a retrouvé des couleurs,

le jardin revit,

la rivière de Laroque entraîne ses petites Perlettes* gaillardement jusqu'à la mer et nous nous avons fait comme les escargots !

St Genis Laroque par la boutade du Mas Rancoure, un petit tour dans Laroque en passant par la Florentine et retour par Tanya ! Youpi !

*référence littéraire propre aux enseignants de maternelle

 

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