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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 12:33

Difficile d'être dans l'Amour, la Compassion, le Respect envers ses concitoyens parfois ! Ce matin ça mitraille partout et nous qui vivons en lisière de village pourrions croire que tout le gibier du coin s'est donné rendez-vous à notre porte. Pourtant c'est bien rare d'apercevoir ne serait-ce qu'un "cul blanc" détaler devant nous.

Cloîtrez vos chats, gardez les chiens en laisse et bouclez les gamins ! Non, je n'aurai aucune compassion pour celui qui ramassera une balle perdue, aucun respect pour la souffrance de celui qui considère que donner la mort est une nécessité.

Il n'est nullement là question de maintenir un équilibre écologique, d'ailleurs les expériences ne manquent pas qui prouvent qu'en l'absence de toute acte de chasse les populations se régulent d'elle-même. Non ce n'est même pas un sport quand la chasse est pratiquée ainsi. Non il n'y a aucune noblesse à donner la mort, nous n'en sommes plus au temps des chasseurs cueilleurs (ou pas encore revenus) alors que pour l'immense majorité des populations des pays développés nous produisons plus que nous pouvons absorber !

Dire qu'ils étaient hier un millier (paraît-il) à manifester contre l'interdiction de la chasse à la glu. Tuer des animaux piégés par un ennemi invisible, où voyez vous de la grandeur, de la beauté à un tel acte ? La chasse, une liberté de conscience dîtes-vous ! J'aurais envie de dire comme Clavier dans les bronzés, je vous conchie !

Dire que l'on accuse les chats d'être responsables de la disparition de la biodiversité !

Et puisque nous en sommes à parler de liberté de conscience (voir photo) pourquoi devrions nous vous l'accorder pour un acte qui sème la mort et l'interdire à ceux qui revendiquent de pouvoir exprimer cette même liberté dans des domaines tels que le Santé, la spiritualité, l'éducation ...

Mais comme vous manifestez masqués nul doute que vous vous considérez comme des citoyens exemplaires et conspuez ceux qui revendiquent la liberté de ne le porter que lorsque cela leur paraît justifié ! Je note toutefois un certain manquement au respect de la distanciation sociale.

Je vous crains plus votre détermination à détruire la vie que le Covid !

Finalement, à propos de la manifestation masquée pour le maintien du droit de chasser à la glu, c'est plutôt une bonne idée. Respect de l'anonymat garanti ! Ils pourraient essayer ça aussi ! Do

 

 

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4 septembre 2020 5 04 /09 /septembre /2020 20:22
Cette nouvelle n’est pas vraiment une fiction, monsieur Laguépi existe bel et bien, tout aussi mal aimable, il a en effectivement quitté la Résidence un beau jour, à sa demande, non sans avoir fait parler de lui une dernière fois nécessitant l’intervention d’une famille de résident (nous ! vous l’aurez deviné).
Nous étions quelques uns à assister à son départ et c’est en le voyant monter dans le taxi, sac plastique et petite mallette à la charge de l’ambulancier, lippe boudeuse, que je me suis imaginée son retour au domicile …
La suite n’est malheureusement que fiction !
Nous ne l’avons jamais revu ! Pauvre femme !!!
Dominique
Madame Octave Laguépi.
Le taxi ambulance vient de se garer devant le 13 de la rue des mimosas. Le chauffeur, un petit homme baraqué et basané en sort et d’un pas paisible se porte vers l’arrière du véhicule. Les portes s’ouvrent libérant un plan incliné à l’extrémité duquel se profile la silhouette massive d’un homme âgé tassé dans un fauteuil roulant. En quelques secondes, ce dernier se retrouve sur la chaussée, un sac plastique volumineux posé à ses pieds.
Toujours aussi paisible, l’ambulancier contourne le véhicule et par la portière côté passager, attrape un petit sac de voyage qu’il se met à l’épaule avant de retrouver l’homme au fauteuil.
Si le chauffeur est calme, il n’en est pas de même du vieil homme qui s’agite sur son siège et ne semble pas du tout apprécier de se voir remettre le sac plastique sur les genoux.
Le tandem s’achemine vers le portail vert sur lequel une plaque en marbre indique le nom de la villa ! Les géraniums !
L’ambulancier délaissant provisoirement son patient, cherche une quelconque sonnette pour signaler leur présence. Rien !
Il tente alors d’ouvrir le portail qui résiste puis s’entrebâille légèrement sous la poussée, libérant le passage à un chat à peine pressé de quitter les lieux. De son fauteuil, le vieux monsieur invective le félin qui, de son côté, semble complètement indifférent à cet assaut verbal. Il poursuit son chemin, queue dressée, échine ondulante, en quête d’un autre coin où poursuivre sa sieste.
  • « Bon, ça vient, c’est long ! » s’impatiente le bonhomme la lippe boudeuse.
  • « Excusez-moi, mais il semble n’y avoir personne » rétorque l’autre.
  • « Arrêtez de dire n’importe quoi, elle doit être derrière, allez-voir ! »
  • « Elle, qui, elle ? »
  • « Mais enfin, ma femme ! qui voulez-vous d’autre ! »
L’ambulancier pénètre dans le jardin. Tout à fait le style qui lui fait peur, petites allées gravillonnées, massifs étiques entourés de plaques de béton, une végétation sous surveillance qui, ceci dit, n’a pas dû voir le jardinier depuis quelque temps.
L’arrière du pavillon, n’est pas plus accueillant, volets fermés, fils à linge nus, salon de jardin remisé sous une pergola noyée par la végétation. Perplexe et vaguement inquiet, l’homme revient près de l’entrée et se résout à héler un éventuel occupant des lieux, histoire de dire qu’il n’aura rien laissé au hasard.
Pas de réponse !
D’un regard circulaire, il balaie les environs espérant voir arriver la propriétaire des lieux, en vain. Au moment où il retourne vers son ambulance pour tenter de joindre le secrétariat de la maison qui l’emploie, le vieil homme l’attrape avec violence par le bras et commence à l’insulter. Comme s’il était pour quelque chose dans la situation.
  • « Bon, écoutez, y’a personne, ça crève les yeux ! »
  • « Comment ça, personne, c’est pas possible, vous n’êtes qu’un bon à rien, j’t’en foutrais moi ! personne ! »
L’ambulancier attrape son téléphone lorsqu’une femme à bicyclette s’arrête à leur hauteur. Manifestement elle connaît bien son client mais sa vue semble la laisser interloquée.
  • « Monsieur Laguépi ?, qu’est-ce que vous faites là ? »
  • « A votre avis ! ça se voit, non ? »
L’ambulancier s’est approché et entame la conversation mais alors qu’il s’attend à ce que de la discussion jaillisse la solution à son problème, c’est tout le contraire qui se produit. Madame Octave Laguépi est partie. Où ? Mystère ! La cycliste n’en sait rien, tout juste apprend-elle aux deux hommes qu’un camion de déménagement était là la veille et que sitôt son départ, madame Laguépi est partie dans sa petite auto !
Frénétiquement le chauffeur pianote sur le clavier de son mobile. Il a perdu son flegme et s’emmêle un peu dans les explications qu’il donne à la secrétaire qui gère le staff d’ambulances. Finalement, après avoir attendu de nouvelles instructions, il revient vers son patient qui bout de rage sur son fauteuil.
La cycliste a disparu et rien ne bouge dans la rue.
  • « Bon, je vous ramène à la Résidence »
  • « Mais il n’en est pas question, je rentre chez moi ! »
  • « Et bien vous rentrerez avec quelqu’un d’autre, pour moi, c’est fini !
D’un geste large, monsieur Laguépi vide le contenu du sac plastique sur le trottoir, libérant un vestiaire hétéroclite que l’ambulancier se dépêche de ramasser avant de faire réintégrer l’ambulance à son acariâtre passager.
A la Résidence la consternation est totale.
Monsieur Laguépi ! Le retour ! Ta, da, da, dam !
Personnel, résidents n’en croient pas leurs yeux. Quant à monsieur Laguépi, il ne décolère pas et est bien décidé à rester cloîtré dans sa chambre.
Martine, la secrétaire, qui cherche à joindre l’épouse en fuite, mais tombe systématiquement sur la boîte vocale de la messagerie, accepte toutes les suggestions !
Le problème est que depuis son entrée chez eux, ce résident n’a jamais reçu de visite mis à part une seule et unique de son épouse justement. Les renseignements fournis lors de son entrée font certes état d’un fils mais sans adresse. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Alain, le seul aide-soignant de sexe masculin des lieux, propose son aide. Il va tenter de savoir auprès du père où vit le fiston ! Sa proposition est accueillie avec joie par ses collègues féminines qui d’une manière générale limitent leurs interventions auprès de ce vieil homme au strict nécessaire.
Grognon, pour ne pas dire plus, à son arrivée, chacun pensait que son attitude changerait lorsqu’il se serait habitué. Son côté emporté avait également été remarqué par certaines familles de résidents. L’une d’elle avait même noté que chaque jour à la même heure, évidemment au moment de la pause du personnel, l’occupant de la chambre 74 appelait ! En fait très vite il s’était rendu antipathique auprès de quiconque. Il parlait aux femmes comme à des chiens, jamais de merci ou autre formule de politesse. Tout devait être fait à la minute et si personne parmi les aides-soignants étaient disponibles, les visiteurs étaient mis à contribution sans ménagement ni remerciement.
Dans un premier temps, on l’avait plaint. Comment s’étonner qu’il soit aigri si sa femme ne venait pas le voir ! Puis un jour il avait levé la main sur l’infirmière et ce fait d’abord isolé s’était reproduit. En fait, il leur avait tout naturellement annoncé que cogner était dans ses habitudes mais qu’il les préviendrait, un sacré plus par rapport à sa femme qui n’avait pas droit aux sommations ! Il n’avait absolument pas conscience de la gravité de ses gestes et que dénoncé il aurait été sous le coup de la justice.
Autant dire que la nouvelle de son départ les avait enchantés même si chacun avait eu une pensée émue pour son épouse. Elle n’avait pas soufflé longtemps !
A peine un petit trimestre !
Deux jours plus tard, le fils, localisé à Bordeaux grâce à l’intervention d’Alain, entre à la Résidence. Il annonce immédiatement la couleur au directeur de l’établissement. Il sait où est sa mère mais ne dira rien et il hors de question qu’il prenne son père chez lui. Par contre il ne se fait pas prier pour raconter l’extravagante fugue de sa mère. Il y a 8 jours, lorsqu’elle a appris que son mari voulait rentrer au domicile conjugal et que l’on ne pouvait le contraindre à rester à la Résidence, son sang n’a fait qu’un tour. Jamais plus, elle ne revivrait l’enfer qui a été le sien auprès de cet homme suffisant et plein de morgue. Elle a pris goût à la liberté, retrouvé l’estime de soi et si elle n’a jamais divorcé pour plein de raisons qui ne lui paraissent plus justifiées, il est hors de question de se laisser de nouveau écraser. Le lendemain de l’annonce du retour de son époux, elle cherchait le garde-meuble qui allait pouvoir se rendre disponible le plus rapidement. L’affaire entendue, ayant prétexté des problèmes de santé pour retarder le retour d’Octave Laguépi, deux jours plus tard elle quittait ce pavillon où elle avait connu le pire. Il serait toujours temps de venir récupérer le mobilier qui lui était cher, le principal tenait dans sa petite Micra. Une amie allait l’accueillir le temps pour elle de se retourner.
Feu madame Octave Laguépi avait vécu, madame Joséphine Laguépi avait de beaux jours devant elle. Fini pour elle d’effacer jusqu’à son prénom de son identité, elle avait récupéré le sien et d’ici quelque mois elle aurait repris son nom de jeune fille.
Le fils vient de repartir, il n’a même pas voulu voir son père qui va rester encore quelque temps à la Résidence avant d’intégrer une autre maison de retraite. Cette décision est imposée par le directeur qui a invoqué un problème de place. Après tout, le départ d’Octave Laguépi avait libéré une chambre qui aurait très bien pu être immédiatement occupée, la liste d’attente n’est pas une vue de l’esprit !
C’est ce motif qu’il vient d’avancer à Octave. Ce dernier n’a pas pipé mot, il a regardé par la fenêtre, tourné son fauteuil et demandé qu’une « fille » vienne le chercher pour le conduire à table.
Point final.
Dominique
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4 septembre 2020 5 04 /09 /septembre /2020 17:34

Voici le résumé d’une conférence que nous avons dégusté comme une friandise avec un arrière goût d’espoir ! Si à l’issue de ce résumé vous avez envie d’en savoir plus, de vous investir vous trouverez les liens qui répondent à votre attente à la fin de cet article.

Tout est parti d’un constat affligeant, notre planète est en grand péril et bien évidemment la Vie qu’elle abrite n’est pas mieux lotie.

Etat des lieux

Chaque année 66000 hectares de terres sont bétonnées en France. A l’échelle de la planète 1/3 des espèces vivantes a disparu en 30 ans et le rythme s’accélère. 30 % de la population d’oiseaux a disparu dans l’hexagone et 76 % des insectes volants.

Les forêts véritables poumons de notre Terre disparaissent et même si cela est médiatisé, rien ne semble vraiment être fait pour inverser la tendance. Pourtant leur rôle est incommensurable.

La forêt est le seul moyen pour contrer le réchauffement climatique, outre le fait de purifier l’atmosphère, d’augmenter l’oxygénation, la forêt stocke le gaz carbonique, fixe les sols et lutte contre l’assèchement des sols, favorisant la reconstitution des nappes phréatiques.

Comment stopper le processus de dégradation en cours ?

Voilà tout l’intérêt de cette conférence. La solution est née il y a déjà plusieurs années et son concepteur est japonais, son nom : Miyawaki !

Il est l’inventeur du concept de la forêt native.

Une forêt native n’a rien à voir avec la plantation d’arbres telle que nous la rencontrons en milieu urbain. Ce n’est pas non plus une étendue forestière d’une seule espèce d’essence. Ces types de plantations peuvent répondre à des critères esthétiques (milieu urbain) ou de rendement économique (agroforesterie) ce ne sont pas des plantations pérennes. Elles n’apportent pas suffisamment de biodiversité pour y fixer des écosystèmes. Une forêt native, crée selon la méthode Miyawaki, favorise la succession écologique (restauration de milieu dégradé) sur des surfaces minimales (100 m²). Leur densité permet de purifier l’atmosphère et d’augmenter l’oxygénation de manière significative. Elles poussent 10 fois plus rapidement que les plantations classiques, sont 3 fois plus denses et infiniment plus riches en biodiversité.Une forêt native a un taux de survie de 95 % et stocke 3 fois plus de CO2 du fait de sa densité. Au delà de la seconde année de plantation une forêt native est autonome !

Comment créer une forêt native ?

• Concevoir le projet, évaluer le site et la faisabilité du projet

• Identifier le type du sol pour quantifier l’amendement du sol et déterminer les arbres qui composeront la forêt et qui ne seront que des essences indigènes (c’est à dire pré existants avant tout intervention de l’homme)

• Choisir pour favoriser la résilience de la forêt choisir environ 30 essences différentes et les répartir en proportion et en fonction de 3 strates (arbustive, arborescente, canopée)

• Préparer le terrain en créant une butte (pas de trou pour recevoir le plan) qui va permettre d’enrichir le sol même si il est très dégradé. Cette méthode aère le sol, permet un enracinement rapide, une meilleure rétention d’eau et facilite l’amendement. (On crée un traumatisme du sol qui va pouvoir favoriser la croissance du plan)

• Planter en période de dormance, de mi-octobre à mi-mars, à raison de 3 plans par mètres carrés. 100M2 = 300 arbres.

• Pailler aux pieds des plans ce qui limite l’apport en eau

• Clôturer pour protéger des prédateurs naturels ou autres !!! Suivre et entretenir pendant les 2 premières années ; après, plus besoin d’entretien, la forêt est suffisamment résiliente.

La création d’une forêt native a d’autres impacts que biologiques. Elle favorise le lien social car demande l’implication de nombreuses personnes d’horizons divers sous forme d’actions participatives en y invitant les citoyens, les écoliers … De nombreux autres corps de métier étant sollicités (pépiniéristes, associations, communes, entreprises …) une forêt native devient un bien commun.

Les bénéfices liés à la création d’une forêt native sont multiples.

Bénéfices environnementaux

• Température régulée, 1,5° à 2° en moins sur un environnement proche par l’évapotranspiration des arbres qui transpirent par les feuilles). Par ailleurs l’hiver la forêt permet de garder la chaleur.

• Séquestration du CO2, de part sa densité une forêt native de 100m2 captent 9000k de CO2 par an.

• Création d’Îlots de biodiversité chaque essence abritant à tous les niveaux de sa présence des hôtes spécifiques. Une forêt native est un refuge pour la biodiversité.

• Production d’oxygène. 100m2 de forêt alimentent 26 personnes en oxygène par mois.

• Brise vent et brise vue (la forêt native étant viable dès 3m de profondeur elle est souvent utilisée pour isoler des habitations de voies de circulation).

Bénéfices sociaux

• Participation à la réduction du stress (oxygénation, côté apaisant de la couleur verte …), la sécrétion de molécules olfactives et la couleur verte génèrent un apport d’hormones liées au bien-être.

• Création de lien social surtout quand la création de la forêt est liée à une action participative.

• Augmentation du Bien-être

Bénéfices économiques

• L’incorporation d’essences nourricières (noisetiers, noyers, arbres fruitiers) favorise la cueillette et constitue un apport de nourriture pour l’environnement.

• Réduction des frais d’entretien pour les communes qui s’inscrivent dans cette démarche, la forêt étant autonome dès 2 ans au contraire des parcs et jardins publics.

• Facteur de valorisation du foncier, c’est un fait acquis que les communes proposant une forte densité d’espaces verts (classiques) attirent les personnes soucieuses de leur cadre de vie.

• C’est aussi une vitrine pour de nombreuses entreprises à commencer par celles participant au projet de manière active ou bien ayant mis à disposition des espaces libres ou des terrains à restaurer (anciens parkings, friches industrielles)

Une forêt native de 100 m2, à titre indicatif, a un coût de 2000 à 2500€ (coût incluant le prix d’achat des essences, la préparation des sols, la location de matériel etc.)

Si tout ceci vous parle et que vous souhaitez en savoir plus, vous investir dans un tel projet ou le faire connaître autour de vous, notamment à vos élus, une formation en ligne est disponible et à un prix modique. Elle se compose de 5 modules accessibles à vie (7j/7, 24h/24), elle offre des fichiers à télécharger, des outils pour créer votre forêt native. Chaque étape apporte la réponse aux questions essentielles liées au projet.

• Etape 1, découverte de la méthode Miawaki.

• Etape 2, conception de la forêt (éléments, indicateurs), mise en plan, identification du type de sol, identification des espèces indigènes et répartition en proportion.

• Etape 3, détermination des besoins en matériel, du budget, préparation du terrain, optimisation de la gestion, répartition des matériaux d’amendement des sols, création de la butte.

• Etape 4, approvisionnement et plantation (savoir où s’approvisionner), organisation optimale pour la réussite de la plantation, entretien.

• Etape 5, outils pour suivre l’évolution de la forêt, systèmes pour entretenir au mieux les plantations.

La formation offre également des bonus. Un inventaire des espèces indigènes de France (10 régions et 40 à 65 essences par région) et un accès à une communauté de planteurs de forêts natives (aide, partage).

Et pour passer à l’action :

Se vous rendre sur la page de présentation de la formation :

https://permafforest.fr/apprendre-a-creer-forets-natives/

Découvrir le site web:

https://permafforest.fr/

Faites vous plaisir, faites du bien à notre Terre ! Nous, c’est tout vu !

Do et Frédo

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 17:45

Notre corps est une merveille de technologie, tout a été pensé pour que la pleine santé soit la norme et si bien souvent ce n’est pas le cas nous en sommes fréquemment les premiers responsables !

Nous possédons 5 émonctoires, c’est à dire 5 organes qui jouent pour nous les éboueurs et permettent de nettoyer notre organisme. Sans doute les connaissez-vous mais pour rappel les voici : les reins, les intestins, le foie, les poumons et la peau.

C’est au niveau des poumons que le sang se charge en oxygène et l’achemine dans notre corps, c’est aussi au niveau des poumons que le gaz carbonique est relâché lors des expirations délestant notre organisme d’un air vicié.

La peau joue elle aussi un rôle important, elle aussi « respire » et compte tenu de sa superficie elle est pour beaucoup dans le maintien de notre santé. En contact avec notre environnement elle est capable de lutter contre les agents infectieux et par la nature de certaines cellules spécifiques elle a un rôle majeur dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire (pour info : https://lyon-sud.univ-lyon1.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1320397714243#:~:text=Toutes%20les%20cellules%20cutan%C3%A9es%20ont,environnement%20et%20les%20agents%20infectieux. ).

Par la transpiration elle rejette toxines et autres joyeusetés néfastes à notre santé. Elle capte la lumière solaire et permet à notre organisme de synthétiser les vitamines nécessaires au maintien d’une santé maximale.

Peut-être vous demandez vous où je veux en venir ?

Voici !

Avec le port du masque, qui tend à se généraliser (tant il est vrai que bon nombre de nos concitoyens à force d’anticiper sur les obligations le portant même là où il n’y a pas de risque sont entrain de donner plein pouvoir aux autorités pour l’imposer partout), avec l’usage de la climatisation outrancier dès que l’été pointe son nez, une grande partie de la population est entrain de se mettre en danger de MORT !

Ce n’est pas le Covid qui aura leur peau, mais leur peur, leur inadaptation à la vie !

Alors ne me dîtes pas que pour certains la clim est incontournable. Comment font ceux qui vivent dans des pays où cet instrument n’existe pas ? Comment faisaient nos aïeux car il n’y a pas si longtemps les climatiseurs n’existait pas, même en rêve. Le soir tout le monde sortait à la fraîche, dans les maisons le jour on fermait les volets et laissait tout ouvert ! Evidemment les volets étaient en bois, les ouvertures petites et donc adaptées au climat ! A la tombée du jour, tout s’ouvrait !

Je suis née un été caniculaire (juillet 1949, vous pouvez vérifier !) au domicile de mes parents, les rideaux étaient régulièrement mouillés devant des fenêtres ouvertes ! Climatisation naturelle !

Ainsi donc par le jeu conjugué du port du masque et de la clim, vous vous empoisonnez en respirant votre gaz carbonique et un air artificiel, complètement coupé de la Nature.

Quant à votre peau elle ne peut plus jouer son rôle de nettoyeur. Vous ne transpirez plus, les toxines s’accumulent dans le corps et votre corps n’a plus à lutter pour s’adapter aux écarts de température entre l’été et l’hiver !

Comment voulez-vous qu’il réagisse face aux agressions extérieures n’étant plus habitué à mobiliser les ressources qui sont les siennes !

Alors si votre profession vous impose le port du masque profitez de chaque instant possible pour faire des exercices respiratoires à l’air libre, des huiles essentielles peuvent favoriser le maintien d’un bon fonctionnement des poumons et dès que possible prenez des bains de nature en pleine forêt !

Quant à ceux qui n’ont à porter le masque qu’occasionnellement, ne le portez pas plus que nécessaire, il y a plus de risque pour la santé à en abuser !

Quant à la clim si vous ne pouvez pas vous en passer, imposez vous au moins chaque jour des « cures » de chaleur histoire de libérer les pores de votre peau et de la laisser respirer ! Quelques petits exercices physiques en pleine chaleur n’ont jamais tué personne et dans la voiture ouvrez les fenêtres. Vous aurez peut-être mesdames une coiffure dans le vent à la Bridget Jones mais au moins même si votre clim est mal entretenue elle ne vous refilera pas d’angine, d’otite ou de conjonctivite ! Si c’est le cas pensez au thym à Thujanol en huile essentielle ! Et pour booster vos défenses immunitaires en plus de vous libérer de la Peur, une grande meurtrière, HE Ravintsara tous les matins : 1 goutte au creux du pouce et de l'index, sous le nez et dans le creux des "portes du vent" (au creux de la nuque !)

Dominique

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 06:55

Dans la vraie vie, Pierre nous a quittés il y a presque 2 ans maintenant et si pour lui les choses ne se sont pas passées ainsi hormis le grand bazar qui régnait chez lui, ce récit n’est pas pour autant une fiction. D’autres n’ont pas eu sa chance et leurs vécus m’a inspiré cette nouvelle ! Lorsque nous allions régulièrement aux Valbères auprès de Jeannine que de fois avons nous été attristées et scandalisées de constater avec quelle légèreté les anciens étaient traités par leur propre descendance ... Monsieur C. « placé » par son fils en maison de retraite, un fils qui s’était dépêché d’occuper la maison de son père. Yvonne qui ne voyait son fils que le jour de son anniversaire, à lui ! Nos oncle et tante, à l’époque où nous vivions à Paris, victimes d’une mise sous tutelle abusive !

Le grand âge ne protège de rien et surtout pas de la cupidité !

Jeannine qui bien que flirtant avec les 95 ans avait remballé la doctoresse et ses questions à la gomme … du genre à quelle heure le train x croisera le train y sachant qu’il y a eu un retard … Nonagénaire mais pas gaga pour autant !

Finalement je suis effarée de voir que l’on écoute avec plus de sérieux un marmot de 3 ans qu’un aïeul de 90 !

Il n’y a pas de limite d’âge pour aimer la vie !

Alors voici !!!

Dominique

Vive la vie

La voiture vient à peine de s’arrêter à sa hauteur que Pierre a déjà franchi la courte distance qui le sépare de la portière, côté passager. Jamais encore il n’avait fait d’auto-stop ! Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! A peine le pouce levé et le voilà prêt à embarquer.

Sûr et certain que le jeune couple qui vient de le charger n’imagine pas que ce vénérable grand-père est un fugueur !

Serrant sur ses genoux sa sacoche en cuir, le voilà qui se répand en explications, que personne ne lui demande, puis aussi soudainement se ferme comme une huitre, concentré sur la prochaine étape de son équipée.

Déposé par chance au centre du village, il se hâte de gagner la consigne de la gare SNCF où l’attend déjà son bagage. Le cœur battant à tout rompre, il se dirige ensuite vers les bornes de compostage.

Finies les répétitions, voici la générale tant attendue.

Mais alors que depuis des jours il ne vit que pour ce moment, à l’instant où le train entre en gare une hébétude totale le saisit. Bousculé par un petit groupe de voyageurs, sa valise lui échappe. Il tente fébrilement de la récupérer quand une poigne ferme l’attrape par le coude. Une petite brunette vient de rattraper sa valise et d’autorité l’entraîne vers le train.

Quelques secondes plus tard, de la fenêtre du TER, il voit enfin s’estomper ce qui fut si longtemps son cadre de vie.

A 80 ans bien sonnés, il a pris le chemin de la liberté.

Que ceux qu’il laisse derrière comprennent ou non son choix n’a plus d’importance, le cauchemar de ces quelques mois écoulés appartient au passé.

Veuf depuis une petite année, il avait peiné à refaire surface. Celle qui partageait sa vie depuis tant d’années lui avait fait faux bond en quelques semaines lui ôtant le goût de vivre. Pourtant petit à petit il avait repris du poil de la bête, la solidarité du voisinage y étant pour beaucoup. Chacun s’était ingénié à ne jamais laisser passer une journée sans croiser sa route. Une pâtisserie dont on lui offrait une part, un prêt de livre sur un de ses sujets préférés, quelques fruits ou juste un moment de bavardage, comme ça, pour ne rien dire …

A son insu, il avait repris ses habitudes se laissant même séduire par ce qui auparavant était le domaine de sa femme, l’informatique !

Il bricolait ici ou là pour les voisins qui en retour l’emmenaient faire quatre courses, mais son plus grand plaisir était de jouer la « nounou » pour les chiens du quartier. Il dépannait même pour plusieurs jours les familles qui ne pouvaient ou ne souhaitaient pas voyager avec leur animal.

Le ménage était son point faible et son plus gros défaut de se laisser submerger par les objets. A l’entendre tout était toujours comme neuf et pouvait servir. Allez comprendre pourquoi son aide-ménagère ne partageait pas son point de vue ? Par contre il était l’homme providentiel pour tous les bricoleurs du quartier.

Savoyard de naissance, Pierre avait quitté ses chers sommets, en pleine jeunesse, pour l’amour de Marie et cela faisait bien dix ans qu’il n’avait pas remis les pieds à Chamonix. Il avait encore quelques connaissances et depuis sa renaissance, l’envie de les retrouver le tenaillait. Il y avait cependant un gros obstacle à surmonter pour faire de son rêve une réalité, l’ingérence de ses enfants dans sa vie.

Pierre avait de plus en plus souvent la désagréable impression d’être redevenu petit garçon et admettait difficilement de vivre sous leur regard. Jadis fondé de pouvoir, il s’accommodait mal de leur intrusion dans ses affaires. Si encore ils avaient su répondre présent au moment où la solitude lui pesait le plus !

Et puis il y avait eu la visite de sa fille, un jour à l’improviste, une petite phrase lancée, comme cela, mine de rien.

Entrer en maison de retraite !

Et quoi encore ?!

Complètement chamboulé, il avait filé chez ses voisins où il se savait le bienvenu.

Comme d’habitude les Lauzet ne lui avaient pas fait défaut. Pratiques, ils l’avaient écouté puis l’avaient aidé à rechercher et lister ce qui indisposait le plus ses enfants. Un plan d’attaque avait été élaboré.

Cela avait commencé par un grand ménage côté jardin, histoire de soigner le décor, de gagner du temps. Le voisinage d’abord interloqué par cette soudaine activité, avait apporté son concours, participant activement aux rotations sur la déchetterie.

Ensuite pour l’aider à se protéger au mieux et vivre comme il le souhaitait, même fleurant les 85 ans, il en avait le droit, Pierre avait rencontré le notaire de ses voisins venu à leur domicile. Ce premier pas vers la liberté avait failli tourner court lorsque le fils de Pierre avait frappé à la porte des Lauzet inquiet de l’absence de son père. Gentiment sermonné, ils lui avaient rappelé que son père était un grand garçon et histoire de faire diversion inventèrent un bricolage bidon chez des relations communes.

Ce soir là, Pierre se coucha plus détendu, la donation de leur maison faite à leurs enfants du vivant de Marie, n’était pas un obstacle à son désir de liberté. S’il ne pouvait plus en disposer à sa guise, il en conservait la jouissance et l’usufruit. Occuper comme Perette à tirer des plans sur la comète, il se voyait déjà couler des jours tranquilles sans quiconque pour le surveiller, c’était sans doute prématuré !

Quelques semaines s’écoulèrent au cours desquelles Pierre commença à prendre discrètement ses marques. Ayant remarqué qu’à chaque visite sa petite fille faisait un tour sur son ordinateur, il s’était obligé à ne rien laisser traîner qui aurait pu trahir la nature de ses projets.

Dans la maison, en apparence le bazar régnait toujours, pourtant les placards s’étaient en partie vidés de leurs contenus, contenus qui s’entassaient dans un garage voisine.

Il y voyait plus clair, ses rêves prenaient corps.

Utilisant le Net pour prospecter, il avait opéré un premier tri et communiqué ses résultats aux chamoniards, mis dans la confidence. Ceux-ci l’avaient orienté vers une résidence dite « sécurisée » où l’un d’eux logeait déjà. La liberté avec une solution de repli en cas de pépin.

Rassuré, ayant déjà sauté le pas dans sa tête, Pierre tardait cependant à arrêter une date pour son grand départ. Deux coups de semonce le réveillèrent brutalement.

Deux visites.

Une qu’il n’attendait plus, l’autre à laquelle il ne s’attendait pas !

Lorsque sa petite fille débarqua avec une galette le jour de l’Epiphanie Pierre tout ému cru qu’elle avait réalisé comme il s’était senti seul, jusqu’à ce que sans détour elle lui demande ce qu’il avait fait des bijoux de Marie.

Rangés, lui répondit-il !

Est-ce la sécheresse du ton qui la dissuada de persévérer, toujours est-il que la jeune femme, sitôt sa part de galette avalée réintégrait sa petite DS pressée sans doute d’aller relater ses déboires. Pierre fit de même et dans l’heure qui suivit, appelait ses amis savoyards pour connaître les éventuelles disponibilités en matière de location.

Une petite semaine plus tard, pas de déception mais après coup une énorme frayeur qui le fit réagir quasi immédiatement.

Le premier entretien avec le notaire de ses voisins lui avait permis de cerner les dangers qui pouvaient éventuellement fondre sur lui. La jeune femme lui avait relaté par le menu les avatars de clients victimes de mises sous tutelle abusives, souvent à la demande de familles pressées de récupérer des biens qu’elles convoitaient. S’il avait réalisé que sans illusion quant à la nature des sentiments qui agitaient bon nombre de ses clients elle se libérait de ses angoisses en lui dressant un tableau plutôt sombre de l’Humanité, il avait quand même reçu le message qu’elle tentait de lui faire passer.

Il s’était déplacé pour la revoir et avait suivi à la lettre ses conseils. Mandat de protection future, certificats médicaux attestant qu’il était sain de corps et d’esprit, changement de domiciliations bancaires ...

Tout était allé vite, l’étau se desserrait ! C’était du moins ce qu’il croyait jusqu’à ce 13 janvier où deux femmes sonnèrent à sa porte. Assistantes sociales, mandatées par le Conseil Général, elles intervenaient à la demande de ses enfants inquiets pour leur père afin de procéder à un inventaire de ses besoins !

Interloqué, Pierre répondit néanmoins du tac au tac qu’il n’avait besoin de rien, hormis peut-être de les voir un peu plus souvent et tourna les talons. Elles lui emboîtèrent le pas. Cherchant du regard où s’asseoir, le canapé étant encombré par un tas de linge à plier, à dessein, il les laissa se débrouiller, leur tournant ostensiblement le dos. Réalisant qu’elles allaient s’incruster, il leur approcha deux chaises mais pris la peine de terminer ce qu’il était entrain de faire à leur arrivée. Ensuite, leur faisant face, il attendit !

Il écouta en silence un bon moment décidé à leur river le clou à la première occasion. Celle-ci se présenta lorsque l’un des deux femmes lui demanda d’un air doucereux quel jour on était !

Il lui répondit mais continuant sur sa lancée leur demanda s’il n’existait pas d’autres tests plus fiables et moins galvaudés pour savoir si les gens chapeautaient ou pas !

La femme bredouilla une vague réponse et farfouillant dans ses documents embraya sur le chapitre santé. Subitement, Pierre sentit que la mesure était comble. Il allait leur coller la preuve sous le nez qu’il était en pleine forme et elles allaient aller se faire pendre ailleurs. Il avait à portée de main les certificats médicaux établis sur les conseils du notaire, attestant de manière irréfutable qu’il ne perdait pas ses boulons, il pouvait même leur en offrir une copie !

Cinq minutes plus tard, les femmes parties, il filait chez ses voisins pour leur raconter ce qu’il venait de vivre. Il ressortit de chez eux déterminé à filer à l’anglaise le plus vite possible, triste de constater qu’il ne pouvait attendre rien de bon de sa propre famille !

Epilogue

Dans le train qui l’emmène à grande vitesse Pierre écoute amusé la brunette lui raconter ses déboires amoureux, ses projets. Une diversion bienvenue car s’il sait pouvoir compter sur les « chamoniards », le constat est quand même amer.

Le ronron du train, la chaleur du wagon l’ont quelque peu engourdi, il se sent flotté puis aussi soudainement que la peine lui a noué le cœur, un soudain bien-être l’envahit … Marie ! Elle est là, il la voit. Sa tignasse brune, l’œil qui rit, pleine d’entrain comme jadis.

Avec la petite brune, la vie lui a rendu Marie.

Un joli clin d’œil pour lui montrer que rien ne finit, il suffit juste d’y croire.

Dominique

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11 août 2020 2 11 /08 /août /2020 19:52

Lorsque tout s’est arrêté en mars le cri fut presque unanime pour saluer l’opportunité qui était offerte à notre humanité de remettre les compteurs à zéro !

Une nouvelle vie nous attendait et chacun a promis, juré d’adopter une conduite vertueuse !

Nous n’avions pas de mots assez élogieux pour les petits commerçants, les soignants. Nous avons pris goût au grand air, aux plaisirs simples.

Et puis nous allions passer nos vacances près de chez nous … !

Lorsque le déconfinement est intervenu la France avait rétréci, la Suisse, le Royaume Uni, la Belgique, Paris, le Nord n’étaient pas à plus de 100 kilomètres de Perpignan. Diantre !

Et aujourd’hui ?

On re-consomme à tour de bras, oubliées les belles résolutions.

Les énergies fossiles se volatilisent dans les bouchons, au bord de mer les clubs de plage multiplient les rotations d’engins tractés (à la montagne c’est du pareil au même), les Drive des Mac Do sont pris d’assaut et les petits commerçants sont désertés au profit des grandes surfaces qui affichent complets … On a oublié qu’un temps nous avons mangé local et de saison ! Dieu sait pourtant si nous avons entendu parlé des facteurs de comorbidités liés à la malbouffe entre autre.

Ces foutus masques, jetables et crime suprême, venant de Chine polluent l’environnement ! Au moins on s’attache aux « faits maison », on a à coeur de les faire durer.

Nous nous sommes mangés un premier mur et maintenant ?

Comment peut on espérer que tout va repartir comme avant ?

La planète a bénéficié d’un court répit, court mais elle a apprécié, nous aussi d’ailleurs qui émerveillés constations que l’air sentait bon ! Nous n’avons jamais eu un printemps aussi fleuri !

Combien de temps allons nous encore faire de la corde raide ?

Chacun s’émerveillait du texte de Fred Vargas, se le partageait ! Voilà d’ailleurs de quoi le réécouter 

https://www.youtube.com/watch?v=w3qbkV-SdxQ

Nous avions compris, mais quoi ?

La note nous sera présentée pourtant et là, ce sera salé.

Une seule chose me rassure la Terre continuera sans nous, sans doute bien mieux qu’avec.

Dominique

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11 août 2020 2 11 /08 /août /2020 19:04

Nous revoilà « at home » après un séjour d’une petite semaine en Auvergne.

Comme mise en bouche voici rien que pour vous trois œuvres découvertes dans le cadre de la manifestation « Horizons, Art nature en Sancy ». Et oui bonne surprise car elle a eu lieu malgré le Covid et se découvre sans masque ! Ouf !

Cela fait plusieurs années que nous venons découvrir certaines créations choisies en vertu de 2 critères, leur nature et le cadre dans lequel elles s’inscrivent ! L’occasion de balades plus ou moins longues dans un environnement exceptionnel !

Nous avons commencé notre périple au village de la Godivelle qui a comme particularité de jouir de la présence de deux lacs, celui du haut dans un environnement minéral et austère, celui du bas nettement plus bucolique.

La richesse de la flore et de la faune se découvre au cours d’une petite rando que nous avons couplée avec le circuit de découverte de l’oeuvre intitulés « Oscillations ».

Sympa mais sans plus ! Ce qui par contre est assez remarquable c’est le laïus de présentation de la création !

C’est d’une manière générale récurrent, des grands mots, dans le style que Bacri qualifie de « à enculer les mouches ». Cela ressemble aussi au contenu des textes que nous pondions pour nos inspecteurs qui voulaient toujours du ronflant en matière de projet pédagogique ! Pour chaque œuvre je me suis fait le plaisir de vous les mettre, tel quel !

L’origine de l’œuvre Oscillations de Maxime Cosson et Axelle Verglas Français, designer et architecte d'intérieur, trouve sa place dans un parcours esthétique et sensoriel. Un système de sangles vrillées dont l’intérieur est peint en rouge participe à recréer le sentiment visuel d’un dégradé de l’ordre – ou presque – de la vibration. En effet, avec le vent, les sangles en tension entrent en mouvement et vibrent, provoquant un effet sonore et visuel saisissant. Les visiteurs sont alors conviés à pénétrer à l’intérieur de l’installation qui, de simple passage, devient symboliquement le corps d’une longue-vue, invitant ainsi à un changement de perspective.

La seconde œuvre nous a largement séduite, déjà parce que le cadre est grandiose avec une vision à 360° sur les puys, les monts d’Auvergne, ensuite parce qu’il est indéniable qu’il y a du mouvement, de quoi regarder, analyser et, enfin, voir.

Des triangles qui se vrillent, se transforment et aboutissent aux carrés parfaits après un petit passage par le parallélépipède!

A vous de voir ce que vous inspire la présentation !

A constater le nombre de visiteurs croisés, même des autrichiens sympas, nous ne fûmes pas les seules à aimer ! Et puis la vache « i » nous a bien amusées.

Dans le milieu forain, un entresort est un bâtiment que l’on traverse et au sein duquel quelque chose se passe. L’inventeur en est le Collectif A’PIL - Matthieu Pilaud et Pierre-Lou Didelon Français, sculpteur et étudiant en architecture, Nancy/Paris. Au premier regard, cette œuvre est une forme équilibrée redécoupant le paysage tel un vitrail, mais lorsque le regard se déplace, les lignes se métamorphosent. L’œuvre devient alors le théâtre d’une figuration géométrique mouvante. Cette pièce est un espace frontière entre le paysage et sa déformation, entre perception et illusion. De face, elle est un hommage au paysage : ses courbes jouent avec le dessin naturel du panorama. De biais, elle est une œuvre en mouvement aux allures brutalistes. Son énergie formelle aspire le spectateur dans son intérieur jusqu’à l’immerger entièrement. Ainsi Entresort devient passage, œuvre à expérimenter physiquement.

Notre troisième découverte nous a offert, c’est indéniable une très belle balade ! Sans l’affirmer je pense que le village de Chastreix est installé sur les bords d’un ancien cratère volcanique, la dépression centrale est occupée par des près et des champs quant à la balade elle chemine sur tout le pourtour du cratère.

Cela monte, descend, nous empruntons même un temps ce qui ressemble à une ancienne voie pavée, y aurait-il du romain dans l’air ? Lorsque nous atteignons enfin le but après avoir traversé une belle hêtraie, nous sommes pile poil face à Chastreix.

Et là nous avons été très frustrées, pas moyen de se balancer, pas de place pour loger les fessiers sauf en adoptant une position périlleuse en ce qui me concerne !

Même là j’ai le vertige !

Marie Perra et Mégane Millet Lacombe originaires de Lyon et St Cloud sont les créatrices de cette œuvre, sont elles à l’origine de ce qui suit ! Mystère et balle de golf !

Les promeneurs ont gravi les reliefs, atteint un sommet pour contempler et jouer !
La topographie du lointain se modifie par le mouvement des bascules. Les obliques redessinent l’horizon. Superposition de lignes et de masses, démultiplication de la ligne de crête. Les bascules annoncent les noms des lieux alentours. Elles offrent
un moment de jeu, où l’on prend son envol dans le paysage. Accrochez-vous ! Elancez-vous ! Soyez ici et là-bas, au loin. Touchez le ciel pour mieux vous ancrer dans le sol. Prolongez l’expérience de la pente, de la montée et de la descente. Versants abrupts, descentes en souplesse.

Voilà en tout cas de plaisants instants partagés et il est évident que chaque année nous sommes un peu plus nombreux à guetter la manifestation !

Régalez vous les yeux !

Dominique

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20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 20:14

Bonjour et beau moment présent.

Je fais d'abord une rectification car suite à des recherches, le message que je vous ai envoyé dans la dernière lettre n'est pas d'Alejandro Jodorowski mais de LAKAMI.

Ce message a été donné dans un groupe qui partage les écrits de Jodorowski d'où la confusion.

Ceci n'enlève en rien la portée du message et même s'il faudra des années pour voir la transformation lumineuse sur Terre, elle aura lieu en son temps.

Voilà 5 mois que j'écris des messages d'éveil ou que je fais passer des messages sur la mascarade mondiale actuelle et je pense que ceux qui voulaient ouvrir leur conscience l'ont fait, que ceux qui l'avaient déjà ouverte savent et ceux qui restent endormis ont choisi leur camp et restent fixés dans le conditionnement de la peur.

Tout ou presque a été dit, tricheries, mensonges, trahisons, manipulations pour asservir l'humanité par le fameux vaccin salvateur réduisant l'homme en esclave...

Les dirigeants du nouveau monde ont fait leur choix manipulateur et destructeur et maintenant, cela ne sert plus à rien de vouloir convaincre ceux qui ne le désirent pas, au risque même de recevoir de la mauvaise énergie en retour.

Il n'est plus temps de révéler, il est temps d'être aligné avec ses propres choix et de continuer à aimer simplement en acceptant les choix de chacun.

Je vais comme d'autres éveilleurs de conscience, rester axée sur l'élévation vibratoire, la seule qui peut nous aider à tenir lors de cette traversée de tunnel qui sera très sombre pour les uns, lumineuse et calme pour les autres.

Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre même en parlant avec la langue des signes en donnant des preuves tangibles, donc inutile de perdre son énergie.

Je donnerai juste des idées ou des conseils pour se sentir calme au milieu de la tempête.

Il suffit de laisser faire en troisième dimension, nul ne peut arrêter l'effondrement du système mondial. Tout va s'écrouler du plus haut sommet à la base.

Il y a 30 ans, les guides nous demandaient de nous préparer à cela et de devenir des phares lumineux et stables.

Le temps est arrivé.

Tel qu'indiqué dans l'apocalypse, ceux qui refuseront la marque de la bête seront sauvés par l'amour christique.

Tout ce qui se passe est donc inscrit depuis plus de 2000 ans dans les évangiles, l'apocalypse, le livre des révélations.

La destruction ET la renaissance.

Tout est juste, tout est indiqué pour que chacun puisse faire ses choix.

Alors je me fixe sur le bonheur de vivre, la joie d'être incarnée en ces temps mouvementés et la grâce d'assister à la renaissance lumineuse d'une partie de l'humanité éveillée qui aura choisi cette voie.

Je vous souhaite que le meilleur soit pour chacune et chacun !

Joéliah

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20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 19:43

Après avoir pas mal souffert sur la route, un monde fou et de fous, encore et toujours des circulations alternées, des voies condamnées de préférence sur les quelques voies de dépassement, nous avons réussi à atteindre Prats Balaguer non sans mal. Traditionnellement la route d’accès au village est considérablement encombrée par les nombreux « babas » qui installent leur campement n’importe au bord du vide. Une version « soixante huitarde » pour « prendre les eaux », le coin regorge de vasques d’eau chaude. Si généralement nous nous faufilons de notre mieux, nous n’étions encore jamais tombées sur une épave au milieu de la route, pile-poil dans l’épingle. Une épave mais pas l’ombre d’une trace d’accident !

A coup sûr il y a un message derrière tout ça, lequel ?! Mystère et boule de gomme mais ça vibrait mal en tout cas.

Le village de Prats Balaguer occupe une position remarquable, en balcon sur la vallée de la Têt, dommage qu’au fil des ans cette dernière se fasse de plus en plus remarquer. Impossible de ne pas prêter attention au ronron des motorisations et à l’affreuse cicatrice dont la 116 balafre les flans de la vallée.

Quelques monuments d’intérêt ajoutent du charme au village, église du XIe que nous n’avons jamais réussie à voir ouverte, c’est ballot car elle semble renfermer un mobilier intéressant et un clocher civil qui lui ne peut passer inaperçu.

El Rellotg m’a d’ailleurs inspirée une toile, elle est à vendre, on ne sait jamais, un petit coup de pub ne peut pas nuire.

Mais ce qui ne manque jamais de m’amuser c’est la fontaine de Sant Ricard, cela ne s’invente pas, ça fait blague !

Prats signifie prés et Balaguer un champ de genêts ! Prats Balaguer un nom, donc, qui tombe à pic car l’été l’odeur acidulée des genêts vient toujours me chatouiller agréablement les narines !

Vaillamment nous avons mis le cap sur le « château », une ancienne tour à signaux, le département en est riche, qui servait aussi de refuge aux habitants lors des périodes de trouble, puis attaqué la grimpette vers notre but ! 

Niché au creux d’une superbe vallée hérissée de pics et balafrée par de nombreux pierriers, l’Orry nous attendait !

Nous avons réussi à apercevoir une marmotte qui se dorait au soleil, sans doute un spécimen un peu dure de la feuille et bigleux car elle n’a même pas réagi lors à notre arrivée ! La même que nous avions peut-être déjà vu, il y a quelques années !

Au final cinq petites heures de bain de Nature dans un cadre grandiose et ressourçant !

Nous en avons pris plein les mirettes, des fleurs partout, des géants de pierre pour nous surveiller, elle est bien belle notre Terre !

Marcher, j’adore ! Mais que le retour à la civilisation (enfin c’est ainsi que l’on dit) est dur à vivre.

Il y a 22 ans la mutation est arrivée à un moment où remonter sur Paris me devenait insupportable, il m’arrive aujourd’hui de songer qu’un jour je ne pourrai plus revenir en plaine ! Un coin perdu en Vallespir, dans les Albères, à moins que ce soit le jardin d’Élisabeth ! Un rêve ?!

Si vous ne connaissez pas le jardin d’Élisabeth, un conseil, le dernier bouquin de Frédo « La préférence » n’attend que vous et nous pouvons vous en trouver un exemplaire !

Voilà, un coup de pub, un autre !

http://histo-arts.de.brebis.over-blog.com/2020/01/la-preference-frederique-longville.html

Do

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17 juillet 2020 5 17 /07 /juillet /2020 20:02
Il y a quelques semaines nous nous étions commandées un séchoir solaire histoire d'utiliser une énergie qui ne doit rien aux énergies fossiles. Le Covid s'étant invité dans notre vie, notre séchoir restait bloqué, les services de la Poste ayant modifié les conditions d'expédition. Profitant d'un passage sur Avignon de retour d'Ardèche nous sommes allées le récupérer chez son concepteur, Henri Boon !

Outre le fait que nous nous sommes régalées au contact de ce personnage d'une curiosité insatiable, riche de connaissances multiples et surtout fervent défenseur de la Liberté, nous n'en finissons pas de nous féliciter de cet achat !

Nous avons fait nos premières gammes et comme il est important de tester nous n'avons pas hésité à consommer !

Les bananes sont exquises avec un goût de Rhum à se damner.

L'ail séché a un fumet !!!

Si cela vous tente allez donc faire un tour sur le site !

www.kitsechoirsolaire.com/

 

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  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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