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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 17:42

14 décembre 2023, virée touristique à dominante culturelle.

Nous fonçons poussées par une tram de tous les diables en direction du petit village de Pùbol en Empurdan. Les environs de Figueres noyés sous des nuées de terre que le vent arrache sur ces grands espaces qui ont connu le remembrement ne sont pas sans nous rappeler le Khamsin en Egypte. Dès que nous arrivons dans des zones où les haies ont été épargnées tout rentre dans l'ordre et c'est avec délectation que nous traversons de charmants villages avant de gagner le nez en l'air le château de Gala à Pùbol et le village qui l'abrite.

Apparemment la présence de Dali semble avoir inspiré certains des habitants, la Girafe à tête féminine est plutôt sympa.

La découverte du château va se révéler très chouette, vraiment Dali était génial !

Ce château remontant au XIe siècle a été acheté par Dali à l'état de ruine et c'est pour l'amour de Gala qu'il l'a fait revivre. La cour intérieure a gardé ou retrouvé son allure médiévale, l'intérieur quant à lui est très dalinien !

Les photos seront sans doute plus appréciées qu'un long discours mais un bref historique est quand même nécessaire.

Je ne sais pas si vous le saviez mais Gala est d'origine russe.

Oh mon Dieu ! qu'ai-je dit !!!

C'est à Moscou qu'elle a vécu majoritairement jusqu'à ses 18 ans, époque à laquelle elle est partie pour la Suisse soigner une tuberculose qui s'aggravait. En 1912, elle rencontre au sanatorium Eugène Grindel plus connu sous les noms de Paul Eluard. Ils se marieront en 1917 et une petite Cécile naitra de cette union.

Gala a connu toute une flopée d'artistes dont les noms font rêver : Max Ernst, René Char, Bunuel, Magritte et ... Dali.

Coup de foudre dès la première rencontre en 1929. Ils ne se quitteront plus même pendant les 8 années d'exil du peintre aux Etats-Unis. A partir de 1948, tous les étés les verront à Port Lligat près de Cadaquès et en 1968, pendant que nous nous exercions au lancer de pavés à Paris, Dali achète le château de Pubol pour Gala qui ira jusqu'à exiger que pour venir la voir Dali lui adresse une demande écrite !!! Il y a quand même inscrit sa "patte" ne serait-ce qu'avec le bassin dans le jardin où Wagner est fort présent. Impossible de ne pas deviner l'admiration que Dali lui portait !

Le contrat a été respecté par Dali jusqu'au décès de sa muse mais partir de 1982, et jusqu'à sa mort en 1989, le château devient son atelier permanent ! 

Voilà, vous savez l'essentiel, voici donc quelques photos !

Après avoir salué "Raminagrobis" le maître des lieux, la visite s'est poursuivie jusqu'au Sanctuaire dels Angels où Gala et Dali s'étaient mariés et d'où l'on domine tout l'Empurdan, le Girones. La vue s'étend à perte de vue, sur les Îles Medes, le Canigou...

Sublime au sein d'une nature absolument divine.

La suite de notre journée s'est poursuivie par une halte à Girone où nous fûmes en quête d'une dégustation de "chocolate a la taza". Raté, la chocolaterie était fermée et son charme désuet nous a manqué, nous avons juste déambulé nous délectant de la vue depuis rives de l'Onyar !

Dominique

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9 novembre 2023 4 09 /11 /novembre /2023 18:20

Nous avions découvert Nîmes pour la première fois en 1961, cette plongée dans le Monde Antique avait été un pur bonheur. Gamines nos parents multipliaient les occasions pour stimuler notre curiosité.

La curiosité n’est-elle pas comme le disait Piaget le moteur de l’intelligence !

Pourtant nous n’étions pas argentés, nous les Longville, que ne nous l’a t’on pas fait remarquer dans la famille !

Nous campions le plus souvent, de manière spartiate, mais les visites de châteaux, musées, sites historiques étaient au menu de nos vacances.

Cette année là nous résidions à Saint-Rémi-de-Provence, revenues à Clamart en banlieue parisienne, nous étions riches de la découverte des Antiques, du Glanum mais aussi des richesses de Nîmes et Arles !

Seul bémol, nous n’avions pas pu grimper jusqu’à la Tour Magne.

Aujourd’hui c’est chose faite, notre visite a été un sans faute.

Si vous ne connaissez pas cette ville, faites vous le plaisir de la découvrir, le monde romain y est très présent mais si cela ne vous branche pas, pas de problème, les découvertes sont partout !

Les restaurants sont légion, normal et d’une grande diversité, on s’y gare facilement, le centre ville est à taille humaine.

ET, C’EST PROPRE !

Les rues sont nettoyées au jet, mais oui !

Même dans le sud, avec la sécheresse, c’est possible !

La ville de Nîmes a fait ce pari et s’est penchée sur le cas des eaux recyclées !

Maintenant place à l’Histoire !

Nous avons commencé notre visite par l’amphithéâtre romain.

Daté de 100 ap JC, il est de 20 ans plus jeune que le Colisée. Haut de 21 mètres, il mesure 133m par 101m et sa forme elliptique rend possible une vision parfaite de l’arène où que soit le spectateur.

Il pouvait être recouvert d’un vélum et les blocs permettant cette installation sont toujours en place. C’est le mieux conservé du monde romain, galeries, vomitoires assurent toujours la circulation des spectateurs.

Jadis des galeries souterraines accueillaient gladiateurs, fauves, décors que des monte-charges et des trappes faisaient surgir dans l’arène.

Lors des premières invasions barbares au IVe siècle l’amphithéâtre fut converti en village fortifié. Du Moyen Âge au XIXe siècle ce fut un quartier à part entière avec sa propre administration. C’est vers 1860 que le monument retrouva son allure primitive pour devenir les arènes de Nîmes.

Plus de fauves, des taureaux mais les crétois ne considéraient-ils pas le taureau comme un fauve ? Il n’y a qu’à voir le culte rendu au Minotaure !

Quittant l’amphithéâtre par un dédale de petites rues toutes plus vivantes les unes que les autres nous avons gagné la Maison Carrée, faisant halte au passage à La Loconda, chouette restaurant italien où nous avons dégusté des pâtes à la Truffe absolument divines.

La Maison Carrée a sacrément changé depuis notre visite elle a retrouvé sa fière allure. Restaurés, nettoyés, colonnades, chapiteaux, modillons, frises ont été remis dans leur jus. Toute blanche, seule la Cella, le sanctuaire sacré du temple, subsiste de cet ensemble dédié à Auguste.

Elle date grosso modo de la même époque que l’amphithéâtre mais a changé de destination moultes fois. Habitation, écurie, église, maison consulaire, musée, la Maison Carrée vient d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco et est le seul temple du monde romain a nous être parvenu en si bel état.

Restait à découvrir la Tour Magne. Passage obligé par les canaux issus de la source.

Perchée au point le plus élevé des jardins de la fontaine, rien à voir avec Jean De La Fontaine, cette tour est le vestige le plus important de l’enceinte romaine qui ceinturait Nemausus, Nîmes.

Tour de guet, tour à signaux, elle servit même de relais pour le télégraphe de Chappe (une de ces lignes s’achevait à Perpignan), elle culmine à 32,5m au dessus du sol et a bien failli disparaître quand un illuminé, persuadé qu’elle abritait un trésor mit à mal ses fondations. Pas de trésor, la parole de Nostradamus encore une fois avait été interprétée à tort. Que ne lui fait-on pas dire à cet homme !

Les jardins classés « Jardins remarquables » sont en effet splendides.

Fausses grottes, bassins, flore extraordinaire, nous avons grimpé gaillardement, tout habitées par le sentiment diffus d’être accompagnées par celui qui nous a fait rêvé petites au monde antique, l’âme de notre père était à nos côtés.

En ce qui me concerne, le punch m’a quelque peu quittée quand il s’est agi de grimper dans la tour. Pour accéder à la plateforme sommitale un escalier en colimaçon s’élance le long d’un énorme pilier central.

On se croise difficilement.

Le vide est partout.

J’ai le vertige.

Dure, la vie !

Redescendues nous avons regagné la « fontaine », une source permanente alimentée par une émergence karstique à l’origine de la fondation de la ville de Nîmes.

Vénérée avant l’arrivée des romains ce lieu est l’un des plus anciens de la ville et des fouilles ont permis de mettre en valeur des éléments de l’ensemble culturel romain implanté en ces lieux tel le Temple de Diane.

Nous avons retrouvé notre « Lulu » le cœur en fête cheminant le long de canaux qu’alimentent la source et peuplé d’une multitude de poissons maousse costauds.

Elle est belle la Vie, moi je vous le dis !

Et nous reviendrons, il reste des vestiges, des musées et nous retournerons à La Loconda déguster la Pasta !

Dominique

 

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 18:34

L’Hélice terrestre

Sur le chemin du retour après Noirmoutier et la Bretagne, nous avons fait halte en Anjou, non pour ses vins mais pour ses « troglos » ! Percé comme un fromage de Gruyère, un nombre invraisemblable de sites troglodytiques est accessible à un public très diversifié. Nous en avons déjà découvert un grand nombre, du refuge souterrain en passant par le château renaissance plus imposant dans sa partie souterraine que ce qui nous est donné de voir à première vue de l’extérieur au village bien caché sous de vastes étendues de champs.

Restait cette hélice à la découverte de laquelle je vous convie.

J’ai tenté de faire court, pas facile !

L’Hélice terrestre est selon les propres mots de son inventeur « une sculpture épidermique » ou « une archi-sculpture », c’est donc une œuvre monumentale tout à fait surprenante qui invite le visiteur à se déplacer en son sein en faisant appel à tous ses sens.

Elle est l’œuvre de Jacques Warminski, angevin mais fils d’émigrés polonais, une origine qui lui valut une méfiance certaine de la population lorsqu’il entreprit de donner vie à son Hélice terrestre en rachetant ce qui restait du village d’Orbière.

Né en 1946, élève des Beaux Arts puis de l’École Boulle à Paris, c’est un artiste plasticien qui a exploré les nombreuses facettes de son Art.

Photographie, dessin, graphisme, sculpture… dès 1976 il se fait connaître en donnant vie à des œuvres éphémères toujours fondées sur des expériences sensorielles.

Fan de Rabelais, il en avait la corpulence et les appétits, un géant de 2 mètres, la découverte de certains de ses vêtements en exposition nous donnent une idée du personnage !

Décédé à l’âge de 50 ans en 1996, il est parti dans son Hélice !

L’Hélice terrestre a été pensée comme une structure élastique, s’il y a déformation à l’image du corps humain qui se modifie en apparence tout en restant lui-même qu’il soit assis, couché, debout ou roulé en boule, tous les volumes restent identiques.

Toute addition de matière répond à une soustraction de substance.

Mais d’abord présentons le site.

Le village de l’Orbière est un ensemble de huit habitations troglodytiques creusées dans le Tuffeau et organisées autour d’une cour et d’un puits. Remontant au XIIe siècle le village fut habité jusqu’en 1960. Il est à ce propos curieux de noter que cette date est la même pour bon nombre d’habitats de ce type, en Dordogne par exemple. C’est l’époque où les populations rurales migrent vers la ville, ses barres HLM, l’eau courante et l’électricité comme le chante Jean Ferrat.

Cinq familles y vécurent au début du XXe siècle, tisserand, couturier, cordonnier, boulanger et agriculteur, ce village comme les autres servit de refuge pendant la guerre de 100 ans.

Le tuffeau quant à lui, résulte du dépôt de sédiments à une époque où une mer chaude recouvrait toute la région. On y trouve de nombreux fossiles marins piégés il y a 100 millions d’années.

Œuvre majeure de Jacques Warminski, la création de l’Hélice terrestre couvre une période allant de 1988 à 1996.

C’est un amphithéâtre sculpté qui met en lien le monde souterrain des troglos avec le monde du dessus, celui des champs ! Tout se décline sous forme d’opposés. Le monde souterrain est sculpté de formes concaves, la partie extérieure est un monde de formes convexes sur lesquelles il est loisible de s’asseoir, se coucher…

Tout ce qui est évidé à l’intérieur a son pendant en volume à l’extérieur.

Creusés dans le tuffeau, cavités et tunnels sont eux-mêmes sculptés et tout est pensé pour nous inviter à solliciter nos cinq sens.

La sphère d’une forme parfaite se prête aux jeux de voix, à l’écoute, tandis que dans le trou noir le toucher est le seul sens nous permettant de nous orienter.

Quant à la vue, les jeux de lumière nous en mettent plein les yeux et la découverte des œuvres graphiques de Jacques Warminski nous confirme s’il en était besoin que ici rien n’est le fruit du hasard  !

Un petit film enfin pour les courageux, ceux qui ne cherchent pas ce qui va vite uniquement !

https://youtu.be/ZVhjFjKo3kU

Dominique

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25 mai 2023 4 25 /05 /mai /2023 15:34

Sur la route entre Perthus et Ibaňeta

Plein les mirettes !

Tout avait commencé dans la joie et la bonne humeur avec une halte dans le village de Penelles, capitale mondiale du Street Art, c’est ce qui se dit et ce n’est pas surfait !

En plus nous avons eu la chance d’arriver en pleine fiesta, le festival Gargar venait d’être ouvert. Fanfare, tapas, manifestations diverses, une animation peu commune régnait et partout des pékins déambulaient plan en main pour découvrir les peintures murales disséminées un peu partout dans le village mais aussi en pleine campagne, l’occasion de faire une jolie balade.

Début mai 137 peintures ornaient les murs de Penelles, lorsque le festival sera clos elles seront 16 de plus !

Ce « Festival de Murales y Arte Rural » a vu le jour en 2016 sous l’impulsion du maire de ce village qui petit à petit se dépeuplait. La culture comme moteur pour revitaliser un territoire, le pari a été gagné et le Street Art a ici ses lettres de noblesse.

Le logo du Festival Gargar représente un oiseau volant au sein d’un G, car Gargar est la déformation d’une espèce locale ailée en voie de disparition, le Ganga !

Nous avons passé un chouette moment à dénicher ces œuvres d’art qui se cachent partout !

Quel brio, nous avons affaire avec de grandes pointures, les jeux d’ombre, les reflets, la perspective… tout est parfait sans parler de l’imaginaire et des messages véhiculés !

Nous nous sommes régalées, c’est simple nous n’avions même plus faim et pourtant la visite terminée il était 14h30 bien sonnée !

A vous d’en profiter avec cette vidéo ! https://youtu.be/X2bVgyqljaM

Confiantes, ce voyage débutait parfaitement, nous avons filé, restaurées, vers notre seconde visite, Balaguer !

Nous avons laissé le fourgon dans un environnement plutôt dégradé, au bord du Sègre (celui-là même qui coule à Saillagouse) et gagné la vieille ville. Un petit air de Gênes en Italie en plus dévasté, le bâti n’avait rien de la luxuriance des anciens palais génois qui même décatis conservent leur élégance. Beaucoup d’ordures par terre, personne ou presque dans les rues sombres d’une étroitesse peu engageante. Pas de panneaux permettant de se diriger vers ce qui étaient nos buts, le Castell Formos entre autre que l’on voyait au loin, le centre historique… Balaguer est riche d’un passé remontant à l’occupation arabe mais des vestiges archéologiques attestent d’une culture plus ancienne encore. Le tout étant de savoir où diriger ses pas ! Nous avons quelque peu tournicoté et quelques gouttes bienvenues nous ont offert l’occasion de rebrousser chemin.

Nous avons retrouvé Ptibus et rapidement la campagne d’une aridité rappelant l’Afrique du Nord pour finalement atteindre avec pas mal d’avance notre halte nocturne à San Llorenç de Montgaï.

Nous avons retrouvé l’ambiance des campings, un terrain où tout était tiré au cordeau, pas d’herbe, du gravier et des arbres « sous surveillance ». Dans la partie résidentielle, c’était à frémir, du gazon synthétique partout et des mobile-homes au touche-touche. Côté intimité, zéro pointé, lorsque le voisin éternue tu t’enrhumes à côté !!!

Le camping étant à côté d’un lac né d’un barrage sur le Sègre, nous avons gagné longeant la rive le village dans un décor d’une splendeur sans pareil. Un cirque de falaises vertigineuses s’ouvrait sur des gorges qui, à notre retour en les suivant jusqu’au bout nous ramèneront chez nous par l’Andorre, la Cerdagne.

San Llorenç de Montgaï fut le lieu de résidence de notre lointain ancêtre, Neandertal.

Tout un circuit existe pour découvrir ses us et coutumes ainsi que son habitat, mais quant à savoir quand il est possible de le découvrir, mystère. J’ai mené de vaines recherches, je ne semble pas être la seule, nous nous sommes donc contentées de musarder jusqu’à ce qu’une bonne saucée nous face revenir dare dare. A peine revenues au camping, le soleil brillait, qu’à cela ne tienne nous sommes reparties.

La nuit fut chaude et bonne, nous rêvions à nos futures découvertes, Moncayo nous attendait !

Faites de doux rêves et à bientôt ! Dominique

 

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5 mai 2023 5 05 /05 /mai /2023 20:10

2e épisode

Quittant Sarlat nous visons Gourdon, maintes fois passées par là sans vraiment prendre le temps de nous y arrêter, nous n’hésitons pas et à peine arrivées, nous démarrons en grimpette. D’une manière générale, si le village est perché, nous visons le point le plus haut. Autant se fatiguer un bon coup pour mieux apprécier ensuite la visite. La petite ville est jolie et l’habitat est resté dans son jus, nous enfilons quelques ruelles et nous retrouvons devant une devanture où l’affichage interpelle et amuse.

La moustache est à l’honneur, je n’aurais jamais cru qu’il y avait une telle subtilité dans la manière de mettre en scène cet attribut masculin, « la Hipster » me plaît bien et je suis ravie d’avoir côtoyé de très près « la Mahatma », c’est exotique.

Nous sommes en pleine rigolade quand nous voici interpellées par un moustachu qui vient de sortir de la boutique. Derechef il nous invite à entrer car, dit-il, notre profil a retenu son attention. Curieuses, nous découvrons une librairie avec salon « écroulette » et coin percolateur.

Le tout est envahi d’objets hétéroclites notamment des projecteurs !!! Instantanément il nous annonce rechercher des femmes qui savent se définir non par rapport à l’homme mais par ce qui les anime. Ni suffragettes, ni féministes, des femmes libres qui s’accomplissent en donnant vie à leur intériorité.

Diantre !

Nous échangeons sur ce qui anime ceux qui font vivre ce lieu. Faire circuler les idées, donner la parole à ceux que l’on ne veut pas entendre, faire entendre les envies, les colères mais aussi les joies… tout cela nous parle.

Nous sommes à la « Bouquinerie » un lieu qui se définit comme « de diffusion de livres, de cartes, d'affiches et de films », une bibliothèque autonome (et déficitaire), la Libréthèque.

Si vous avez envie d’en savoir plus voici le lien vers leur site :

http://www.abceditions.net/

Un échange s’installe entre le maître des lieux et Frédé à propos de ses bouquins… car, est-ce un signe, nous sommes en fait au sein d’une maison d’édition associative !

Une jeune femme est présente, stagiaire en ce lieu, c’est après un burn-out qu’elle est arrivée là un jour de vent et de froidure. L’atmosphère l’a si bien réchauffée qu’elle est restée et met au service de la maison d’édition ses connaissances issues d’un autre monde, de son ancienne vie.

Mais tout est en lien.

D’ailleurs comment en douter quand subitement elle découvre que nous arrivons de Gorodka. Volubile elle nous parle de Pierre Shasmoukine qu’elle a bien connu.

Elle est lyrique et nous brosse un portrait de cet homme qui avait un talent certain pour repérer, attirer puis remettre en selle les paumés, les fracassés de la vie, leur redonnant un second souffle.

Il n’y a pas à dire nous suivons sans le savoir un chemin particulier que la vie a brossé pour nous !

Nous finissons par les quitter en nous promettant de rester en lien. Frédé va déjà faire parvenir certains de ses manuscrits, ceux dont les portraits de femmes pourraient correspondre à ce qu’ils recherchent !

Revenues au fourgon nous décidons de gagner l’Aveyron et plus spécialement Najac.

Outre que nous avions envie depuis longtemps de revoir ce village que nous n’avions pas vraiment eu le temps de découvrir lors d’un lointain passage, une rencontre, encore une, alors que nous faisions la queue à une station service nous a confirmées que cet arrêt faisait sens.

Une femme, dans nos âges, toute émue de découvrir « deux dames » dans un camion, des camping-caristes comme elle, nous a tuyautées sur l’aire de camping-car de Najac. En moins de deux, elle nous a indiqué les chemins de randos permettant d’accéder au village, diverses commodités et nous nous sommes séparées comme de vieilles copines.

Pour visiter Najac, il convient d’avoir le jarret ferme.

Parties des rives de l’Aveyron nous avons enfilé le GR et grimpé au plus haut, jusqu’au château.

Pour vérifier que nous avions bien retrouvé la forme, nous avons enfilé l’escalier à vis du donjon pour repérer de la plate-forme sommitale, tout en bas, le Ptibus sagement garé sur les bords de l’Aveyron.

La déambulation dans le village est sympa mais, il faut bien le dire, ressemble à celles que réservent ces villages médiévaux. Par contre nous sommes tombées sur une étonnante sculpture. Au début cela nous a fait pensé au « Pouce » de César, sauf que c’était une langue ! Une langue de deux ou trois mètres de haut sortant d’un mur, il paraît que c’est celle de Gargantua, soit !

Étrange en tout cas et… pas vraiment terrible. En fait je préfère les créations de Shasmoukine à cette œuvre de Didier Trenet qui apparemment ne fait pas l’unanimité. La maison du Gouverneur méritait mieux mais cela ne regarde que moi !

Mais Najac, c'est beau la nuit et d'autant plus chouette que nous étions aux premières loges !

Dominique

 

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 20:57

Le plus lorsque vous recevez des vacanciers est que, outre le plaisir de se retrouver, nous pouvons en profiter pour re découvrir son pays !

Si vous ne connaissez pas ce site surtout faites vous le plaisir de le découvrir, un petit coup de fil et hop ! le Monastir vous ouvre ses portes !

Nous avions eu l’occasion de découvrir ce site dans les années 70 et autant que je puisse m’en souvenir le site était plutôt ouvert à tous les vents et loin d’être en l’état où nous l’avons découvert aujourd’hui.

Si la datation du Monastir le fait remonter au XIe siècle, les fouilles effectuées récemment ont mis à jour des vestiges qui à l’heure actuelle ne sont pas identifiés, les archéologues penchent pour des thermes, ce qui répond à une logique certaine puisque le Monastir est connu pour être implanté sur le site d’une ancienne Villa romaine.

Par contre rien n’est venu confirmer lors des sondages archéologiques le passage de Charlemagne en ces lieux même si cela se dit et redit ! C’est à lui que nous devons, parait-il, le vocable « Camp » et l’existence du cours d’eau dit du Miracle, une source ayant jailli ici permettant à l’Empereur de restaurer ses forces et celles de son « ost », son armée comme cela se disait à cette époque !

Propriété privée depuis 1786 et resté dans la même famille, les Jaubert de Passa, jusqu’à nos jours, le Monastir recèle des merveilles architecturales à commencer par son cloître.

Marbre blanc de Céret et rose du Conflent, le Maître de Cabestany est passé par là.

Des mystères sans doute jamais élucidés, comme l’origine du portail de la chapelle, entourent le Monastir.

Des détails...

...laissent en effet penser qu’il pourrait provenir du Mas Deu de Trouillas, commanderie templière (https://templiers.org/mas-deu.html) quand à savoir qui sont les personnages du chapiteau historié… Constantin et Eléna son épouse ou Marie ?

Mystère et balle de golf ou boule de gomme, à vous de choisir !

Différentes manifestations manifestations sont organisées au Monastir, expositions, concerts entre autre... pour en être prévenu commencez par la phase visite et demandez à être inscrite sur le listing.

Alors si j’ai réussi à vous donner envie un petit coup de fil au 04 68 38 80 71 !

Dominique

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 20:43

Autant vous dire tout de suite que s’il est une forme d’Art qui ne me parle pas, c’est bien l’Art conceptuel !

Il y a quelque temps, lors de notre virée gardoise, nous avons découvert une exposition intitulée « Nature humaine ». En ce qui nous concerne, nous étions plutôt venues pour les collections permanentes qui recelait quelques œuvres de maîtres.

A peine arrivées un doute s’est mis à planer. Comment interpréter les paroles de l’hôtesse à l’accueil nous annonçant l’air gourmand que nous allions pouvoir découvrir UN tableau de Van Gogh !?

Nous avons commencé notre découverte plutôt indifférentes aux deux premières œuvres, le garçonnet et son chien, pourquoi pas ! pour recevoir un véritable choc en découvrant une femme affalée sur le sol !

Plutôt morbide comme vision, un coup d’œil au catalogue nous apprend qu’il s’agit d’une « mise en scène pour envisager le corps comme le lieu où remettre en question nos systèmes de perception culturellement construits » ( Gisèle Vienne) !!!

Diantre, nous n’avions rien compris, le pire étant que c’est allé de mal en pis.

Second choc en découvrant bien protégée derrière une vitrine une bouteille d’eau d’Evian remplie d’un liquide maronnasse et de lire «leur présentation, sous la cloche et sur des socles, vient souligner et prolonger le mythe de pureté construit par les marques. Détournés, ces objets de consommation nous interrogent sur notre propre marchandisation, les bouteilles devenant semblables à des corps sans identité » (Pamela Rosenkranz).

Nous pouffons et persévérons pour, au moins découvrir le fameux tableau de maître.

Euréka !

Tout seul dans une petite pièce, il me rassure. Au moins je peux éprouver une réelle émotion. L’un des surveillants a dû le comprendre, il nous colle aux basques, au cas où nous piquerions le tableau sans doute !

Notre visite s’accélère, le rythme vire à la visite à la japonaise !

Perplexité !

Nous enfilons les salles, retrouvons deux autres bouteilles d’eau, la dernière trônant dans une pièce noyée dans une lumière bleue très dure à supporter au niveau du confort visuel mais sensée « métamorphoser le lieu » !

Pourquoi pas ?!

L’idée de cette métamorphose et la bouteille sont de la même artiste, une artiste qui, dit-elle, « se propose de relier symboliquement la lumière bleue des vitraux de l’époque médiéval à celle de nos écrans actuels. L’environnement créé, chimérique et hautement artificiel, met à mal nos habitudes de visite et de perception ».

A ce stade nous flirtons avec l’apoplexie et c’est avec plaisir que nous avons réalisé que la visite était quasiment terminée.

La descente vivement exécutée, nous nous apprêtons à regagner la sortie lorsque j’avise le livre d’or chargé de collecter les impressions des visiteurs.

Je me suis lâchée, chose que ne m’étais jamais arrivé par le passé. Plagiant Jean-Pierre Bacri, en trois mots j’avais expédié la chose « enculage de mouche ».

Je sais il ne faut pas juger, je ne juge pas c’est juste mon constat !

Dominique

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 17:27

La Montagne de Sel est un phénomène naturel unique au monde et encore de nos jours elle grandit à mesure que la pluie l’érode.

Ses 120 mètres ne sont que la pointe d’un énorme diapir (type de formation salifère) de presque deux kilomètres de profondeur.

La visite de la Muntanya de sal dure une heure, on y accède en dévalant les montagnes de scories issues de l’exploitation, la balade découverte nous permet de nous enfoncer à 86 mètres en empruntant à la suite des mineurs un réseau de galeries offrant aux visiteurs un spectacle haut en couleurs et en saveur, à n’en pas douter !

Le spectacle des formes et des textures qu’offre le massif salin est d’une grande beauté. Aujourd’hui il nous est donné de visiter cette exploitation ainsi que la vieille enceinte minière devenue Parc culturel et témoignage vivant d’un pan de l’histoire de l’humanité !

A l’époque de la Pangée la zone du globe occupée par la région comprise entre Cardona, Suria et Manresa en Catalogne était recouverte par l’Océan Atlantique,

sans doute n’est-ce pas pour vous un scoop mais savez-vous que dans un nombre conséquent de millions d’années les continents européen, africain et asiatique auront fusionné (photo à l’appui).

Des sédiments s’y sont accumulés, l’eau s’y est retrouvée emprisonnée, la zone s’est asséchée. Le glissement et le chevauchement des plaques tectoniques européenne et ibérique ont piégé d’énormes quantité de sel. Chlorure de Sodium, Potassium, Potassium et Magnésium sont présents dans ce qui est dénommée « Conque de Cardona ».

Comme à Manresa et Suria l’extraction se fit d’abord à ciel ouvert, une exploitation qui a commencé dès le néolithique.

Le sel était une richesse fantastique tant pour les exploitants que les mineurs payés en sel ! Tel est là l’origine du terme salarié !

La mine de Cardona est la seule fournissant du Chlorure de Sodium, encore aujourd’hui subsiste une petite exploitation de sel blanc qui n’est toutefois pas destiné à l’alimentation humaine.

Dans les années 1920 l’exploitation au coeur de la mine par des galeries fut décidée. Le point le plus bas possible ayant été atteint (1300m sous terre), la fermeture de la mine fut décidée en 1990. Plus on descend en profondeur, plus la chaleur monte, atteignant 50° dans les galeries, les filons à cette profondeur étant horizontaux, le fond de la conque quasiment atteint, la ventilation des galeries étaient devenue impossible ! C’est l’érection des Pyrénées qui est à l’origine de l’inclinaison des filons de sel, une pression que ne s’est pas fait sentir en profondeur. En 1923 un nouveau projet industriel mené par Paul Floquet, un français, imposa la nécessité de faire appel à plus de manœuvres. On fit appel à des personnes émanant de régions de traditions minières : Murcia, Almeria, Huelva, Païs Vasco et Asturias. Dans les années 30 pour répondre à l’expansion de la mine, des travailleurs venant d’Andalousia, d’Extremadur vinrent se joindre à ceux déjà installés. Le flux migratoire reprit après la guerre civile, des mouvements ouvriers obligèrent la direction de l’entreprise à s’occuper du problème des logements. Trois colonies se développèrent autour du centre ville, Arqiers, Manuela et Aramburu dotées d’une chapelle, de commerces, d’écoles, ce sont les femmes qui ont constitué la colonne vertébrale de cette société.

Au fil des ans les conditions d’extraction évoluèrent, un tapis roulant de 5000 mètres de long se substitua aux wagonnets et s’il n’y avait à redouter les coups de grisou, la pollution générée par les engins mécaniques (charbon, gasoil, poussière des explosions), la corrosion dûe au sel en faisait un travail dangereux, 80 morts en 60 ans.

Aujourd’hui la mine est fermée et les galeries les plus profondes petit à petit sont ennoyées naturellement, quant aux autres elles toutes appelées à se resserrer sur elles-même sous l’effet de la pression des roches.

Voilà vous savez tout ! Do

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26 novembre 2019 2 26 /11 /novembre /2019 17:46

Voilà une visite que nous ne sommes pas prêtes d’oublier. Tous les qualificatifs peuvent y passer, merveilleux, magique, grandiose, sublime … un régal pour les yeux mais aussi pour les oreilles, un baume pour le coeur qui n’en finissait pas de chavirer d’émotion.

Après n’avoir pu honorer nos réservations en octobre, l’opportunité nous étant offerte de retrouver ma « plus vieille copine d’enfance » en Avignon nous avons eu la chance de pouvoir, enfin, découvrir ces fameuses Carrières de Lumière.

Au XIXe siècle le développement industriel imposa la construction de nombreux bâtiments signant le coût d’envoi de l’exploitation de la pierre des Baux, une roche calcaire riche en fossiles marins et vieille de quelques 20 millions d’années.

La carrière des Grands Fonds venait de prendre du service pour ne fermer qu’en 1935, l’apparition de matériaux d’un moindre coût entraînant un déclin de la demande.

Petites nous nous y étions baladées, c’était en 1961 et grâce à Cocteau la carrière doucement se réveillait.

C’est en partie dans ces lieux que fut tourné le « Testament d’Orphée », son testament ! Pour la première fois les carrières servaient de décor au monde artistique. Le cinéma, la peinture, la musique, la littérature, la danse leur donnaient leurs lettres de noblesse ... Aznavour, Picasso, Françoise Sagan, Jean Marais, Serge Lifar et tant d’autres !

Le ton était donné et dès 1977 des spectacles audiovisuels ont animé ce que l’on a commencé à connaître sous le vocable de Cathédrale de Lumière.

Depuis 2012 la carrière des Grands Fonds est devenue un centre d’art numérique selon le concept AMIEX (Art et music Immersive Expérience) et offre une immersion en musique dans l’oeuvre d’artistes plasticiens tels Renoir, Chagall, Klimt, Michel Ange …

Cette année Van Gogh est à l’honneur, l’an prochain ce sera Dali et mon petit doigt le dit que nous y ferons sans doute un tour, de toute façon nous avons repéré plein de randos dans les Alpilles, ces Alpilles qui ont tant charmé notre enfance.

En attendant si une petite mise en bouche vous tente, un clic !

Evidemment c’est un peu long mis comment réduire un tel enchantement à peau de chagrin ? 

https://www.youtube.com/watch?v=8m92JRminy4

Par contre, attention, il y fait froid ! Do

 

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 20:23

A quelques encablures de Roses et non loin de Cadaquès se niche en surplomb de El Port de la Selva un pur joyau architectural, le monastère San Pere de Rodes.

L’histoire de ce monastère nous fait remonter aux origines de la chrétienté et très précisément au sac de Rome, celui de la fin du Ve siècle. A cette époque afin de soustraire les reliques de l’apôtre Pierre aux appétits des barbares quelques hommes prirent la mer et vogue la galère … c’est ainsi qu’ils accostèrent quelque temps plus tard sur la côte non loin de ce qui est aujourd’hui El port de la Selva et cheminèrent jusqu’à trouver un lieu propice où mettre les reliques de St Pierre en sécurité, depuis on a oublié où elles étaient, ballot. La présence d’une source fut pour eux le signe d’avoir trouvé le lieu idéal doté par la suite d’un sanctuaire à l’instigation du pape Boniface IV. Historiquement parlant les premières traces écrites attestant de la présence d’un sanctuaire date IXe siècle néanmoins des fouilles ont mis à jour des vestiges datés du Ve siècle prouvant que la légende repose sur du réel !

Ce monastère bénédictin atteignit sa pleine magnificence au XIIe siècle.

Lieu de pèlerinage de toute l’Europe comme l’atteste les déambulatoires autour du Chœur, il commença à décliner au XVIIe siècle pour être abandonné au XVIIIe.

Nous connaissons ces lieux depuis une bonne trentaine d’années et chaque visite est une redécouverte. D’importants travaux de restauration mais aussi des campagnes de fouilles et de mises en valeur du site font que chacune de nos visites est un enchantement. Aujourd’hui outre l’abbatiale d’une grandeur époustouflante, il est possible de cheminer dans le temps pour comprendre comment le monument a évolué et imaginer sans peine ce que fut la vie des moines en ces lieux qui connurent le Maître de Cabestany !

Une restauration magistrale comme bien souvent c’est le cas en Catalogne.

Doté de murailles crénelées, de contreforts imposants et de tours de défense le monastère abritait à la fois les moines mais aussi une population laborieuse occupée à l’entretien des lieux mais aussi des jardins, celliers, du logis de l’Abbé, de l’hôpital des Pèlerins …

Visiter San Pere de Rodes impose de passer un bon bout de temps sur les lieux car ce n’est pas le seul site d’importance. Perché sur un éperon le Castel San Salvador de Verdera date approximativement de la même période que le monastère auquel il a toujours été très lié.

Les ruines sont importantes et pour le visiter il faut avoir le jarret ferme, ne pas être sujet au vertige et ne pas s’y aventurer les jours de vent. Autant dire que ce vendredi 1er novembre ce n’était pas le top. 

https://youtu.be/ejrJs3K4gxo

Vent, nuages nous ont quelque peu compliqué l’ascension mais ce n’est pas grave, nous reviendrons pour y musarder plus à l’aise et découvrir les restes de sa chapelle.

Autre lieu emblématique, le village de Santa Creu de Rodes.

Installé autour de son église Santa Elena il n’offre à la vue aujourd’hui que les soubassements de ses maisons et deux magnifiques portes défensives.

Impossible de ne pas le traverser pour se rendre au monastère, toutes les voies y convergeaient. Doté d’un marché hebdomadaire le village a grandi au fil des siècles et aujourd’hui il est possible de deviner les traces des habitations hors les murs. Ce qui est quasiment certain c’est que son déclin est contemporain de celui du monastère. Les raids des pirates qui sillonnaient la Méditerranée ont eu raison de l’un comme de l’autre.

Vibratoirement ce lieu est exceptionnel et je trouve frappant de constater que ces trois sites dotés chacun d’une église dessinent un triangle d’une régularité parfaite !

De toute façon toute la région est exceptionnelle, il n’y a pas un chemin qui emprunte un itinéraire permettant de découvrir, un mégalithe, une chapelle, une source !

Après avoir lu avec délectation « L’énergie des lieux sacrés » de Thierry Gauthier il est évident que cette région est vibratoirement très ressourçante, ça vibre très haut.

Un conseil donc, si vous avez du vague à l’âme, un coup de pompe, besoin de recharger vos batteries et que vous aimez les vieilles pierres et marcher, voilà où aller !

En plus le tarif des visites est modique, il y a même des tarifs pour seniors et seul la visite du monastère est payante, tout est hyper bien organisé, parkings à chiens,

lieu de pique-nique agréable, vaste (à moins que vous ne préfériez le restaurant du monastère),

des sentiers et des panneaux partout.

Bon, c’est la Catalogne, quoi !

Pour finir ne manquez pas en redescendant d'aller faire un petit tour au délicieux village de El Vall de Santa Creu !

Dominique

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