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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 20:49

Il y a presque 30 ans, c’était l’été, nous assistions à une représentation au Bolshoi. Il faisait beau et chaud sur Moscou, pas du tout comme aujourd’hui où la neige tombe.

Que signifient, allez-vous penser, de tels propos ?

Simplement que nous venons d’assister à une représentation du Bolshoi : Casse-noisette.

Un régal !

nutcracker01.jpgUn spectacle d’excellence, un joli conte de Noël que, vu l’air du temps, certains qualifieraient peut-être de poussièreux mais qui nous a fait rêver : entrechats, déboulés, sauts de biche, fouettés …

Et bien sûr, la musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski.

Bon, enfin, je ne vais pas vous laisser penser que nous pratiquons le voyage extracorporel ou la lévitation ou …

Si nous avons pu assister à cette prestation c’est parce que Perpignan, n’est pas du tout le « trou du cul » du monde, même que nous avons la FNAC, alors !

Nous avons à notre portée les spectacles du Métropolitan Opéra, du Bolshoi ou de l’Opéra de Paris et nous en profitons, comme ce fut le cas ce soir.

Pour finir, je voudrais juste vous parler d’un superbe livre : Le Tribunal d’honneur de Dominique Fernandez. Ce faisant je ne suis pas hors sujet, le personnage central de cet ouvrage est Tchaïkovski.

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La langue est belle, comme toujours, et nous restitue Saint-Pétersbourg à l’époque du tsar Alexandre III. Officiellement Tchaïkovski est décédé du choléra, officieusement il a été suicidé pour satisfaire l’hypocrisie de la société mondaine de l’époque.

Thèse officielle ou thèse officieuse, le mystère reste entier, mais ce qui est sûre c’est que la haine de l’autre, le refus de la différence, l’intolérance, le racisme, quoi ! nous prive toujours de ce que l’autre peut nous offrir de meilleur. Mais je ne vous en dirai pas plus, à vous de découvrir ce livre qui ne saura que vous donner du plaisir.

Do 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 18:19

Comme cela nous arrive tout de même assez souvent, hier matin, nous avons pris la route du Conflent. Il faut avouer toutefois que nous choisissons en général des journées où la météo s’annonce clémente pour « monter ». Mais cette fois, nous avions une raison particulière de gagner les hauts cantons : un rendez-vous au marché de Noël de Saillagouse avec Jane Russilly, notre fournisseur officiel de miel, auprès de qui nous avions passé notre commande annuelle. Sans cette obligation, il n’est pas certain que nous soyons allées jusque là, compte-tenu de la grisaille qui envahissait les sommets et de la météo qui annonçait de la neige ! Pourtant, nous aurions eu tort !

Parties sans chaînes, après avoir vu à Prades que pour aller vers Fontpédrouse et Andorre, les équipements spéciaux étaient obligatoires (entendons « dans le coffre, au cas où… » évidemment !), nous avons tout de même fait quelques concessions à la prudence en nous arrêtant au super U. Le rayon « chaînes » était surbooké : tout le monde en voulait ! C’est comme ça qu’on fait des affaires…

A vrai dire, quelque chose nous disait que c’était superflu ; mais ça servira bien un jour… Ou peut-être jamais ? Chaque fois que nous changeons de voiture, nous achetons une nouvelle paire de chaînes ; impossible à revendre, évidemment. Notre collection augmente lentement et la plupart des boîtiers n’a jamais été ouvert. On a dû nous jeter un sort.

Après cette halte, nous repartons à l’assaut du macadam… A Olette, les flocons font leur apparition ; ça nous fait toujours le même effet ; c’est comme un cadeau du ciel… A Fontpédrouse, un léger duvet blanc couvre les bas-côtés… Rien sur la route. Passé le village, dans un tournant en épingle à cheveux, un panneau annonce une aire de chaînage et là… Stupeur, incrédulité : une petite dizaine de voitures est arrêtée… Les automobilistes s'affairent autour. Mais que font-ils ? Ils ne chaînent pas quand-même… Non... 

Mais si !!! J’y crois pas ! Un peu plus loin, carrément arrêtés sur la route, obligeant à des dépassements périlleux, d’autres en font autant.

A partir de là, alors qu’il n’y a toujours rien sur la route (elle est mouillée, quoi… voyez plutôtDSCN7042.JPG) nous doublons des véhicules chaînées qui avance à 20 km/h… Les camping-cars ont mis leur « chaussettes » (ils ne doivent pas savoir que ça ne tient pas le coup si la route n’est pas suffisamment enneigée ; elles ne vont pas faire long feu).

Mais voilà : parce qu’il est écrit que les équipements spéciaux sont obligatoires et qu’il est indiqué, ici et là « aire de chaînage », parce qu’il tombe quatre flocons, les gens s’arrêtent et chaînent. Peu importe l’état de la route.

Constat funeste. Sommes-nous devenus assistés à ce point que toute jugeote nous ait quitté ? Ne sommes-nous plus capables d’analyser une situation pour y adapter le comportement adéquat ? Qu’est-ce qui nous rend si mouton ? La météo avec ses alertes multiples, la télé avec ses rabâchages sur les naufragés de la route chaque fois qu’un épisode neigeux est signalé ? Nous avons complètement perdu le contact avec la nature (la preuve: nous ne supportons plus qu'il fasse froid en hiver et chaud en été!) et nous ne savons plus évaluer le danger par nous-mêmes ; nous ne savons plus qu’écouter ceux qui « disent, qui savent, qui informent, qui recommandent »… Mais nous avons pu voir hier qu’un excès de prudence pouvait s’avérer dangereux. Si au moins, ils étaient capables d'appliquer les recommandations routières au pied de la lettre en toute circonstance !

Les séjours en montagne, la conduite sur neige, nous connaissons, même si nous ne sommes pas natives des hauts cantons. Pourtant, nous avons rarement chaîné ; nous avons toujours entendu dire que le port de chaînes ne se justifie que si la route est déjà bien enneigée (au moins cinq centimètres), que conduire avec des chaînes sur le bitume est mauvais pour la mécanique et pour les pneus, et qu’il suffit d’adapter sa conduite en évitant de freiner ou d’accélérer brutalement. Nous avons donc estimé qu’il n’était pas nécessaire de chaîner et nous sommes passées sans problème, tout comme les quelques autres moutons noirs qui ont continué à pneu nu !

Et voilà ce qui nous fait peur, aujourd’hui : ces comportements de masse d’où toute logique, tout bon sens, sont absents. Pas la fin du monde du 21 décembre. Ou plutôt si… Ce que nous craignons ce jour là, c’est une grosse explosion de conneries et nous éviterons la foule en prenant un bain de nature.

Thalès, Pythagore, Cléobule et autres grands sages de l’humanité, réveillez-vous… Ils sont devenus fous !

 Mais que cela ne nous empêche pas de vous faire partager la magie d’une belle journée d’hiver en Cerdagne avec ces quelques photos… Une petite rando qui nous a bien réconfortées après la bousculade du marché de Noël ! Quand même, ça valait le coup… FredoLlo-Chapelle-San-Feliu--1-.JPG

Le Sègre, dans les gorges, à LloLlo-Chapelle-San-Feliu--5-.JPG

 Andorre, au loin...Llo-Chapelle-San-Feliu--7-.JPG

En approche de la chapelle San FéliuLlo-Chapelle-San-Feliu--10-.JPG

 San Feliu

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 17:57

Lors de notre balade en pays grassois, nous avons retrouvé avec bonheur notre village coup de foudre : Cipières.

Le village est implanté au cœur d’un massif calcaire. L’érosion de l’eau, le gaz carbonique, le climat ont modelé un relief particulier, dolines et gouffres truffent cette région.

Le but de la rando était d’atteindre le rebord du plateau de Calern et un observatoire astronomique. De là on surplombe la plaine de Caussols, le massif du Mercantour, les Alpes, la baie de Cannes …

Cipieres-cerga.JPG

Je ne vous donnerai pas le détail du trajet, le topoguide est disponible dans tous les offices de tourisme. Il est assez approximatif, nous n’avons jamais trouvé le trajet du retour à la hauteur du gouffre des Baudillouns. Si vous allez à Cipières, vous ferez peut-être comme nous, l’aller et retour par le même chemin, mais cela ne vous empêchera pas de goutter le paysage.

Emerveillé vous découvrirez que bien qu’à près de 1300 mètres d’altitude vous foulez le fond de la mer …

Et grâce à qui ?

Au plissement alpin.

Tout ce qui gisait au fond de la mer s’est retrouvé à l’air libre. Les sédiments qui emprisonnaient depuis des siècles coquillages et animaux divers, à la faveur de l’érosion, libèrent ces trésors fossilisés petit à petit pour le bonheur des amateurs. Nous avons, en peu de temps, repéré de nombreux coquillages et même un morceau d’ammonite.

N’ayant pas (encore) le matériel « ad hoc » pour la sortir de sa gangue, nous ne pouvons vous donner plus de précision la concernant.

Ammonites-en-folie.JPG

Les ammonites étaient des mollusques céphalopodes qui affichaient une ressemblance certaine avec le nautile. Au fil du temps, leur coquille a évolué tant au niveau de l’enroulement  qu’en matière de décor, les deux devenant extravagants. Je n’ai retenu qu’un nom d’ammonite et un seul : L’ammonite persillée !

Sans doute en lien avec mon goût immodéré pour les escargots bourgogne au beurre persillé !

Hum ! Ceux de Marcel, quel délice !

Mais l’ammonite n’est pas que persillée et si je n’ai pas l’intention de dresser l’inventaire de toutes ces bestioles sachez simplement que peu avant leur extinction elles arboraient des formes extravagantes. Est-ce ce qui a précipité leur fin ? Mystère et balle de golf !

Mais si vous avez envie de rigoler un coup, c’est justement sur l’arrière pays grassois (ou cannois) qu’il faut aller les découvrir et précisément à Saint Césaire sur Siagne. Les murs des habitations leur servent de faire valoir et il y a des spécimens épatants.

Pour en revenir à notre rando, tout s’est révélé étonnant.

Le gouffre des Baudillouns par exemple : un abîme de 80 mètres puis des galeries qui descendent jusqu’à -433 mètres. L’eau en s’infiltrant dans les crevasses du calcaire a donné naissance à un incroyable réseau souterrain et par endroit l’eau affleure pour le plus grand bonheur des bergers et de leurs troupeaux. En pleine nature, loin de tout, on découvre des puits savamment maçonnés, il faut dire que les pierres ne manquent pas. Ailleurs l’eau est là, à hauteur d’homme et il n’y a même pas à se pencher pour venir s’y désaltérer.

Cipieres-puits.JPGDans cet incroyable endroit, où l’on ne croise quasiment personne, l’homme a marqué la terre de son empreinte. De multiples champs enclos de murets ont jadis été cultivés, les chemins de la transhumance sont dallés et partout de gigantesques « clapiers* » attestent du travail de titan réalisés par les villageois pour tirer profit de ce pays aujourd’hui aride.

Cipieres-dalles.JPG

Si de nos jours il n’y a plus aucune culture, autrefois les multiples parcelles produisaient lentilles, blé, pois chiche faisant de Cipières le grenier de Grasse. Les bergers, toujours présents, ont construits de splendides bories où ils vivaient pendant l’estive.

Borie-de-Pons-Cipieres-m-copie-1.JPG

Dans ce magnifique paysage, la nature s’est adaptée au relief et aux sols. Les arbres sont cantonnés dans les petits vallons et partout ailleurs la rocaille est piquetée d’arbustes rabougris et de lavande sauvage (et non du lavandin). A ce propos, savez-vous qu’il y a peu, bien que poussant partout à l’état naturel, les paysans n’avaient pas le droit de la récolter ?

En 1800, sous le Consulat, l’autonomie municipale ayant été instaurée, pour assurer la gestion des biens urbains et ruraux, les municipalités vendaient aux enchères l’exploitation des terres, pourtant biens communs, à des concessionnaires seuls autorisés à récolter ce que la Nature offrait.

Ramasser les glands, la ramé étaient interdits aux paysans tout comme récolter les truffes, cueillir la lavande et autres plantes sauvages.

Il a fallu attendre le début du XXè siècle pour que les choses évoluent et la cueillette n’est complètement libre que depuis 1945 !

Et maintenant, au pire on détruit, au moins pire on laisse aller à vau-l’eau !

Do

*gigantesque tas de pierres récupérées pour rendre les terrains propres à la culture 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 16:13

LES ANNÉES

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Annie ERNAUX

(Ed. Gallimard, Paris, 2008)

 

 

   

Annie Ernaux elle-même définit ce livre comme une « autobiographie impersonnelle et collective » et c’est tellement juste.

Ce sont 60 années d’histoire française, sociologique, politique, mêlées à des souvenirs personnels qui se dévoilent dans ce livre ; parfois j’ai même eu le sentiment de lire le récit de ma propre vie (tout en n’étant pas de sa génération - Annie Ernaux est née en 1940 -, comme elle me semble proche !).

Dans une interview, lors de la sortie du livre, elle déclarait : « On ne sait pas qui on est, mais on peut le saisir à travers l'histoire, les époques. Moi, je suis faite de mes époques successives. » 

Le livre a un côté « proustien » (construit en boucle, le temps perdu/le temps retrouvé). Au début de son récit, A. Ernaux nous raconte les déjeuners familiaux du dimanche qu’elle exècre pour, sur la fin du livre, quand elle reçoit ses deux fils et leurs compagnes les dimanches où ils sont libres, trouver ces moments désuets mais délicieux ; elle est passée de l’autre côté.

En moins de 250 pages on mesure l’incroyable bouleversement de notre société, les verrous qui sautent après 1968. Films, publicités, slogans, chansons, évènements petits ou grands ponctuent ce récit pour nous faire revivre ces années si proches, si lointaines, ce sont nos « madeleines », nos délicieuses madeleines.

La vie, le temps s’écoule de l’espoir du Grand Soir aux petits matins blêmes, c’est cela « Les années », une lecture dont on ne sort pas indemne. Vous l’aurez compris, ce livre m’a remuée au plus profond.

Mi

 

 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 19:47

Aujourd'hui le soleil a brillé par son absence jusqu'à son coucher et là !!!!

Nous en avons pris plein les yeux.

Je vous laisse admirer.

Bonne soiréecouchant-28nov2012--2----Copie.JPG

Le Neulos

Neulos-28nov2012---Copie.JPG

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 19:39

Nous sommes revenues il y a peu d’une balade de quelques jours en pays Grassois et ce ne fut encore une fois que du bonheur. Des randos à couper le souffle, j’y reviendrai, et du tourisme dans des villages hyper connus.

Saint Paul de Vence, par exemple.

St-Paul-de-Vence--2-.JPG

Déjà nous y sommes arrivées au couchant, autant dire que les teintes étaient glorieuses même la « Grosse Dame » qui nous accueille à l’entrée du village a réussi à me paraître belle, c’est dire !

St-Paul-de-Vence--1-.JPG

Enfin, vous vous aimez peut-être !

Au hasard des rues, nous avons bien croisé quelques snobinardes à la bouche en cul de poule parlant haut et fort pour faire admirer leur culture, certes, mais cela n’a pas atténué la magie de la visite.

Le village n’a rien apparemment d’un endroit où il fait bon vivre car les galeries d’Art sont omniprésentes et les commerces de bouche absents, mais il y a plein de surprises partout. Je vais juste vous livrer nos coups de foudre.

Après avoir franchi la porte fortifiée, une galerie a attiré notre attention. Bruno Catalano s’y expose et vraiment ses œuvres sont épatantes et interpellent, comme dirait les enfants TRES BEAUCOUP.

 catalano-black-man-bruno-catalano.jpg

Sans avoir trop creusé la question je résumerai ma présentation de l’artiste en vous disant que le thème du voyage semble obsessionnel chez lui et que l’un de ses buts est d’amener celui qui croise ses œuvres à se détacher de l’élément Terre pour jouer avec le souffle, la légèreté.

Moi, ses corps « à trous » qui s’interpénètrent, laissent passer la lumière, la vie et stimulent l’imaginaire, m’ont fascinée.

St-Paul-de-Vence-catalano.JPG

 Ensuite alors que nous contemplions le panorama à la faveur d’une échappée au-dessus d’une calade vertigineuse, quelle ne fut pas notre surprise d’y découvrir un corps flottant comme en apesanteur dans une grande béatitude.

St-Paul-de-Vence-serein-1.JPG

 Son créateur l’appelle « L’homme serein », c’est vrai qu’il ferait presque envie !

St-Paul-de-Vence-serein-2.JPG

 Nicolas Lavarenne, c’est son nom, expose un peu partout dans le monde et si vous êtes intéressé vous pouvez cliquer sur le lien suivant.

http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/01/article_0006.html

A Saint Paul, une galerie présente ses œuvres, stupéfiant. Des bonhommes haut perchés, sur 3 perches !

St-Paul-de-Vence-lavarenne-copie-2.JPG

La symbolique m’échappe mais je n’ai pas cherché, je me suis juste laissée porter par le plaisir.

A vous de vous régaler.

Ou pas, après tout !

Et si vous n’aimez pas avoir à franchir le seuil d’une galerie, pas de problème, au hasard des rues il y a plein de jolies surprises, comme cet arbre.

St-Paul-de-Vence-l-arbre.JPG

En quittant le village nous étions encore sous le charme et tout imprégnées d’une délicieuse odeur de feu de bois. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, si la Côte d’Azur est surpeuplée, la Nature est quand même très présente et le panorama sur la baie de Cannes et L’Esterel était noyé par les feux allumés dans les oliveraies.

St-Paul-de-Vence-esterel.JPG

Do

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 20:12

Nous avons vu dans l’article précédent sur la Loi d’attraction que chacun de nous a la possibilité, par la force de la pensée, d’attirer à lui ce qu’il désire, tout cela parce que lorsque nous émettons un désir, nous émettons une fréquence …

Ceci devient notre ordre !

attraction-magnetique.gif

La Loi d’attraction marche consciemment ou inconsciemment et fonctionne pour tout le monde. Il y a attraction magnétique : « ce que vous voulez, vous veut …»

Bon évidemment cela parait simple et magique mais il n’en est rien.

« Une pensée est « une chose » qui émet des particules physiques d’attraction. » Ce n’est pas moi qui le dit mais Einstein.

Lorsque l’on a un désir vif de quelque chose, l’univers peut créer ce que nous demandons en affectant littéralement des variables, en changeant l’ordre des choses.

Par contre que le doute s’installe et cela produit une émission contre productive.

Le doute est le résultat du « Comment », or le comment est sans importance puisqu’il n’y a pas d’explication potentionnellement rationnelle à cette situation. Les choses arrivent petit à petit, par enchaînement, en fonction des vibrations émises et reçues par l’univers qui pourra nous offrir le meilleur.

Mais attention, il faut se méfier des pensées négatives que l’on a (ou que l’on a pu avoir même il y a longtemps). Si l’on continue de se focaliser dessus même en la refusant (lorsque l’on ressasse un truc du genre : je ne veux plus entendre parler de …), cette pensée se concrétisera car c’est ce que l’on a émis à notre corps défendant et cela a affecté l’univers !

Positif ou négatif tout ce que l’on émet, nous revient.

Pour en revenir à nos désirs et pour qu’ils deviennent réalité, il y a des contraintes à respecter, un protocole !

  • Commencer par penser « positif », envisager le bon côté des choses et ne pas se laisser envahir par le négatif y compris celui des autres.
  • Être conscient que ce qui constitue le « corps » de notre désir ne doit pas être construit sur du négatif ; les mots qui expriment nos désirs doivent être choisis avec soin sans renvoyer à ce que l’on ne veut pas. Par exemple, ne pas dire « J’aimerais en finir avec mes problèmes de dos et ne plus souffrir ». Ce type d’émission est plutôt mauvais parce que mettant en avant du négatif. Ce qui est renvoyé comme vibrations ne peut apporter une quelconque amélioration. Par contre si l’on formule « Même si je ne sais pas comment, je suis pourtant certain(e) que l’on va trouver une solution et sous peu je trotterai comme un cabri ». Là, c’est la bonne voie. Le « même si » est là pour laisser carte blanche à « l’Univers » d’apporter la réponse la plus appropriée à votre cas, car le mal de dos pourrait fort bien avoir une autre cause non envisagée ! Des pieds plats par exemple !
  • Il est important de savoir se détacher du passé car les expériences ou circonstances qui nous ont affectés même il y a longtemps, nous donnent toujours les mêmes ressentis et interfèrent sur nos désirs du présent … on obtient ce à quoi on pense le plus souvent, consciemment ou inconsciemment. Les informations négatives que les médias de tout poil nous assènent ont des conséquences identiques à ce qui a été relaté plus haut pour la simple raison que, si l’on a déjà du mal à gérer ses propres problèmes, pourquoi se laisser affecter par ceux des autres, sur lesquels nous n’avons aucune prise ?

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  • Définir son rêve, savoir clairement ce que l’on veut et surtout avoir toujours comme but de se sentir (juste un peu) mieux sont enfin les clés pour atteindre son but. Se sentir bien a de multiples déclinaisons mais c’est avant tout savoir que l’on va vers quelque chose qui nous porte.
  • Enfin il faut avoir un désir ardent pour sa réussite  et y croire. Imaginer, voir, sentir se matérialiser ce désir au point de le ressentir comme un fait acquis, est gage de réussite … forcer le destin !

 

Nous sommes les créateurs de notre vie et nous devons en prendre la responsabilité à 100%. Responsable mais pas victime !

Nos désirs nous rendent le pouvoir de décider de notre vie, de reprendre le contrôle de soi.

Ce point est d’ailleurs important, à tel point que les décideurs de tous temps en ont joué. Laisser croire à certains qu’ils sont victimes, revient à leur faire croire qu’ils n’ont aucun pouvoir, aucun contrôle pour changer. C’est une forme d’asservissement dans laquelle la Démagogie nous enferme. Par contre, donner ou rendre aux personnes le pouvoir de créer et la responsabilité de leurs actes, leur permet de se libérer et de vivre ce qu’ils veulent.

Et si on ne nous le donne pas, il faut le prendre !

Avec tout cela, la vie devrait avoir un peu plus de zest, du peps !

Do

 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 16:46

LA HONTE

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Annie ERNAUX

(Ed. Gallimard, Paris, 1997)

 

En 1952, Annie Ernaux a 12 ans. Le livre raconte cette année là, l’année de ses 12 ans, année où elle découvre la honte.

Annie Ernaux a écrit ce livre autobiographique à l’âge de 56 ans.

 

Un dimanche de juin 1952, après une dispute conjugale, son père essaie de tuer sa femme. Ses parents, d’anciens ouvriers tiennent à présent une épicerie-buvette à Yvetot. Leur fille découvre l’humiliation liée à un milieu social peu élevé qu’elle vit comme « une honte ».

Une mère bigote, un père non croyant, sans culture ni éducation avec lequel elle participe à un voyage organisé à Lourdes, tout cela engendre chez elle des sentiments de honte, de dévalorisation.

Comme une thérapie, à l’aide de photos, d’articles de journaux, d’émissions de radio et de toutes ces « petites choses du quotidien » qui forment les souvenirs, liés à cette année, avec une écriture très simple et des mots ordinaires elle décortique cette année et traduit bien ce qu’elle a ressenti.

"J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé à ma douzième année."  dit-elle.

Dans une interview récente à la question « Vous sentez-vous « traître » à votre classe ? » Annie Ernaux, écrivain engagée, marxiste et féministe, répondait : « Je vais pas dire que je me sens traître, mais j’ai tout de suite conscience qu’il y a des mondes ennemis, des classes sociales, qu’il y a de la liberté d’un côté et de l’aliénation de l’autre. Oui, j’ose employer ce terme marxiste, et on va pas me la faire « Mais non, il est très heureux cet homme qui fait des choses de ses mains. »

La honte sociale, elle s’en est vengée en écrivant : écrire ce n’était pas un désir, mais une volonté.

 

C’est un petit livre poignant que nous livre l’auteur et des sentiments  ambigus que chacun peut avoir ressenti un jour ; ce livre m’a beaucoup touchée, c’est une invitation à l’introspection.

 

 Mi

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 20:35

Voici mon petit dernier, « l’Envol ».

J’aurai pu tout aussi bien l’appeler « Pomme de discorde » mais cela n’aurait pas collé avec ce que j’avais cherché à exprimer. Tout au plus aurait-ce été le reflet de ce qui a présidé aux derniers instants de sa gestation.

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Ne croyez pas que je me la joue à l’instar des plus grands !

Mon but : restituer l’atmosphère de ce moment particulier qu’est la sortie du nid de l’enfant, lorsque chacun se met à regarder dans une direction qui lui est propre.

Les linges ne symbolisent pas mes années d’enfance à la blanchisserie, ils sont juste là pour faire sentir le souffle de la vie qui passe. J’ai choisi de travailler avec les couleurs qui composent la Lumière, que j’ai ensuite décliné de différentes manières.

Chaque tableau m’en apprend un peu plus principalement en matière de composition. Celui-ci manquait de cohésion, ne sonnait pas vrai, le regard s’échappait, sortait du cadre.

Fâcheux !

Frédo a fait une suggestion. Normal ! Je relis ses bouquins, elle me fait part de son ressenti …

La nana a tourné la tête … le tableau a retrouvé de l’unité.

En jouant ensuite sur la profondeur de champ : suggérer un cheminement au regard vers des lointains que l’enfant cherchera à atteindre, la scène me parlait enfin !

Voilà, j’espère qu’il vous plaira et même si ce n’est pas celui qui me transporte le plus, mais c’est premier vol en solo !

Do

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 20:56

« L’homme peut accomplir tout ce que son esprit peut concevoir et croire ».

Et tout cela, grâce au cerveau !

Les premiers à avoir mis en évidence ce que cet organe a d’extraordinaire s’appellent Einstein et Edison : le cerveau peut créer n’importe quelle fréquence et l’émettre, quelles que soient la puissance et la durée de l’émission, il peut aussi en recevoir. Qui plus est, aucun émetteur-récepteur n’atteint sa puissance sur la Planète Terre. 

Les fréquences cérébrales ne s’apparentent pas aux ondes radios ; aucun obstacle ne les affecte, elles traversent toutes les matières car une fréquence cérébrale au niveau de la physique quantique est plus infime que la plus minuscule des structures cellulaires. Les fréquences émises par le cerveau voyagent dans toutes les directions instantanément attirant magnétiquement toute fréquence similaire, c’est la Loi d’attraction.

La Loi d’attraction est une loi de la physique quantique qui est née avec la découverte du monde macroscopique, sous l’impulsion de Niels Bohr.

Dès l’Antiquité, en Grèce, Leucippe soutenait que la matière était composée de « grains ». Les technologies ont évolué au fil des ans et montré sans équivoque la véracité de cette affirmation, affinant de plus en plus la réalité.

HAtomOrbitals.png

A la base de tout, il y a l’atome ; constitué d’un noyau entouré d’électrons, les protons et les neutrons. Ces éléments sont maintenus « ensemble » par une force électromagnétique, la plus infime des particules n’est donc qu’énergie.

Le plus extraordinaire réside dans le fait que quel que soit le règne (animal, végétal, minéral) nous sommes avons tous en commun le même socle, l’atome !

Seules changent les combinaisons d’atomes et le nombre de ces combinaisons est infini.

Chaque combinaison d’atomes a donc sa propre fréquence.

Tout vibre, tout n’est qu’énergie.

Des expériences scientifiques ont confirmé ce qu’Edison en son temps affirmait :  « le cerveau émet des fréquences … ces fréquences sont captées  par d’autres cerveaux et affectent la matière physique ».

Ces expériences ont ainsi montré que la structure de l’eau gelée change selon qu’elle est soumise à une vibration de haine ou d’amour.

Elles ont également prouvé que les forces de même nature s’attirent.

La « raison » en est la loi d’attraction et quel que soit le mental de l’homme, cela fonctionne.

Tout ce à quoi nous pensons, ce que nous croyons ou désirons … est ce que l’on obtient car à partir de la réalité acceptée on peut créer ce que l’on veut.

visualisation_creative_attraction.jpg

Cette possibilité est le fait de notre cerveau et le fonctionnement est simple.

Chaque cellule du cerveau émet sa propre fréquence. D’autres mots désignent la même chose : vibration, énergie …  fréquence, c’est du pareil au même.

Voyageant instantanément, plus vite que la lumière, elles peuvent être captées au même instant par un autre cerveau émettant une pensée exactement similaire à l’autre bout de la planète. On pense à quelqu’un et comme un fait exprès, cette personne vous appelle … c’est ce que l’on appelle : synchronicité, hasard … !

 

La Loi d’attraction est en fait le principe que l’on trouve dans les « Ecritures », toutes les religions enseignant la même chose : « Ce que l’on fait sortir de soi nous revient » ! Et c’est un fait que toutes nos émissions nous reviennent que nos pensées soient négatives ou positives.

Dernière précision et scientifique de surcroit, la loi d’attraction est le principe qui explique l’Homéopathie : chaque chose attire ce qui est similaire et l’attraction est d’autant plus forte que la vibration est identique. Samuel Hahnemann est le père de cette médecine qui soigne « le mal par le mal » depuis 1796.

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Elle utilise la fréquence vibratoire d’une substance pour soigner un trouble dont la fréquence est identique.

Brièvement, voici comment : d’une manière générale, on commence par isoler la fréquence vibratoire d’un produit en le mettant dans l’alcool et on en récupére la teinture mère. Une goutte de la teinture est diluée dans plusieurs litres d’eau, secouée, c’est la dynamisation !

Et ainsi de suite jusqu’à une dilution maximum.

Après chaque dilution la solution est « secouée » et s’il y a plus d’eau que de produit au final, il est pourtant prouvé que la plus haute dilution possède la plus forte vibration énergétique.

L’Homéopathie est une question d’énergie, c’est un soin énergétique.

Pour en finir avec la loi d’attraction j’aimerais aborder un dernier point.

De multiples tests ont montré également que la maladie, les problèmes de tous ordres … abaissent notre taux vibratoire dès lors que le mental n’a plus le ressort nécessaire pour « émerger ».  Il a été montré sans équivoque également que les émissions négatives avaient des taux vibratoires beaucoup plus bas que les émissions positives ! RIEZ !

Cette problématique est bien évidemment celle des plus fragiles et il en a toujours été ainsi. C’est pour cette raison que tous les moyens possibles ont de tout temps et dans toutes les civilisations, été employés pour maintenir les classes inférieures dans l’asservissement. Ainsi en Chine, les dirigeants ont toujours eu à cœur de contrôler le commerce de l’Opium, la drogue abaissant le taux vibratoire. Les pratiques sont différentes selon les pays : alcool, prostitution, libéralisme visant à dépénaliser la consommation des drogues etc., jeux, le résultat est identique ...

De nos jours se sont ajoutés d’autres moyens comme faire croire que techniques et compétences étaient ce qu’il y a de plus important et le faire croire est une manière de maintenir les gens dans l’asservissement par la croyance de ne pas avoir les capacités de réaliser ce que l’on veut !

HAUT LES COEURS !

Do

 

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