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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 20:02

Nous voici de retour d’un séjour de quelques jours non loin de Grasse. Si côté météo nous avons bénéficié d’une belle accalmie, ce ne fut pas suffisant pour nous permettre de réaliser les randos que nous avions repérées. Pluies et neige ont eu raison de l’état des chemins. Glissements de terrain, gués impraticables nous ont obligées à mettre le cap sur le bord de mer.

Eze village, au départ d’Eze sur mer, sur la moyenne corniche, 360 mètres plus haut, fut donc notre but.

Un dénivelé modeste mais une montée quasiment verticale sur le chemin dit « chemin de Friedrich Nietzsche ».

Nietzsche187c.jpg 

Nous avons entamé la montée vaillamment nous attendant à une grimpette, certes en lacets, mais néanmoins propice à la réflexion.

C’est quand même sur ce trajet, plusieurs fois emprunté par lui, que Nietzsche a donné naissance à « Ainsi Parlait Zarathoustra » !

Cette œuvre n’est rien moins qu’un cinquième évangile, à la fois un long poème et une parodie. L’ouvrage se compose de discours, poésies, chants … et commence par l’annonce de la mort de Dieu. Pour l’auteur c’est une promesse d’avenir pour l’Homme. Soit !

Quel parcours nous apprêtions nous à découvrir ?

Quelles révélations allaient nous tomber dessus ?

Mettre ses pas dans ceux du célèbre philosophe, ce n’est pas rien !

En tout cas, réfléchir à notre fragile condition d’humain a été presque immédiatement notre préoccupation : un hélico hélitreuillait au-dessus de nos têtes, à l’aplomb de la falaise, une forme saucissonnée au bout d’un filin : un coup à claquer sur le champ. ! Quelques mètres plus loin, nous nous faufilions péniblement entre le muret qui borde le début du chemin et un car de police, le trajet était-il mal fréquenté ?  Le chemin était pourtant présenté comme bucolique, odoriférant et avec une vue décoiffante !

baie.JPG 

A mi montée, rebelote ! 2 gendarmes et quelques mètres plus loin des militaires en tenue de camouflage ! Nous avons poursuivi notre route bientôt rejointes par une randonneuse un brin angoissée : un homme, parait-il, était recherché !

Elle a filé loin du danger, nous laissant totalement absorbées par la montée. Des marches, encore et toujours des marches, cela casse les jambes, le rythme quand comble d’infortune elles sont inégales. Une horreur que ces chemins de randos aménagés !

Aménagés ?

Mais dans quel but ?

Eze 

Pas pour la sécurité en tout cas, en atteignant Eze sur la moyenne corniche, nous apprenions que l’hélitreuillé du départ avait succombé suite à sa chute sur le chemin de Nietzsche !

Mais comment ce diable de philosophe a pu concevoir cette œuvre sur un pareil trajet, en quatre livres en plus. Combien de fois l’a-t’il monté et descendu ?

Il aurait écrit un truc sur les douleurs articulaires, les problèmes de ménisques, de rotules, les crampes, les contractures, j’aurais compris mais « Ainsi parlait Zarathoustra » ! Ecrire une œuvre pareille sur un trajet où dès lors que l’on ne regarde plus où l’on met ses pieds, c’est la « gamelle » assurée, où la moindre pierre est un piège mortel, nous en avons eu la preuve, où pour regarder le paysage il faut faire la pause, cela me laisse baba !

Bon, en tout cas, la côte, pour nous, c’est fini, n, i, ni !

Do

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:06

Comme certains d'entre vous le savent déjà, grâce à notre mère, depuis quelques années, nous nageons dans l'irrationnel. Après un plongeon assez brutal et douloureux, nous sommes revenues à la surface et sommes désormais plus à l'aise au delà de la troisième dimension. C'est fascinant!

Nos aventures m'ont inspiré un roman que certains connaissent déjà (hé oui, il y a des pistonnés, comme partout!) et dont je vous annonce aujourd'hui la sortie sur "Lulu"... Vous y retrouverez le "relais de l'Infante" (voir l'article publié par Dominique il y a quelques temps), renommé Hostellerie du Général Dagobert... Vous saurez pourquoi en lisant le livre!

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J’ai souhaité écrire ce livre pour témoigner d’évènements qui nous sont réellement arrivés, entre l’année 2000 et aujourd’hui. Si j’ai choisi la forme romanesque, c’est qu’elle me semblait plus abordable pour des lecteurs néophytes, voire dubitatifs, en ce qui concerne les manifestations de l’Invisible. Par contre, j’ai tenu à inclure un chapitre, que j’ai intitulé « notes de l’auteur » afin de relater succinctement les évènements survenus dans notre vie, et de bien préciser que si les personnages du roman sont pure invention, les faits, eux, sont calqués sur la réalité. En ce sens, mon livre se veut être un témoignage et un roman initiatique.  Mon propos dans ce livre est de montrer que la vie ne s'arrête pas à ce qui se voit, se calcule, se mesure, s'analyse et se prouve. L'"au delà" est parmi nous; nous côtoyons en permanence les défunts, "ascensionnés" ou non. Ils nous aident et nous pouvons les aider.

Alors découvrez-vite Etat d'âmes en cliquant sur le lien suivant:

http://www.lulu.com/shop/fr%C3%A9d%C3%A9rique-longville/etat-d%C3%A2mes/paperback/product-20712059.html

et retrouvez toutes les parutions sur notre page "Focus" chez Lulu, en suivant ce lien:

http://www.lulu.com/spotlight/longville

Si vous souhaitez vous procurer ce livre directement auprès de la maison Longville, adressez-nous un mail à cette adresse: longville.bergerie@orange.fr.

Si vous résidez dans les Pyrénées Orientales, il ne vous en coûtera que 17,5€ ( c'est le prix hors taxe, mais je fais cadeau des 5,5%... C'est-y pas beau?). Pour un envoi en France métropolitaine, ce sera 20€, frais de port compris(désolée, je n'ai pas de compte Paypal!).

Bonne lecture!                                Fredo

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 10:31

C’est drôle la vie, rien ne se passe vraiment comme on l’imaginait, surtout quand on était petit. Par exemple, je n’aurais jamais cru qu’un jour que je pourrais soigner les brûlures et que Frédo et moi-même ferions un tandem parfaitement au point pour apaiser les tendinites, voir les faire régresser, soigner des entorses et autres joyeusetés !

Il y a encore quelques années interroger un pendule me paraissait réservé à d’autres que nous, quant à entretenir des contacts avec les défunts, c’était tout simplement de la science fiction.

Et bien voilà, cela n’en était pas !

P1060593.JPG

Cela a commencé bizarrement, comme si un scénario avait été écrit longtemps à l’avance et que petit à petit tout se mettait en place. C’est un fait incontournable, ça marche à tous les coups et pour ce qui est des brûlures, c’est jubilatoire, mes mains adorent ça !

Il y a quelque mois nous avons découvert la Rayonnance. C’est surtout le domaine de Frédo même si j’arrive à quelque chose.

La première fois, il y en a toujours une, c’était pour tenter de soigner un choc que j’avais reçu sur le tibia : un vilain bleu de plusieurs centimètres et très épais. Ayant appliqué la main sur le coup, Frédo a canalisé certains rayons. Dix minutes plus tard, RIEN ! Tout avait disparu.

Depuis nous œuvrons ensemble et ça marche sur d’autres que nous et même sur photo.

Il n’y a que deux conditions à remplir : Y CROIRE et (NOUS) EN FAIRE LA DEMANDE.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a que l’adhésion totale* de celui qui reçoit le soin qui permet au « soignant » d’atteindre son but. Il faut être à fond dans la croyance que cela va marcher et ne pas se dire qu’à défaut de faire du bien, cela ne fera pas de mal. Ensuite parce que chacun ayant son libre arbitre, aucun « soignant » ne peut forcer la main (ne serait-ce que pour que la première condition* soit remplie).

Quelques explications rapides en matière de Rayonnance.

Chaque cellule de notre corps émet de l’énergie, énergie qui maintient la cohésion de notre être. Pour plus d’explications vous pouvez vous reporter à la série d’articles (encore et toujours) dont le premier est intitulé « Ce que je crois » et relire ce qui traite de la Physique quantique.  Nous sommes des champs énergétiques et canaliser l’Energie, les rayons, est en somme accessible à tous, il suffit de savoir que c’est possible. Il fut un temps, le matérialisme n’avait pas pris le pas sur le spirituel, où « les dons » étaient chose commune. Les rayons sont des puissances énergétiques dotés de forces vibratoires qui leur sont propres. Ils ont chacun des propriétés spécifiques, agissent au cœur même de nos cellules et sont utilisés par de nombreuses personnes dans le monde. Je tacherai de vous en dire plus mais aujourd’hui ce n’est pas mon propos.  

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de ce qui est pour nous le plus extraordinaire, le contact avec les défunts.

Evidemment j’imagine sans peine ce que cela peut avoir d’incroyable et sans doute allez-vous penser que nous sommes gagas, hormis ceux qui ont en partage avec nous les mêmes expériences.

Néanmoins, je persiste et signe et pour commencer je vais reprendre les choses du début.

Les bruits bizarres (dernièrement, c’est un coup sec frappé dans la vitre qui nous a fait sursauter, pas de vent, d’oiseau ou d’objet susceptible de cogner, rien et aucun impact sur la vitre), les lumières qui s’allument et s’éteignent seules, les objets qui disparaissent, réapparaissent sans explication, les voix que l’on est plusieurs à entendre sans qu’il y ait quiconque, les écrans télé allumés (poste débranché) …. Tout cela interpelle !

Si ajouté à cela, vous avez des ressentis bizarres, principalement un grand froid qui vous gèle les os même en pleine chaleur, recevez des informations qui ne passent pas par les canaux habituels, ouïe, toucher, odorat … forcément vous vous interrogez.

Enfin, quand pour couronner le tout, une personne de votre entourage est habitée momentanément par une personnalité qui n’est pas la sienne et est sujette au channeling, que d’autres que vous (des esprits cartésiens) en font le constat (il y a peu de temps, certains membres du personnel soignant dernièrement nous ont dit qu’à certains moments il était curieux de constater que notre mère n’était plus elle-même) alors vous commencez à vous poser de sérieuses questions et à chercher de l’aide.

Puis, un jour, c’est vous qui œuvré et là, cela change tout !

Evidemment, vous pourrez penser que je ne considère la chose que d’un point de vue ésotérique, c’est faux !

Depuis que nous sommes au contact de tous ces phénomènes paranormaux, nous avons pris l’habitude de tout passer au crible de la raison avant d’envisager toute autre hypothèse. Aujourd’hui, si je me lance dans ce témoignage, c’est parce que, depuis peu tout a changé.

Nous avons (la chance ?) d’avoir à disposition deux « détecteurs » de présences (non matérialisées) : le chien et notre mère.

Le comportement bizarre du chien fait toujours écho à des comportements, des propos sans équivoque de Jeannine et vice versa (je précise tout de suite qu’elle ne souffre d’aucune pathologie psychique, pas d’Alzheimer, de démence, de dépression … d’ailleurs elle ne prend plus AUCUN médicament).

C’était fou d’entendre ses propos, sa voix change, de voir ses yeux qui manifestement cherchent l’approbation d’un tiers que nous ne voyons pas. Elle chante et si nous lui demandons pourquoi, alors elle répond dans ces cas là : « ce n’est pas moi qui chante ! ». A partir de cet instant, poursuivant le questionnement, nous récupérons des renseignements qui nous seront ensuite utiles : homme ou femme, âge, parents ou alliés (ça fait faire-part), inconnu au bataillon ou vague relation …

Depuis le temps que cela dure, nous arrivons maintenant à anticiper sur les faits et lorsqu’une personne décède à la maison de retraite, nous sommes toujours dans nos petits souliers. Nous avons un « protocole » bien au point pour les aider à partir dans la Lumière.

Borie de Pons Cipières sSi nous constatons que Jeannine est « habitée », nous convions «l’invité » à nous suivre chez nous et même si cela vous paraît fou, c’est suivi d’effet.

La toute première fois, exaspérée de ne pouvoir discuter avec notre mère qui vocalisait à qui mieux mieux, j’ai piqué ma crise demandant à la présence de se taire et de nous suivre lorsque nous partirions si elle avait besoin d’aide.

Nous sommes parties et prises par nos activités, toujours trépidantes, nous n’avons plus pensé à l’invitation que nous avions lancée.

Le lendemain matin, le comportement perturbé du chien nous a remémoré la scène de la veille … restait donc à tenir parole.

Nous avons eu depuis ce jour un certain nombre de visiteurs. Il y a eu des départs rapides et quelques « récalcitrants » comme un résident de la maison de retraite totalement débranché et qui s’est attaché à nous, reproduisant le comportement qui était le sien là-bas.

Celui qui nous a donné du fil à retordre est un arrière Grand-père.

Il nous disait par la bouche de Jeannine qu’il avait peur de partir car il avait fait de très grosses bêtises. Ce que nous savions des histoires familiales, le travail fait avec un thérapeute en psycho généalogie ont permis d’avoir une idée de ce qu’étaient ces grosses bêtises. Nous lui avons parlé à 2 voix, d’amour et de pardon, nous nous y sommes repris à au moins 4 fois pour entrer en contact avec lui et arriver à l’aider.

Pour tous, nous travaillons avec un pendule, pour savoir s’il y a des esprits susceptibles de venir leur tendre la main, des guides etc. Pour certains il est très difficile d’en trouver, pour d’autres ça roule tout seul et nous allumons une bougie, symbole de Lumière.

Paray-Le-Monial-voeux--2-.JPGNous avons toujours la preuve lorsque nous avons fait mouche.

Dès que « l’invité » est parti, nous retrouvons une mère bien présente et seule dans sa tête … elle est cohérente, fait de l’humour … nous pouvons reprendre la voiture pour aller au « bistrot », le bonheur total !

Seulement voilà, il reste un problème à solutionner, je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’être passeur d’âmes est une de mes missions de vie. D’abord parce que si Jeannine n’était pas là (ou le chien) pas sûr que nous les détecterions, ensuite je ne le « sens » pas vraiment !

Soigner par la canalisation des rayons ou de l’énergie divine, nous le faisons souvent, avec joie, c’est évident que cela nous correspond … partager, transmettre, aimer, aider (le pendule y contribue parfois) … sont aussi des évidences incontournables mais passeur d’âmes ?

Nous n’avons que quelques certitudes : la vie continue … toujours, l’Amour qui nous lie est éternel et l’Invisible est là, juste de l’autre côté !

Do

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:58

Depuis quelque temps ça s’agite partout à propos des lasagnes de bœuf au cheval mais je ne suis pas vraiment sûre de bien comprendre !

En fait je n’ai pas l’impression que ce soit la tromperie sur le contenu qui remue le plus les foules mais plutôt que l’on ait osé faire consommer du cheval !

Y aurait-il des animaux moins « nobles » que d’autres ?

Parce que cela n’a pas l’air d’émouvoir grand monde que d’envisager de consommer du bœuf (enfin souvent de la vache « réformée »), du veau, du mouton … !

Qui se rend malade à l’idée de croquer dans de tendres gigots d’agneaux ?

Moi, ça m’est égal, j’aime le porc mais j’ai tout faux aux yeux de certains qui qualifient cette viande d’impure !

Ce que je comprends donc dans cette affaire, c’est qu’il y a maintenant au moins trois catégories de bestiaux.

  1. Les impurs, les porcs, beurk ! on ne touche pas.
  2. Le trop pur, les chevaux, on ne touche pas non plus.
  3. Et le reste dont on peut se faire péter la sous-ventrière, ils sont juste bons pour ça.

Maintenant je vais vous dire mon point de vue.

Mis à part la tromperie sur l’étiquetage, et ce d’une manière générale, je trouve qu’il y a plus grave en matière d’alimentation et que bien peu semble s’alarmer de ce qu’ils consomment en général.

Les steaks hachés ou les boulettes de viande aux protéines de soja, protéines qui remplacent en partie la viande (quand ce ne sont pas des protéines de synthèse venues d’on ne sait où), ça n’affole pas grand monde !

Les exhausteurs de goût, genre glutamate de sodium (il y en a d’autres) que l’on trouve dans tous les plats cuisinés achetés tout prêts et autres produits d’assaisonnement (bouillon cube, fumet de poisson etc.) sont en fait des tueurs lents et silencieux que vous ingurgitez sans état d’âme. Et pourtant c’est autrement plus grave pour la santé que des lasagnes de bœuf au cheval ! Irritant pour le tube digestif, ces exhausteurs génèrent une sensation de faim qui entraîne l’obésité. Et il y en a quasiment dans tout ce que l’on achète tout cuisiné (bien plus cher que si on le faisait chez soi) !

Des scandales de ce type et qui ont un impact désastreux sur notre santé, il y en a à la pelle et cela continuera de plus belle tant que nous laisserons la bride sur le coup aux laboratoires, industriels de tout poil qui ne pensent qu’à faire du fric sur notre dos. Pourquoi à partir du 1er juin, les poissons d’élevage vont-ils de nouveau ingurgiter des farines de viandes, interdites depuis la vache folle ? Parce que les enjeux financiers comptent plus que notre santé !

Oui je préfère manger des lasagnes à la viande de cheval que des poissons qui auront avalé des farines (de porc et poulet) faites à partir de tout ce qui n’est pas consommable pour l’homme, abats, peau, graisse ... Pas consommable, d’ailleurs c’est faux puisqu’en mangeant les poissons, nous finirons par consommer toutes ces saloperies assaisonnées en prime d’insecticides, antibiotiques consommés en début de chaîne par les porcs et poulets ! C’est à chacun d’entre nous de devenir responsable et de dire stop !

D’autant qu’il n’y a pas que ce qui est aliment dont nous devons nous méfier. Il y a tout ce qui nous imprègne insidieusement. Rappelez-vous le scandale du dentifrice chinois à l’antigel ! Et bien allez regarder de plus près l’étiquette de votre dentifrice, vous m’en direz des nouvelles. Le Glycérol qui souvent remplace le Sorbitol, ça a meilleur goût, est un des composants de la nitroglycérine et du propylène-glycol (l’antigel). Le lauryl sulfate de sodium, qui n’entre plus dans la composition du savon car trop agressif, est souvent présent dans notre pate dentaire comme dans les lessives, le liquide vaisselle ou dans les produits de lavage auto ! Pour vous achever, je vous citerai aussi, après tout j’ai cherché mes infos autant que ça serve) le dioxyde de Titane dont le rôle est de blanchir vos quenottes et qui lui est suspecté de traverser les barrières cellulaires.

 

 

Pour finir, il y a un truc qui me turlupine, comment ont-ils su qu’ils mangeaient du cheval ? Je ne vois pas ! A la cantine (je ne dirai pas d’où) un jour nous avons mangé du lapin à trèèèèèès grande queue de chat, mais c’était tangible comme preuve ! Qu’est-ce qu’ils ont trouvé dans les lasagnes : des crins, un bout de sabot ?

Haut les cœurs et à vos fourneaux !

Do

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 21:16

Ou sur le chemin des bergeries de Jujols.

Ce samedi pas de vent, soleil, douceur … le grand beau quoi !

Nous avons mis le cap sur Jujols et choisi dans un premier temps de suivre le chemin de Vauban. Pourquoi Vauban ? Parce que ce chemin relie Mont-Louis à Villefranche de Conflent et que ces deux cités ont été remaniées par Sébastien Le Preste, marquis de Vauban. C’est fou cet homme ! il n’y a quasiment pas une citadelle sur laquelle il ne se soit pas fait la main.

C’est simple, Vauban est aux fortifications ce que Violet Le Duc est à la restauration !

Deux hyper actifs !

Pour en revenir à nos moutons, normal une partie de la balade s’intitule « sur le sentier des bergeries », si l’aventure vous tente, cette rando est une des plus belles que nous ayons faite depuis longtemps, suivez le guide.

Jujols--7--vue-de-l-eglise.JPG

Sitôt la sortie du village après vous êtes garé près de l’église, direction Flassa et premier coin sympa, la fontaine oratoire de la Sainte Famille avec une petite aire de pique-nique.

Fontaine de la Sainte Famille Jujols 

Tout au long du parcours des bergeries ponctuent la montée.

Jujols (3) bergerie 

Bordé de murs presque jusqu’à la piste qui monte de Joncet et relie le hameau de Flassa, le sentier se faufile sous une végétation méditerranéenne.

Le chemin est jalonné de petits cairns, il emprunte sur quelques mètres la piste de Roquefumade puis attaque pleine pente pour gagner « notre bergerie », le cortal du Pla del Farré. Une ruine qui nous a séduite depuis des années et qui sait, peut-être sera-t-elle notre un jour ?

Jujols (7) cortal pla del farré 

Restauré, vous attaquerez la suite du parcours en descente, comme si vous rentriez sur Jujols, avant d’attaquer sec la montée. Nous avons tout fait sur les traces de quelques cerfs et d’un nombre sans doute impressionnant de sangliers, vus les espaces labourés. Nous avons même été survolées par le Gypaète barbu, emblème de la réserve .

Nous nous sommes offertes toutes les options, le Roc Coste, la grimpette dans les combes enneigées avant de déclarer forfait pour le col du Diagre, trop de neige, Virgile disparaissait de temps à autre.

Jujols (27) Canigou vu du Roc Coste 

Nous sommes redescendues plus rapidement que nous étions montées mais bigrement contentes de cette balade, voici de quoi rêver !

Jujols--15--vue-du-cortal-pla-del-farre.JPG

 

 

Jujols--31--fleur-de-cedre.JPG  Fleur de Cèdre

 

Jujols--36--sur-le-sentier-des-bergeries.JPG

Ah ! au fait, peut-être vous demandez-vous pourquoi j’ai intitulé cet article « merci François » ?

C’est simple, sans lui, je n’aurais jamais pu faire cette balade qui sur une bonne partie du trajet est en corniche au-dessus du vide. Avant lui, j’avais le vertige !

Pour plus de précisions vous pouvez toujours rechercher la série intitulée : Ce que je crois.

Do

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 16:32

Financiers

 P1000149.JPG

Pour une dizaine de petits financiers:

4 blancs d’œufs

140g de sucre glace

120g de poudre d’amandes

45g de farine

170g de beurre+20g pour les moules

sel

 

·       Chauffer le beurre dans une casserole jusqu’à ce qu’il prenne une belle couleur noisette.

·       Le laisser refroidir sans toutefois le laisser figer.

·       Dans un saladier, mélanger le sucre, la poudre d’amandes, puis la farine et le sel.

·       Ajouter les blancs d’œuf (non battus), puis le beurre.

·       Bien homogénéiser la pâte.

 

Mettre la pâte au réfrigérateur pour la figer pendant une heure.

 

·       Préchauffer le four à 200°.

·       Remplir les moules avec la préparation.

·       Enfourner les financiers environ 20mn

·       Les sortir du four et les démouler aussitôt, puis les laisser refroidir sur une grille.

Cette pâte peut être préparée à l'avance et congelée...

Bon ap' !    Fredo 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:38

Nous ne fréquentons pas très assidûment les salles de cinéma. Pour nous décider à y aller, nous aimons être sûres que le film va nous plaire. Notre moyenne de fréquentation des salles obscures est de trois ou quatre fois par an… Rien d'excessif, comme vous pouvez voir.

Ceci dit, lorsqu’il est question d’un film avec Fabrice Luchini, nous avons tendance à y aller les yeux fermés (c’est un peu bête pour apprécier le film, direz-vous). Fin 2012, nous avons vu « Dans la maison », qui nous a plu, mais sans plus ( une anecdote en passant : nous sommes sans doute les seules perpignanaises à avoir bondi en fin de film en reconnaissant « la Verrière », cet établissement de soins pour les enseignants au bout du rouleau, où nous avions tous peur de terminer lorsque nous habitions en Région Parisienne ! En arrivant dans le département, il a fallu actualiser : ici, pour les neurones fatigués et les nerfs qui craquent, c’est plutôt à Thuir qu’on va… Et nous avions presque oublié « la Verrière » !).

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Bref, après avoir entendu quelques avis favorables sur "Alceste à bicyclette", nous avons pris la route du Mega Castillet.

Alors là, vraiment, nous avons A-DO-RÉ !!! (même si, comme me disait à trois ans un de mes élèves, « on adore que le Bon Dieu »). Allez-y, allez-y ! Ne soyez pas rebutés par l’idée du misanthrope de Molière, des vers en alexandrins, et tout et tout; cette joute verbale mêlant grands classiques et modernisme est un pur régal.  Il y a de l’humour, du charme, de la nostalgie, de l’émotion et aussi du suspens… Jusqu’à la fin, nous nous demandons où le metteur en scène veut nous emmener, et qui va trahir qui ? Luchini ne joue pas Alceste, il EST Alceste ; ce rôle lui colle à la peau. Il faut avouer que Lambert Wilson en acteur de série adulé des téléspectateurs, n’est pas mal non plus. Séducteur et pas fier… Mais le vernis peut craquer, et ça fait mal. Voici deux égos qui s’affrontent dans une langue superbe. C'est un film qui donne le goût du théâtre et des grands textes classiques toujours étudiés bien trop tôt. Et moi, je vous le dis tout net: ça fait un bien fou! Par contre un peu, beaucoup, plombante l'île de Ré à la morte saison... 

 Fredo

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 16:55

Hello!

 

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Pour tous ceux qui n'ont pas lu "Blessures de vie", dont j'annonçais la parution en janvier 2011,  en version papier, il existe maintenant en version "hibouc"... Vous ne connaissez pas?...Un hibouc, des ziboucs... Ebook, quoi!

Et voici le lien où cliquer pour le télécharger...   

http://www.lulu.com/shop/fr%C3%A9d%C3%A9rique-longville/blessures-de-vie/ebook/product-20697093.html



 Bonne lecture!  Frédo  



 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 20:38
Peut-être qu’en fin de lecture un « bof » blasé vous échappera, peut-être ! Mais allez quand même jusqu’au bout …
Tout au long du lit de la Têt, l’un des deux fleuves qui enserrent le massif du Canigou, de nombreuses sources chaudes offrent les bienfaits de leurs eaux. Certaines sont captées et des établissements thermaux ont vu le jour, reconnus par la « Sécu » ils ont pignon sur rue, d’autres, nettement plus sympathiques à mon goût, se sont spécialisés dans la relaxation ludique. Il y a enfin les « brutes de décoffrage »,  fréquentées par des courageux qui n’hésitent pas à braver le froid, les sentiers escarpés, le lit tumultueux de la Têt pour venir se relaxer en pleine nature. Certains de ces sites sauvages furent jadis des bains reconnus d’utilité publique, c’est le cas des Bains de Canaveilles.
Sur la route du Conflent, après avoir passé la petite ville d’Olette, la route longe au plus près le cours de la Têt qui se faufile dans le défilé des Graus. Pour l’admirer rien de tel que de s’offrir un petit coup de « Canari », c’est le surnom affectueux donné au petit train jaune ! En effet à la hauteur du défilé, par la force des choses, la route s’écarte du fleuve se faufile sous une barre rocheuse pour ressortir à la fin du défilé, un peu avant le centre de réadaptation fonctionnelle de Thuès. Sinistre !
petit-train.JPG
C’était il y a bien longtemps, en 1977, que nous avons découvert ce coin où se nichait un hôtel impressionnant, entièrement accroché à la montagne : Le Relais de l’Infante et justement nous étions dans une des « baignoires » du petit train. Ce relais, implanté au lieu dit les bains de Canaveilles succéda après un période de sommeil de 10 ans à un établissement thermal qui de 1872 à 1931 proposa aux curistes les bienfaits des eaux alcalines et sulfureuses des 4 sources qui jaillissent toujours à une température de 60° que modère la froideur de la Têt.
cpa-canaveilles-copie-1.jpg
Fermé jusqu’en 1941, il fut cédé à un banquier qui le modernisa, remeublé dans le style Renaissance espagnole et reçut un nom tout à fait adéquat : le Relais de l’Infante. Une superbe piscine, des jardins suspendus au-dessus de la Têt, pour jouir de tout cela il fallait emprunter une petite route en balcon au-dessus du vide. En 1984 un incendie d’une violence incroyable ravagea le relais, tordant poutrelles, balustrades métalliques … dévastant tout sur son passage.
Depuis, tout tombe en ruine a commencé par la route effondrée en de multiples endroits. Pour apercevoir la carcasse éventrée de l’hôtel nous avions emprunté il y a quelques temps le sentier de randonnée dit de Vauban qui surplombe vertigineusement le défilé. Mille fois nous nous sommes démanchées le cou pour tenter d’apercevoir le bout de l’ancienne route d’accès, nous promettant d’y aller un jour. Et ce jour est arrivé, enfin !
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De retour de randonnée, nous avons parqué la voiture au bord de la 116, escaladé un tas de gravats bouchant la petite route et ignoré presqu’involontairement divers panneaux dont un grand PASSAGE INTERDIT ; cela ne concernait à coup sur que les voitures !!! Nous avons descendu la petite route, retenant notre souffle tant il y avait l’air d’avoir de chutes de pierres. Un vrai gymkhana entre les blocs rocheux et au dernier tournant à angle droit le relais nous est apparu.
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Le porche et la terrasse du parking sont les seuls vestiges intacts, partout ailleurs c’est la grande désolation. Cela a dû chauffer dur pour que les parois rocheuses, le sol soient encore noircis presque 30 ans après. La terrasse de la piscine entièrement en surplomb au-dessus de la rivière laisse entrevoir la Têt par les nombreux trous. Les balustrades des fenêtres tordues par le feu habillent une façade dévorée par le lierre.
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Le soir tombait et nous n’avons pas osé dépasser l’entrée, Frédo avait un peu la trouille même si les lieux lui collent tellement à la peau qu'elle y a situé l'action de son prochain roman* ! 
Il faut dire que ce coin est vraiment particulier, une certaine violence s’en dégage et l’histoire du lieu n’est pas sans corroborer ce sentiment. Au IXe siècle, le territoire actuel appartenait à une abbaye aujourd’hui disparue : St André d’Eixalada. Entièrement dévastée par des pluies torrentielles il ne reste plus rien du site. A l’époque des faits les moines quittèrent les lieux pour s’installer à St Martin du Canigou. Deux autres monuments d’importance se trouvaient dans les parages immédiats du défilé des Graus : le château de Serola dont il ne reste que les vestiges d’une petite église romane et celui de Nyovols dont on peut trouver en cherchant bien deux, trois pierres.
Mais revenues saines et sauves de cette courte expédition, je sais que j’ai fait une convaincue ; nous allons attendre que la tram s’essouffle, que la neige déserte les lieux et nous descendrons jusqu’aux sources dans le lit de la Têt.
Ce serait chouette de pouvoir redonner vie à cet endroit. Si un jour je récupère de « l’argent sans nom ni titre » (vieille expression familiale), je me vois bien exploser les ruines, rendre au site son aspect primitif, installer sur l’ancienne route un parking en surplomb du défilé pour enfin créer un parcours ludique sur les rives de la Têt : des bains de nature en pleine nature !
bains de canaveielles
Ma main à couper que rien de fâcheux n’arriverait plus ici !
Do
* à propos de ce livre il est actuellement en comité de lecture mais j’espère pouvoir vous annoncer un jour la bonne nouvelle.
 
 
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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:09

Pauvres citadins qui ne pouvez goûter aux joies de la 116, si vous saviez !

Mais qu’est-ce donc que la 116 allez-vous penser ?

La 116 est la nationale qui relie Perpignan à la Cerdagne et au Capcir par la vallée du Conflent.

En faisant encore plus simple, c’est la voie d’accès à la montagne, aux stations de ski des Angles, de Font Romeu, de Puigmal, à l’Andorre.

Ces éléments de base posés, je continue.

Cette route au fort dénivelé, 10% quand même, est tout simplement grisante.

Nous l’attrapons, en ce qui nous concerne après Ille sur Têt. Jusque là nous avons roulé bon train mais sans stress majeur, par contre dès que nous l’avons rejointe, il y a urgence : pouvoir se faire la montée sans enquiquineurs qui ralentissent le mouvement.

La vue d’un « gros cul », nous arrache un Oh de consternation.

Le moindre « dort en chiant » (oui c’est pas classe comme expression mais cela a le mérite d’être imagé) fait monter la pression.

Heureusement que nous connaissons les moindres opportunités pour doubler et si nous avons tous souffert pendant quelques années, pour cause de travaux de réaménagement, il y a maintenant de belles voies de dépassement.

Celle de Villefranche, est grandiose : 4 voies et 110 à l’heure (maxi ?) pour avoir une chance d’aborder quelques kilomètres plus loin le tronçon de route en corniche entre les 2 Thuès sans personne devant.

Là, chacun lâche les chevaux qu’il a sous le capot. Le must est d’arriver à se faire le bout de route plein de virages en allant tout droit, plein gaz, à 90 !

Bin oui, il reste quand même la peur du flic !

Tant que vous ne l’aurez pas empruntée, vous ne pourrez connaître la griserie qu’elle génère. Cela zigzague tellement que lorsqu’il est impossible de couper pour cause de circulation, on ne sait plus vraiment qui monte ou descend.

Le temps de respirer un coup, et arrive la voie de dépassement de Fonprédrouse.

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Elle a ceci de particulier qu’elle se faufile sous les piles du pont Séjourné, ce qui ne va pas sans une certaine inquiétude : pour ceux qui ne connaissent pas et s’angoissent à l’idée de louper le passage, assez exigu, entre deux piles, pour les habitués qui redoutent toujours le réflexe malheureux d’un « trouilleux » croyant sa dernière heure arrivée. Mais quel plaisir de se faire la montée en doublant, voir triplant les lambins. C’est fou ce que l’on redevient « primitif » au volant car y’a pas que nous !

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Les derniers kilomètres offrent encore de belles occasions de doubler, autant de possibilités d’ajouter à son propre palmarès des exploits, dont tout le monde se moque mais qui flatte notre Ego. Oui, je ne rate pas une occasion de rappeler qu’un jour, je me suis doublée une vingtaine de voitures d’un coup, fortement encouragée à l’époque par Jeannine qui a toujours eu une fâcheuse tendance à appuyer sur le champignon. Des véhicules tous scotchés derrière un camion dans un passage où pourtant on voit loin ! Depuis ce jour, c’est nettement moins marrant, il y a une voie de dépassement !

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Pour conclure, je vous dirai que, lorsque l’on atteint Fetges, autant dire que l’on en a fini avec la montée, c’est avec un « yes » d’extase que l’on se laisse aller au bonheur d’avoir doublé plein de chieurs potentiels et que l’on met inévitablement le cap sur Mont Louis.

Pourquoi Mont Louis ? Parce que les WC y sont en permanence ouverts et que comme nous ne nous accordons aucune tolérance pendant la montée, il y a urgence.

Et savez-vous ce qui se passe généralement lorsque nous quittons la citadelle de Vauban ?

Tous ceux que nous avons doublé, nous passe sous le nez !

C’est balot, non ?

Do

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