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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 17:11

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le LINKY

Des informations, des idées, des solutions tirées de la réunion d’informations du 12 avril à Laroque des Albères où une petite centaine de citoyens, majoritairement rocatins, s’étaient déplacés. Le contenu de cette réunion était passionnant même s’il en a fait « flipper » plus d’un !

Pour avoir une idée plus précise du sujet :

  • Le compteur Linky ne bénéficie d’aucune homologation, il a juste une auto-certification émanant d’Enedis, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Dire que son déploiement est obligatoire n’est pas exact car si les directives européennes demandent dans le cadre de la transition énergétique de donner aux usagers les moyens de surveiller leur consommation, elles n’imposent nullement le Linky !

  • Le compteur Linky présente quelques particularités à prendre en compte comme le fait de permettre la coupure de courant à distance ce qui est un acte non reconnu juridiquement mais rendu possible par l’installation en son sein d’un disjoncteur unipolaire (qui ne coupe qu’un fil). Ce disjoncteur unipolaire présente pour l’usager un risque en cas de réenclenchement automatique après coupure de courant par et de la part du fournisseur d’énergie. Il vient en sus du disjoncteur installé au domicile.

  • Le Linky ne possède pas de « chambre d’arc », critère nécessaire à l’homologation du produit et comme le système de fixation est différent du compteur traditionnel (une seule vis et non deux) , il requiert un serrage parfait sous peine de formation d’arc électrique et donc d’incendie.

  • Le compteur Linky ne répond pas aux normes requises par les règlements sanitaires départementaux notamment en ce qui concerne la fixation sur tableau de bois. En cas d’installation à l’intérieur de la maison, il est nécessaire de changer ce tableau pour un autre toujours en rapport avec les risques d’incendie.

  • Le compteur Linky sera à terme équipé d’un module ERL (Emetteur Radio Linky) actuellement ce module ne répond pas aux normes juridiques en vigueur. L’appareil génère des radios fréquences qui ont été incriminées dans l’apparition de problèmes sanitaires (cancer, leucémie, diabète et autres joyeusetés) et ont amené des pays comme le Canada à désinstaller les compteurs. Par contre il n’est pas obligatoire !

A propos du fonctionnement du compteur Linky, celui-ci fonctionne en injectant en plus du courant électrique d’une fréquence de 50 Hz, du CPL d’une fréquence qui va de 95 Kz à 490 Kz et se rajoute à la fréquence précédemment mentionnée. Ces émissions de CPL (pas si innocentes que cela comme certains le pensent) génèrent des ondes électromagnétiques qui font antenne en diffusant le long des fils électriques. Un risque accru pour les installations vétustes notamment mais aussi pour les différents appareils (batteries d’ordinateurs et autres, appareils électroménagers, LED !!! et pour tous ceux qui utilisent des appareils d’assistance pour leur santé connectés - apnées du sommeil)

Pour les adeptes de la voiture électrique séduit par le faible coût de rechargement un rappel d’information, une prise « Link » existe déjà et fera son apparition sous peu. Le courant sera alors surtaxé, manœuvre aisée, le compteur Linky étant prévu pour reconnaître la signature de tout appareil « connecté ». Il est donc en mesure de renseigner le fournisseur d’énergie sur les appareils que nous utilisons, quand et comment, la prise Link sera immédiatement repérée. Le but étant de taxer le courant électrique d’une manière similaire à la taxation des produits pétroliers ! Principe équitable !

Vous serez peut-être également intéressés de savoir que les nombreuses actions engagées commencent à payer et que des jugements font jurisprudence. Par exemple le Tribunal de La Rochelle a reconnu en Juin 2017 le droit de refuser le compteur Linky et celui de protéger son compteur de la pose forcée. Des solutions existent répondant à tous les cas de figure, les « mécanismes anti-vandalisme » sont donc autorisés (précision, le coffret abritant le compteur est notre propriété).

Outre les renseignements exposés précédemment de nombreuses possibilités existent pour se prémunir des désordres occasionnés par ces compteurs, car il faut être conscient que même si vous le refusez, les compteurs posés ailleurs que chez vous génèrent des nuisances liées au CPL qui circulent le long de tous les réseaux électriques. Nous avons personnellement depuis 2006 eu le temps d’étudier la question et des solutions existent : interrupteurs bipolaires, filtre CPL, blindage, biorupteurs. A ce propos un lien vers notre pétition en ligne qui vous en dira encore plus http://www.mesopinions.com/petition/politique/soussignes-demandons-premier-representant-etat-etes/25088

Toutefois la meilleure façon de se protéger (ainsi que les autres) est de refuser l’installation, de nombreux modèles de lettres de refus existent, il suffit de consulter les sites Priartem, Robin des toits, stoplinky66.

Petit à petit les refus gagnent du terrain, des communes entières se mobilisent (liste à partir du lien suivant : http://www.santepublique-editions.fr/objects/liste-par-departement-communes-refus-linky.pdf ), des collectifs d’élus comme en Alsace dernièrement se constituent !

Et pour vous protéger faites un tour sur www.navoti.com ou www.cem-vivant.com

A bon entendeur !

Do

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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 20:18

« Contrairement à ce que l’on croit généralement, la voiture électrique est aussi nuisible pour l’environnement que la voiture thermique (essence ou diesel).

Notons d’abord que la fabrication des batteries d’une voiture électrique émet en CO2 l’équivalent 50 000 à 100 000 km en voiture essence (*). Pire : ce CO2 étant envoyé en bloc dans l’atmosphère avant même que la voiture électrique n’ait parcouru le moindre kilomètre, il fait son effet (de serre) de façon encore plus active.

De plus, à l’utilisation, la voiture électrique utilise une électricité qui est soit très émettrice de CO2, soit responsable de la production de déchets radioactifs lorsqu’elle vient du nucléaire.

Par ailleurs, [ ] on apprend que près de la moitié des émissions de particules fines provient non pas du pot d’échappement mais des plaquettes de frein, des pneus, et du goudron lorsque la voiture roule dessus : la voiture électrique est donc elle aussi coupable d’émettre ces particules si nocives pour la santé.

Mais ce n’est pas tout : les batteries des voitures électriques contiennent de grandes quantités de lithium et de graphite donc l’extraction et la préparation est cause de déplacements de populations, en particulier les indiens du Chili et de Bolivie qui ont le malheur de vivre sur les plus grands gisements de lithium, de graves pollutions, et d’exploitations dans des conditions dignes de Germinal comme illustré dans deux documentaires diffusés dernièrement (***).

La voiture électrique n’est donc pas plus « écolo » que la voiture thermique et, de fait, les subventions insensées dont elle fait l’objet sont totalement injustifiées. Les propriétaires de voitures électriques peuvent bien prétendre que c’est une option économique, mais cela ne repose que sur la captation de lourdes sommes publiques, tant concernant l’installation de bornes de rechargement que les bonus indûment dits « écologiques ». A ce compte, la voiture en or massif avec vitres en cristal peut être très bon marché… si l’Etat vous la paye presque entièrement ! Et puis cela fait du bien à ENEDIS !

Il est d’ailleurs parfaitement absurde de voir des communes casser leur tirelire pour installer des bornes de rechargement [ ] d’autant qu’elles ne serviront que très peu : malgré toutes les publicités et les efforts absurdes des pouvoirs publics, les ventes de voitures électriques restent négligeables.

Qui plus est, ces investissements sont profondément injustes socialement : ce ne sont pas des chômeurs ou des smicards qui achètent des voitures électriques, mais quasi exclusivement des gens aisés : l’argent de tous est donc versé à ceux qui n’en ont pas besoin, pour qu’ils puissent prétendre rouler « propre »… tout en polluant en réalité autant qu’avec une voiture thermique.

Tant que les humains continueront à chercher des subterfuges pour « justifier » leurs activités polluantes, ils continueront à détruire leur environnement… en toute bonne conscience ! »

Une fois de plus les humains ne sont pas raisonnables : au lieu de se diriger au plus vite vers une société sobre et responsable, ils cherchent des subterfuges pour continuer à fonctionner de façon totalement irrationnelle. [ ] Tout l’argent public gaspillé en faveur de la voiture électrique devrait être utilisé pour développer les transports en commun et mettre en place des alternatives douces comme les déplacements à vélo et à pied. Il ne reste plus qu’à s’y mettre et à débrancher les voitures électriques.

Pour avoir le texte complet, c’est là :

http://stoplinky28.blogg.org/voiture-electrique-pas-ecologique-du-tout-a161114798

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 16:14

La sagesse c’est tendre vers l’idéal d’une vie [ ] responsable, aimante, harmonieuse, juste, sereine, joyeuse, libre … Vouloir grandir en sagesse, c’est déjà faire le choix fondamental qui peut changer notre vie de hiérarchiser nos valeurs afin de déterminer ce qui est important ou pas et de définir les priorités à donner à notre existence ?

Maïmonide

« Tout homme à la possibilité d’être un juste […] ou un méchant, un sage ou un sot […] il n’est personne qui le contraigne, qui l’entraine dans la voie du bien ou du mal. C’est lui qui de lui-même et en pleine conscience s’engage dans celle qu’il désire ». Maïmonide (XIIIe s)

Celui qui cherche la sagesse cherche à progresser à grandir, à développer le potentiel (bonté, intelligence, créativité) qui est en lui. Il cherche aussi à améliorer le sort

Sénèque

du monde dans lequel il vit, d’incarner ses idées et ses convictions dans des actes en se donnant un cap, une direction et d’essayer de les suivre. « Il n’y a pas de vent favorable pour qui ne sait en quel port se rendre ». Sénèque

La sagesse s’apparente à la recherche d’un état de satisfaction global et durable de l’existence qui ne dépend pas des aléas de la vie et donc des évènements extérieurs. Plutôt que de chercher à adapter le monde à ses désirs, il convient de transformer ses désirs pour les adapter au monde, autrement dit au réel. Le sage consacre ses efforts à se changer lui-même, il apprend à aimer la vie de manière inconditionnelle et non pas seulement quand tout lui est favorable.

La sagesse nous invite à cesser d’accuser la vie ou les autres et à comprendre que la plupart de nos souffrances pourraient être évitées si nous changions la représentation que nous avons de nous mêmes ou du monde. L’obstacle au bonheur n’est pas la réalité mais la représentation que nous en avons.

L’idéal de la sagesse, et la conception du bonheur qu’elle véhicule, sont aux antipodes de la vision du bonheur contemporaine répondue dans nos sociétés matérialistes et consuméristes : être le meilleur, le plus compétitif, riche, reconnu …

Epitecte

Elle requiert l’apprentissage d’un savoir, l’approfondissement d’une réflexion, le bon usage de la raison, la mobilisation de la volonté, une juste réorientation des désirs. Cette attitude est possible en distinguant ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous ! (Epitecte)

La sagesse c’est dire oui à la vie c’est avoir la capacité de s’émerveiller !!! C’est l’accepter telle qu’elle est et non telle que nous la voudrions et de l’aimer. « Et moi j’aime la vie »  Montaigne

Montaigne

Il faut « aimer la vie comme on aime la musique » […] avec ses sons et ses silences, les allegros et adagio, l’Harmonie et la dissonance. « Ne rien vouloir d’autre que ce qui est ni devant soi, ni derrière soi, ni dans les siècles des siècles, ne pas se contenter de supporter l’inéluctable et encore moins se le dissimuler […] mais l’aimer ». Nietzsche

Nietzsche

La sagesse nous accompagne vers une vie qui est à la fois heureuse et bonne sachant que l’Amour est le summum à atteindre car […] un sage authentique aime et respecte tous les être vivants. Aimer en vérité c’est vouloir le bonheur de l’autre autant qu’il veut le notre, que ce soit dans une relation de couple ou amicale. C’est la sagesse du « détachement » ou du « non-attachement », l’esprit ne doit pas s’approprier l’autre, vouloir le retenir à tout prix, le considérer comme sa chose ou son bien. Il s’agit de ne pas entrer dans une relation de dépendance.

Enfin l’Amour pour s’épanouir de manière juste, durable et profond, appelle à la conscience de soi, à la lucidité, à la bienveillance et au don.

Les philosophes de l’Antiquité ont défini un certain nombre de valeurs et de qualités, auxquelles ils ont donné le nom de vertus (dont l’étymologie signifie excellence) et qui permettent de cheminer vers la sagesse.

Les quatre vertus principales sont la justice, la tempérance, le courage, la prudence.

Le justice se conforme à la loi, à l’égalité, elle définit notre degré d’humanité, l’humanité envers les animaux étant l’une des plus noble vertus […] c’est seulement lorsque nous nous préoccupons de la totalité des êtres sensibles que notre moralité atteint son plus haut niveau.

La tempérance est la sobriété heureuse.

Le courage nous permet de dépasser nos peurs et nos limites pour grandir en humanité.

La prudence nous permet de discerner les plaisirs et d’orienter de manière juste nos désirs.

L’humour bien que ne faisant pas partie des vertus reconnues est pourtant indispensable à la sagesse. Elle permet de combler le décalage entre l’idéal auquel nous inspirons et la réalité de ce que nous sommes. L’humour rend plus léger et humble sur un chemin spirituel qui a vite fait de nous rendre trop sérieux, orgueilleux ou vaniteux. Un homme sans humour a beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un être humain accompli.

La souplesse est également une autre vertu nécessaire, souplesse du corps mais aussi souplesse de l’esprit. La flexibilité, capacité à s’adapter, est une vertu essentielle à la sagesse. Le sage n’est jamais figé ni dans sa pensée, ni dans son comportement, la sagesse consiste à épouser le flux de la vie sur terre.

Chacun de nous est acteur dans une pièce de théâtre, nous n’avons pas choisi de jouer tel ou tel rôle mais nous sommes libres de bien ou mal le jouer, d’avoir du plaisir ou du déplaisir.

Notre identité la plus profonde est l’étincelle divine en nous. Notre Ego est le sentiment d’exister comme individu séparé et unique, il est nécessaire pour survivre. Il nous permet d’avoir un sentiment d’existence autonome, de chercher ce qui nous fait du bien et de nous protéger des dangers. Un moi ou un Ego bien structuré est indispensable au bon développement psychique de l’individu. Acquérir un moi structuré c’est avoir une juste estime et un amour de soi et être capable de tenir compte des autres et de partager. Néanmoins nous ne sommes pas que cet Ego ! Nous finissons par nous identifier à notre Ego, construit dans le regard des autres et constitué de toutes les idées et émotions qui en découlent or il ne constitue pas notre identité la plus profonde qui est d’essence divine ou cosmique et qu’on appelle le Soi.

La prise de conscience que nous ne sommes pas que cet Ego constitue une forme d’éveil et permet de ne plus s’identifier à notre moi qui vit en permanence à travers le regard des autres qui est sensible aux compliments et aux critiques, qui cherche à défendre ses intérêts à tout prix.

En résumé la sagesse est de ne pas être envahi par son Ego, de vivre totalement l’instant présent, de faire preuve d’une grande spontanéité, de ne pas oublier que la sagesse est la voie du juste milieu en toute chose et que nos choix de vie nous appartiennent sans avoir à en rendre les autres responsables.

Merci Frédéric Lenoir !

Do

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 16:30

Voici mon coin de paradis, le cocon où depuis des années nous filons nous ressourcer.

J’y ai abandonné peines, incertitudes, j’ y ai connu de beaux moments de Paix et même reçu certaines révélations !

C’est aussi ma dernière toile, ma benjamine.

Elle n’a pas encore de nom, j’attends !

Do

 

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:36

L’Indépendant s’interroge, restera t’il encore des oiseaux en ville dans 20 ans ?

Voilà donc la question posée et voici les éléments de constat dressés ainsi que les causes pointées. « En France, on observe 3 % de réduction des populations d'oiseaux tels que le moineau rouge queue, le pinson ou encore le Verdier d'Europe. En milieu urbain ce sont 30 % d'effectifs en moins et on peut affirmer que le volume global d'oiseaux, toutes espèces  confondues, a diminué d'environ 40 % en quarante ans (dont les oiseaux marins, principalement dans la région Aquitaine, pour cause de surpêche, Ndlr) ». Pourtant cela n’empêche pas la fédération de pêche et autres décideurs d’autoriser le tir des cormorans, une espèce pourtant protégée, pourquoi ?

L’analyse continue … « Ce phénomène de lente disparition est lié à plusieurs paramètres. Et tout d'abord, l'artificialisation croissante des sols, l'utilisation de pesticides dans les jardins, ajoutées à l'urbanisation galopante, [ ]. Enfin, il y a l'inévitable corrélation de la baisse de la biomasse avec celle de la reproduction. Par exemple, des couvées de mésanges ou de rouge-gorges mal nourries, sans une goutte d'eau dénichée dans la boue, et ce sont des générations entières qui meurent ... »

Là, la solution est simplissime, il suffit de faire comme beaucoup d’entre nous, mettre à la diposition des oiseaux des graines, de l’eau et ce en toute saison pour aider à la ponte, à la couvaison, à la pousse des plumes, pour les aider à se préparer à la saison froide ! 

L’article pointe un autre coupable et là franchement c’est bête à pleurer … « Et puis il y a les chats  [ ] qui sont les plus grands prédateurs des oiseaux et, sans distinction, d'autres petites proies (reptiles, rongeurs, batraciens etc.) bien utiles au renouvellement et à la diversité des espèces ».

Un peu gros quand même surtout quand on lit la suite … où l’on apprend que si des espèces disparues font leur retour et que certains s’en réjouissent, d’autres mal perçus sont dans le collimateur, les étourneaux, les pigeons … et que l’on sait que l’on est sans pitié pour eux car c’est comme pour les plantes, il y a les « nobles » et les « mauvaises », celles que l’on arrache sans état d’âmes ! Mais qui a dit qu’elles étaient mauvaises, pourquoi oublions nous que ces mauvaises herbes sont nécessaires à la biodiversité, donc aux oiseaux !

Quand l’humain va t’il arrêter de jouer les hypocrites, quand va t’il comprendre que c’est lui le problème. Aujourd’hui on se plaint de la disparition d’oiseaux mais hier un article relatait qu’un arrêté municipal avait autorisé à tuer tous les pigeons de la ville de Canet du 11 au 22 mars 2019. Cela a canardé dans les rues et le résultat a réjoui, une centaine de pigeons décimée. Barbares, il existe des moyens pour stopper la prolifération des pigeons, à commencer par repérer les nids et secouer les œufs mais c’est sûr cela demande plus de temps et de mise en œuvre. Ecoeurant ! Do

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 18:35

Il y a des lieux dont le nom résonne en vous et attire, Caylus en était, alors, parties vadrouiller du côté de Limogne en Quercy, dans le Lot, nous avons mis le cap sur cette cité d’origine médiévale après une jolie randonnées sur le Causse que je compte bien vous narrer prochainement.

Premier passage en repérage histoire de savoir où garer le fourgon, demi-tour à la va comme je peux et rebelote pour un second passage tout aussi infructueux. Point de parking, nous faisons donc comme nous pouvons et stationnons dans la rue juste à la hauteur du monument aux morts. Fallait-il y voir un signe que nous n’avons pas su décrypter ?!

Bien avant le 12e siècle un castrum existait déjà sur cette butte où petit à petit une cité se développa. De nombreux sièges lors des croisades contre les albigeois, la guerre de 100 ans, la peste noire, les massacres engendrés lors des guerres de religion en eurent raison, elle ne retrouva jamais sa superbe !

Dès que l’on pénètre dans la vieille ville il saute aux yeux que le patrimoine bâti est grandiose mais il est immédiatement évident que les fonds manquent pour l’entretenir. Dans l’impossibilité de récupérer un plan de visite à l’Office de tourisme, fermé évidemment, nous visons le point culminant occupé par le château qui se révèle fermé et privé tout comme l’ancienne tour médiévale impossible à atteindre.

Les rues sont désertes pourtant notre déambulation nous fait tomber nez à nez sur un contingent de militaires en manœuvre et même si les mitraillettes sont chargées à blanc, on le suppose, cela surprend quand même.

L’atmosphère que dégage la cité n’est pas plaisante néanmoins ayant repéré des « œuvres d’art » disséminées aux hasard des encoignures, jardinets et ruelles, toits interpellées, nous poursuivons notre exploration d'autant que parfois le matériel utilisé est très à contre emploi ! 

Oserai-je vous dire que leurs créateurs semblent un peu « tracassés ». Ce n’est ni serein, ni lumineux, l’inspiration a de quoi surprendre et dans l’église cela secoue carrément. On n’y sent pas vraiment l’appel du divin, il y fait un froid polaire, c’est d’ailleurs une constante depuis que nous parcourons la Dordogne et le Lot. Humides, sombres et très dépouillées il faudrait carrément me payer pour assister à un office. A Caylus le constat est identique mais il y a pire ... des toiles d’une inspiration tourmentée, un grand Christ à moitié décloué et semblant implorer notre aide ont de quoi épouvanter les paroissiens.

Quel message doit on y voir ?

La question sera récurrente pendant toute la visite. Au bistrot de la halle, sans doute très belle mais noyée dans une mer de voitures, une créature simiesque installée en terrasse nous décourage d’aller y prendre un pot.

Qui peut donc avoir envie d’acheter ces sculptures. Une hyène et un loup (garou?) occupent la largeur d’une impasse menant à un atelier d’artiste. De quoi vous flanquer la trouille !

Quant à celui qui a emballé les fesses de sa statue de barbelés je voudrais bien connaître la nature du message délivré, enfin s’il y en a un !

A moins que ce soit un fantasme inavouable.

Non franchement à Caylus il y a du mouron à se faire. Est-ce le passé douloureux et violent qui s’exprime ?

Do

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 21:15

La baie de Rosas fait partie depuis 2011 du cercle très select des plus belles baies du monde et n’en déplaisent à ceux qui réduisent Rosas à tapas, sangria et fiesta mais la ville et toute sa baie s’enorgueillissent d’un passé prestigieux. Des grecs y fondèrent une colonie au Ive siècle avant JC. Une colonie qui reçut le nom prestigieux de Rhode. Comptoir commercial installé en Ampurdan, en terre ibère. Les romains s’y installèrent à leur tour latinisant le nom en Rhodus. Rhodes, Rhodes, Rodes, Roses … Rosas, une déclinaison latine pour un site occupé dès le néolithique. On ne compte pas les mégalithes sur ce massif montagneux que l’on rattache généralement au massif des Albères qui vient plonger dans la Méditerranée et butter sur la plaine de l’Ampurdan pour celui que la bronzette indiffère, les sites archéologiques sont légions. Le Puig Rom accueillit l’Acropole de Rodes dominant le site antique aujourd’hui situé dans la Citadelle.

Monastère et église médiévale
Village wisigothique et monastère médiéval

La visite de cette Citadelle qui remonte à Charles Quint comme le Castel de la Trinitat perché en surplomb de la baie réserve des moments intenses. Quartier hellénistique, implantation romaine, nécropole paléochrétienne, monastère et église médiévale , vestiges d’un village wisigothique, la Citadelle offre une plongée dans le temps. En ce premier jour du printemps nous avions décidé sur un coup de tête de grimper au Puig Rom qui abrite outre une formidable antenne relais, l’horreur pour des électro-sensibles, un « castrum wisigothique.

Nommée la montagne aux murailles, des murailles qui l’on protégée des spéculateurs, tout le sommet est occupée par ce castrum.

Daté des VIIe et VIIIe siècles il reste la muraille haute de 3 à 4 mètres des vestiges des maisons accotées à la muraille, une base de tour et flaquant la porte unique les vestiges de deux portes carrées.

Le paysage est décoiffant. Toute la baie est à nos pieds, la mer et l’Ampurdan occupent tout l’espace, une espace que cerne la montagne !

Un lieu magique que je vous invite à découvrir aussi !

Do

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:30

Il paraît, si l’on en croit les médias et les propos rapportés par tout un chacun, que la France se mobilise pour le climat ! Je doute !

De toute façon je suis convaincue que pour arriver à un effet positif susceptible d’enrayer la catastrophe qui se profile il faudrait se mobiliser non pour le climat mais pour notre planète. Les dérèglements climatiques sont l’un des symptômes d’une Terre en souffrance !

Pour enrayer le processus je ne vois pas d’autre solution (et je ne suis bien évidemment seule à le dire, Hubert Reeves, Pierre Rabhi, Jean-Marie Pelt … la liste est longue) que de stopper ce qui peut encore l’être à commencer par abandonner ce qui n’est encore qu’à l’état de projet. Faisons également machine arrière pour ce qui n’est qu’à l’état de prémices, comme le déploiement de la 5G par exemple.

Et ce n’est pas tout !

Le tout électrique est une calamité, outre le fait que la course effrénée pour se maintenir à la pointe de la technologie est entrain de nous grignoter le cerveau, elle est génératrice de déchets que l’on ne sait même pas traiter et nuit gravement aux ressources de la planète. Tout est fait pour nous inciter à nous équiper de vélos, voitures électriques. Les trottinettes, gyropodes et autres engins à roulettes électriques sont présents partout, les gamins savent à peine marcher que les voilà « culs de jatte » !

Du côté des ressources en eau ce n’est pas mieux ! La pluie se fait rare, de nombreuses communes du département sont sous le coup de restriction en eau et pourtant les parcs aquatiques fleurissent.

A St Cyprien, à deux pas de la mer et à quelques encablures d’Aqualand un énorme complexe de toboggans, piscines vient d’être installé au camping tout proche.

Je passe sur les pistes de ski qui doivent tout aux canons à neige et vident les réserves d’eau !

Alors avant de marcher pour le climat, remettons tout à plat et commençons par ne pas oublier que si l’électricité n’a pas d’odeur, l’électricité propre n’existe pas hormis l’électricité vert. Nous aurons beau nous équiper en photovoltaïques, éoliennes, cette consommation ne nous laissera que le nucléaire comme seul recours. Alors pour la petite histoire il est peut-être bon de se rappeler que dernièrement en Gironde certains ont eu très peur. La terre n’a pas tremblé qu’en Bretagne, à Blaye aussi cela a remué.

Centrale de Blaye

Un tremblement de terre d’une magnitude de 4,9 et une centrale nucléaire sur les lieux, une centrale qui déjà en 1999 a failli être touchée, comme à Fukushima !

http://nicolebertin.blogspot.com/2011/03/apres-la-tempete-de-1999-la-centrale.html

De toute façon un trop gros appétit ne peut que nuire.

Si nous voulons faire quelque chose pour notre Terre, pour le climat, il serait bien d’entrer dans la décroissance et vite !!!

Do

 

 

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 17:50

Le Cormoran, oiseau sauvage, appartient à une espèce protégée, pourtant chaque année en France des milliers d’entre eux sont abattus en toute impunité, ce qui n’a rien d’étonnant puisque les préfectures, comme c’est le cas dans les Pyrénées Orientales, n’hésitent pas à prendre des arrêtés autorisant l’abattage (contrôlé soit disant, un quota est fixé !!!) d’individus !

Le motif invoqué est le mécontentement des pêcheurs (ailleurs ce sont peut être les pisciculteurs) qui jugent l’appétit de cet oiseau préjudiciable à leurs prises !

Un oiseau qualifié de prédateur par les pêcheurs puisqu’il a le toupet de se servir dans les mêmes eaux poissonneuses des rivières, lacs et étangs qu’eux !

Et eux n’en sont-ils pas des prédateurs ? N’ont-ils pas une quelconque responsabilité dans la raréfaction du poisson ? N’est-ce pas faciliter la tâche aux cormorans et autres oiseaux plongeurs que de créer des zones de pêche artificiellement « empoissonnées » ? Chaque année des lâchers de poissons ont lieu afin de permettre aux pêcheurs de s’adonner à leur passe-temps, il suffit d’être opportuniste.

L’homme génère pour assouvir ses plaisirs des déséquilibres dans la Nature. Des espèces (poissons ou autres animaux, plantes) inadaptées sont introduites et prolifèrent exponentiellement entraînant la disparition d’espèces locales, des cultures et points d’eau à destination du gibier sont installées dans certaines régions pour le fixer (notamment dans les Corbières) gibier que l’on accuse ensuite de proliférer !

Abreuvoir en pleine nature pour le gibier

Pas de doute l’humain est vraiment la première, voire la seule espèce nuisible sur cette planète, une espèce qui a totalement oublié que la loi c’est la loi et qu’à force de passe-droits, d’aménager les interdits (tout le monde est un ayant-droit en puissance) tout « fout le camp » !

On a totalement oublié que la loi est un garde fou qui protège des dérives et est susceptible d’assurer à chacun le même traitement.

Aujourd’hui le seul argument massue est « j’ai le droit », mais est-ce viable sur le long terme ? Il semblerait que non.

Pour ma part j’attends avec impatience que se confirme ce que certains chasseurs craignent et ont exprimé en assemblée dernièrement à St Laurent de Cerdans, à savoir que les animaux commencent à réagir et semblent s’organiser.

Après avoir déploré la diminution des sangliers (il y a peu ils pullulaient!) et accusé les cueilleurs de champignons de faire fuir le gibier par leurs cris pour éviter de se faire canarder, un certain Thierry a avancé l’idée « qu’il se passait quelque chose … les sangliers semblent se regrouper. A certaines battues on en voit beaucoup mais le plus souvent pas du tout, comme s’ils pressentaient que quelque chose va arriver, mais quoi ?

Quelle question, les chasseurs, tient !!!

Après tout quand on a lu « Sommes nous trop bêtes pour comprendre l’intelligence des animaux » il semble possible qu’à force de nous croire tout puissants nous allions droit dans le mur ? N’allons pas un jour nous faire damer le pion car je crains que l’homme ne sorte pas vainqueur de la confrontation !

Do

 

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 17:46
Petite réflexion, suite à notre randonnée matinale...
De plus en plus importunés par toutes sortes d'engins thermiques ou électriques,  même dans les endroits les plus improbables, nous autres, marcheurs, coureurs et autres extrapédestres de tous poils, sommes désormais les seuls à ahaner dans les grimpettes!
D'où une question toute légitime: quand donc inventeront-ils le petit moteur génial à se mettre "où je pense" (je reste polie) pour nous propulser vigoureusement au sommet des côtes les plus rudes?
Fredo
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  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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