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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 17:31

Comme rien ne nous arrête et surtout pas quelques gouttes de pluie, nous avons mis ce mardi le cap sur les gorges de Galamus près de Saint Paul de Fenouillet.

Le site est vraiment splendide et tout compte fait le gris du ciel rajoutait une belle intensité dramatique.

ermitage.JPG

 

Nous avons eu la chance de trouver l’Ermitage, du même nom, ouvert et de découvrir un endroit qui nous était totalement inconnu.

Habitées depuis des centaines de siècles, les grottes naturelles de la paroi rocheuse ont naturellement servi de refuge à des ermites depuis le VIIème siècle. L’ermitage a connu de multiples péripéties et en 1791, il a été vendu comme tous les biens de l’Eglise pour retrouver sa vocation religieuse au XIXème siècle. Si le lieu donne le vertige, l’affichage recèle quelques surprises qui ne prêtent même pas à rire.

affiche.JPG

Revenus à la voiture nous avons filé sur Bugarach.

Nous y étions venues dans un passé très reculé et à cette époque aucune rumeur ne courait sur ce village. La fin du Monde n’avait pas encore été programmée !

A force d’entendre dire que le village était régulièrement pris d’assaut par des hordes de désespérés désireux de se trouver un point de chute pour le 21 décembre 2012 et qu’il était prévu, le jour J, de boucler les routes d’accès pour éviter un afflux incontrôlable de personnes, nous avons eu envie d’aller y jeter un œil !

Et bien dîtes donc, quelle déception !

Le village nous a paru d’un ennui mortel. Beaucoup de laisser-aller, pas de vie ou si peu qu’il est difficile de croire qu’une nouvelle version de la ruée vers l’Or s’y joue.

Pas l’ombre d’une yourte à l’horizon, que du classique !

Je ne sais pas si comme le disent les médias on fait main basse sur l’immobilier à Bugarach mais c’est fou ce qu’il y a comme maisons à vendre dans le village.

Rien que 3 dans cette rue, celles du premier plan. En fait tout ce qui est en photo !

avendre.JPG

Le potentiel architectural est beau, certes, mais mis à part le château, dont on consolide actuellement les quelques pans de murs subsistant, l’église qui possède un « clocher tour » faisant office de porche d’entrée, RIEN de transcendant !

Même pas un bistrot d’ouvert, c’est dire !

Evidemment, nous sommes « hors saison », mais il va falloir un peu creuser la question parce qu’en décembre, si rien n’a été pensé ça va faire un de ces « binz » !

Heureusement que le village possède un abri bus, nous y avons élu domicile le temps de casser la croûte, tout en fantasmant sur un bon café !

Notez l’inscription derrière nous : « L’Anarchie vaincra ». Il y a au moins quelques contestataires dans le coin. C’est toujours rassurant !

picnic.JPG

Portés par ce désir de petit noir bien fumant nous avons fait un crochet par Rennes les Bains, une station thermale devant à notre sens offrir ce genre de plaisir aux curistes. Quelle erreur !

Je ne sais pas ce que l’on soigne là-bas, mais la « mélancolie » doit y guetter le curiste. Tout était fermé, TOUT.

Sur le chemin du retour, nous avons successivement fait chou blanc dans notre quête à Caudiès de Fenouillet, Saint Paul de Fenouillet, il a fallu attendre Estagel pour trouver un troquet ouvert et encore l’accueil manquait de chaleur !

Et comme il était dit que nos amis ne pouvaient qu’emporter une piètre image du coin en cette saison, il nous a été impossible de trouver un restau ouvert le soir du côté du Barcarès.

En saison, tout est surbooké, hors saison tout est bouclé !

Le pied !

Pour finir et en revenir à Bugarach, j’ai comme l’impression qu’il y a de la manipulation dans l’air. Je ne sais pas si une soucoupe décollera du Pic mais le village, lui, n’a rien de décoiffant.

Do

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 17:42

Allez, vous allez croire que j’ai bu un petit coup de « Muscat Pèt » et que cela m’est monté à la tête.

Et bien pas tant que cela, voyez-vous !

Ce samedi, ne sachant pas vraiment où aller marcher, nous avons finalement décidé de ne pas tenir compte des prévisions météos pessimistes et de partir à l’assaut de la montagne.

 En tout cas il peut pleuvoir tous les jours comme hier, un beau soleil et quelques gouttes vite évaporées à 50 mètres de l’arrivée, nous ; ça nous va !

 

Nous avons quitté la route des gorges de Lavail pour attaquer la grimpette qui mène au château d’Ultréra à partir du hameau de La Pave.

Font.JPG

Premier arrêt à la Fount del Bosc, petit rafraîchissement bienvenu car bien qu’étant à la mi novembre cela chauffait dur, puis jolie grimpette pour atteindre le Pic Saint Michel lui-même surplombé par les ruines du Château d’Ultréra.

540 mètres de dénivelé pour une balade qui s’est révélée plus proche de l’escalade que de la marche.

Des à pics vertigineux et des passages en corniche dans la toute dernière partie, franchie sur le derrière surtout en raison du vent qui soufflait en rafales, mais pas seulement.DO.JPGFR2DO-copie-1.JPG

 

Si nous fréquentons le coin de longue date, nous n’avions jamais encore pu visiter les ruines du château.

Nous avions donc hâte de batifoler sur cet éperon.

Pourtant ce n’est pas ce site qui a retenu le plus notre attention.

Nous ne savions pas que d’autres vestiges nous attendaient quelques mètres plus bas.

Un peu d’histoire !

Le nom d’Ultréra vient de « Vultur area », l’aire des vautours et cela se comprend parfaitement lorsque l’on voit le site.                                                         

                                                               

Machu-Picchu.JPG

 

Situé sur un éperon rocheux (troisième mamelon rocheux en partant de la gauche) il domine toute la plaine du Roussillon et s’intègre dans la ligne de défense que constituent le château Royal de Collioure, les tours de la Madeloc, la Massane. Fortifié par les Romains ce point stratégique présente des vestiges essentiellement d’époque Wisigothique.

Les revoilà, les Wisigoths !

Ceux  de Rennes Le Château ! (voir l'article du blog sur Rennes le Château)

Et là où cela devient épatant, c’est que contrairement à ce que nous croyions, le château n’est pas le seul témoignage de la présence « teutonique » en ces lieux.

En 2000, une campagne de fouilles a démarré juste sous la falaise qui défend l’accès au château, très exactement sur le Puig Saint Michel. Et là, oh merveille, c’est tout un castrum des V, VI et VII siècles qui a été mis à jour.

 

castrum.JPG

 

Contemporain donc de la Rhedae des Wisigoths de l’Aude.

Rendez-vous compte, une agglomération s’étendant sur plus de 3 hectares, juchée sur un piton escarpé où l’on tutoie le vide. Les fondations des habitations sont bien visibles et le plan de l’urbanisation très lisible dès que l’on prend de la hauteur. Jusqu'à la tour sommitale dont on distingue les vestiges.

 

Tour.JPG

 

En découvrant ces vestiges, qui épousent le relief montagneux au plus près, adossés au piton du château, Frédo a eu le mot juste : on dirait le Machu Picchu !

Nous avons déambulé un bon moment sur le site avant de gagner le château.

Un paysage à couper le souffle, des ruines majestueuses que des indélicats ont eu le front de taguer !

Plus beau, tu meurs !

 

a-couper-le-souffle.JPG

 

chapelle.JPG

 

 Nous étions tellement bien que nous avons même tenté de nous ménager une petite pause méditation. Tenté, car nous avons brusquement été interrompues par les grondements sourds de Virgile et l’irruption de « drôles » de randonneurs.

Un mec très « légion camouflée » avec un sac polochon plein à craquer, un junkie  maigrichon avec moult piercings. Ils nous ont regardé sans l’ombre d’un sourire et d’un bonjour avant de tourner bride pour revenir quelques minutes après en compagnie d’une petite blonde moulée dans un jean et soufflant comme un bœuf !

Manifestement en désaccord quand à l’itinéraire, ils avaient surtout hâte de nous voir quitter les lieux. La nana, venue à la pêche aux renseignements, nous a laissé entendre qu’ils essayaient de mettre leurs pas dans ceux de randonneurs aperçus la veille au-dessus de l’Ermitage !

Venir 2 jours de suite sans trouver le bon sentier alors que tous les itinéraires sont balisés, faut vraiment vouloir le faire !

Nous avons indiqué le chemin en question et venions à peine de tourner casaque en les laissant à leur problématique quand le premier type, dégringolant de l’accès au château, est revenu vers eux leur annonçant avoir découvert ce qu’ils cherchaient.

Compte tenu de la demande de la nana, cela nous a paru étrange.

 

A partir de là un scénario a pris forme dans nos cerveaux enfiévrés !!!

Un thriller pour le prochain roman de Frédo !!!

Que contenait donc ce gros sac ?

Des cigarettes, de hachich, de la dope !!!

Ho, ho, hooooo !

Vu leur accoutrement ce n’était pas des randonneurs !

Pourquoi semblaient-ils guetter du haut de leur perchoir ?

Qui ?

Pourquoi ?

 

ULTR2RA.JPG

 

Arrivées à l’Ermitage, la vue du château était si belle sur fond de cumulus que j’ai voulu immortaliser l’instant au moment même où le grand maigre s’encadrait dans l’ouverture d’un mur. J’avais à peine braqué l’objectif de l’appareil photo (hyper performant) en direction du piton que le mec s’était accroupi !

Certes, vous me direz que c’était le hasard !

Et bien non, le « hasard » a voulu que la même scène se représente à plusieurs reprises !!!

 

Alors nous sommes revenues mûrissant un scénario haletant !

Quelle aventure !!!

Do

 

 

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 18:46

Je vais faire de la concurrence à Mi pour vous parler de ce livre « coup de cœur »…

 

LA COULEUR DES SENTIMENTS

Kathryn Stockett

Editions jacqueline Chambon

 

Grand prix des lectrices de Elle

9782742792917-1-.jpg  

Nous sommes à Jackson, dans le Mississipi. L’esclavage est aboli depuis longtemps - une centaine d'années-, mais la situation des noirs dans cet état du sud des USA est-elle plus enviable ? Pas sûr… Les lois ségrégationnistes sont plus que jamais en vigueur. Ignobles.

Tout commence en 1962, peu de temps avant la grande marche organisée par Martien Luther King… Non, je n’ai pas fait de faute de frappe… Je dis bien « Martien », et vous comprendrez pourquoi lorsque vous lirez ce livre.

Rarement un livre aura aussi bien marié humour et gravité. Car il s’agit bien d’un drame. Trois femmes racontent leur vie… Deux noires, domestiques dans des familles blanches, et une blanche, née du bon côté de la barrière, mais dotée d’une sensibilité qui la pousse à s’intéresser au sort de ces bonnes à tout faire… Chacune « écrit » comme elle parle ; le langage est vivant, coloré, souvent drôle, alors que la peur est partout, que les destins peuvent basculer d’un instant à l’autre, dans une violence inouïe, souvent inimaginable… Ces trois femmes sont aussi attachantes l’une que l’autre… Ensemble, elles vont prendre tous les risques pour dénoncer au monde l’injustice faite aux noirs…  

Quant on lit ce livre, on mesure l’incroyable chemin parcouru par ce peuple qui a porté au sommet du pouvoir un président noir ; mais les états du sud ont-ils voté majoritairement pour Obama ? On en doute quand même un peu… Beaucoup.

Ce livre est une leçon d’amour et de partage. Une leçon de vie.

Non, décidément, le racisme, quelle ignominie !

Fredo

 

Je découvre à l'instant que cette histoire a été adaptée pour le cinéma. Le film est sorti le 26 octobre 2011... A voir, peut-être?

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 17:02

Gelée d'arbouses

L'arbousier est un arbre qui n'atteint jamais une très grande hauteur et dont la particularité est de porter en même temps des fleurs et des fruits à tous les stades de la maturation. L'arbousier est présent sur le pourtours méditerranéen, en Corse mais aussi dans le Sud-Ouest et dans toutes les zones bordées par le Gulf Stream comme la Vendée !

arbousier.jpgAvec les fruits on fait une gelée délicieuse qui ne vous donnera pas grand mal si vous la faîtes à la Corse ! Pour environ 2 kilos d'arbouses on peut raisonnablement envisager 7 pots de gelée.

Laver les arbouses sans trop les agiter puis les égoutter.

Les mettre dans un faitou en recouvrant juste d'eau de source, c'est nettement meilleur. Porter à ébullition et maintenir environ 10 minutes puis passer au mixer.

Avant de commencer l'opération confiture vous aurez pris soin de vous livrer à un peu de couture pour coudre ensemble 2 torchons (pas trop épais) de manière à en faire un sac. Rabattre le haut et coudre le rabat dans lequel vous incérez un grand lacet pour pouvoir fermer le sac ainsi obtenu.

Au-dessus de la bassine à confiture remplir le sac en tissu de la purée de fruits et suspendre le sac au-dessus de la bassine pendant toute la nuit. Le jus va s'écouler tout seul, sans fatigue ... à la Corse !!!

DSCN5617.JPGLe lendemain peser le jus, ajouter le même poids de sucre et un sachet de pectine (pour environ 1.5ks de jus).

Mettre à cuire en surveillant la couleur du jus, lorsqu'elle atteint un joli ocre rouge teinté d'alizarine et que le jus se fige entre vos doigts, c'est tout bon !

Ecumer et mettre en pots, les déposer à l'envers jusqu'à complet refroidisement. L'écume est délicieuse dans des yaourts quant à la purée de fruits elle peut s'ajouter au compost !

 

 

Les orangettes

Voilà revenue la saison des oranges, nous avons commencé à déguster les premières et donc à refaire des orangettes. A grignoter tel que mais aussi avec du chocolat ou en buvant le café, dans les gâteaux ou la mousse au chocolat, c'est mortellement bon !

L'avantage c'est que cela peut se faire par petites quantités mais de toute façon cela n'a pas le temps de se gâter.

 

orangettes-etape-4.jpgIl faut prendre des oranges NON TRAITEES, les frotter sous l'eau et les sécher. Couper le haut et le bas de chaque orange puis entailler la peau jusqu'à la pulpe de haut en bas sur toute la surface du fruit. Glisser la lame et détacher les mutiples bouts d'écorce (avec la peau blanche) ainsi obtenus. Ils doivent être assez étroits (un demi centimètre maxi).

Les mettre dans une casserole recouverte d'eau froide, porter à ébullition et laisser bouillir 5 minutes. Vider, rincer et recommencer une fois.

Peser les écorces après les avoir égouttées et séchées puis mettre dans une casserole avec le même poids de sucre et recouvrir à peine d'eau (de source toujours).

Porter à ébillition, laisser bouillir 5 minutes puis attendez le complet refroidissement avant de recommencer 2 fois.

orangettes-etape-5.jpgLes écorces sont alors translucides. Prendre un grand plat plat et les sortir encore chaudes car après ça colle !!!

Les disposer sans les faire se toucher sur le plat, puis saupoudrer de sucre.

En une journée elles ont séchées et sont bonnes à être

mangées ... ou rangées. Pour ma part je les mets dans des pots en verre (confiture) en les rangeant debout. Le sirop qui reste est tout aussi délicieux et vous trouverez bien à l'utiliser !!!

Bon appétit.

Do

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:12

 

320-1-.jpg

Et voilà ! Je viens vous présenter mon petit dernier : « L’école est finie »…

Pour moi, cela fait un peu plus d’un an, mais j’ai le sentiment que cela s’est vraiment terminé lorsque j’ai mis un point final à cette histoire, le 1er juillet 2011. Premier jour de vacances. Symbolique, non ?

Pour cette histoire là, c’est clair : mon inspiration, c’est notre vécu, à Dominique et moi, en tant que directrices d’école parachutées de la Région Parisienne dans les Pyrénées Orientales … Enfin, moi, j’ai eu beaucoup plus de chance que Margaux… J’ai travaillé avec Isabelle, le "top du top", question « ATSEM » !… Pour ceux qui ne savent pas, vous découvrirez en lisant le livre ce que ces cinq lettres signifient… Je ne vous dirai rien !

Côté vie privée,  - et elle se reconnaîtra peut-être -, j’ai beaucoup pensé à Claude… Son histoire n’est pas celle de Margaux, mais il y a quelques points communs, ne serait-ce que la situation de départ… Je ne voudrais pas qu’elle voit là une façon de lui dire « moi, à ta place, voilà ce que j’aurais fait » ; tel n’était pas mon propos du tout… Claude est Claude… Et  je ne suis pas Margaux ! J’espère en tout cas qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir fait quelques emprunts à son histoire personnelle. Bon, enfin, si vous voulez faire la connaissance de Margaux et de son petit-fils, Charles, si vous voulez découvrir un peu les galères qui sont le lot des directeurs d’école et de leurs adjoints, passez vos commandes !

En tous les cas, à l’heure où notre cher premier ministre nous annonce des réductions drastiques dans le budget 2012 (même si je n’ai pas encore pris connaissance du « coup de rabot sur les miches… euh, pardon, les niches !), je me félicite plus que jamais d’avoir eu l’opportunité d’anticiper mon départ… Je me mets à la place de tous ceux qui voient leur retraite s’éloigner chaque année un peu plus et je me dis que, décidément, ce n’est pas comme ça que l’on va faire diminuer le chômage !

PS : Bon, pour celui là, j’ai pensé aux budgets qui s’amenuisent pour tous, et j’ai trouvé un éditeur moins cher…

Bonne lecture !

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:52

Transmettre !

Voilà un sujet qui nous tient à cœur, déjà de par notre profession mais aussi parce que cela touche à tous les domaines de la Vie.

Je ne m’étendrai pas sur le côté matériel. Transmettre des biens est sans nul doute un sujet d’importance mais cela génère tellement de conflits que je préfère mettre cette dimension de côté.

Non, je veux parler de la transmission de savoirs, savoir-faire, savoir être …

grand_couv100_132_182.jpgNous sommes abonnées à la revue du troisième Millénaire, les articles sont passionnants bien que parfois « hard » à lire. Heureusement la publication est trimestrielle et donc cela laisse du temps pour en tirer la substantifique moelle !!!

À ce propos un aparté pour vous dire que nous sommes très surprises de constater que l’enveloppe contenant la revue nous arrive TOUJOURS ouverte !!!

Le dernier numéro n’a pas fait exception à la règle.

J’aurais aimé, lorsque j’étais encore Maître formateur, avoir sous la main cet article qui commence par des généralités sur la différence entre la transmission différée et la transmission immédiate.

Résumons : on entend par transmission différée, tous les apprentissages que nous ingurgitons dès notre naissance de manière surtout intuitive et dont nous prendrons toute la mesure en grandissant.

La transmission immédiate est celle qui vient du cœur de l’être. Elle touche « au cœur » celui qui la reçoit. Y mettre des mots est parfois difficile car les mots peuvent être réducteurs et ne pas arriver à exprimer totalement le ressenti.

Ce qui m’a particulièrement passionnée c’est tout ce qui touche à l’importance de l’état d’esprit de celui qui transmet, de son intention.

Si en lisant que la force de la transmission est d’autant plus profonde que l’on transmet pour le plaisir, avec Amour nous nous sommes trouvées confortées dans ce que nous pensions, cela nous a permis de mesurer l’ampleur de la catastrophe qui s’annonce en matière d’enseignement.

Une fois encore le « bouillon nous est monté à la tête » en repensant qu’à l’IUFM (Institut de Formation des Maîtres) on disait aux enseignants stagiaires qu’ils devaient bannir l’affectif avec leurs élèves et ne pas perdre de vue qu’ils avaient à faire à des élèves et non à des enfants !!!

Horreur.

Une horreur qui gagne du terrain car les mêmes propos sont tenus aux Aides-soignants travaillant en maison de retraite. Selon les formateurs, c’est de la maltraitance que d’appeler une personne âgée par son prénom ou de lui donner des petits mots doux.

Les C..s !

Déjà ils font fi de la capacité des personnes à réagir ! C’est infantilisant, être âgé n’empêche pas d’exprimer son ressenti. De quel droit évacuerait-on toute dimension affective dans les rapports qui se nouent entre personnel et résidents.

S’ils savaient ce que cela est bon que d’entendre appeler notre mère « Jeannine » ou « ma belle ». Savoir qu’après notre départ elle aura la preuve tangible qu’elle compte pour d’autres que nous, met du baume au cœur.

Que font-ils ces formateurs de ceux qui n’ont plus de famille ?

Ne peuvent-ils comprendre que ces soi-disant « familiarités » les aident à recréer l’ambiance familiale dont ils sont privés ?

Que cela ajoute une part d’humanité à leur vie souvent endeuillée par de trop nombreux départs !

C’est pour toutes ces raisons que vous parler de la Transmission m’a paru une nécessité.

 

 Celui qui transmet avec Amour ne songe ni à manipuler, ni à enfermer, au contraire il ouvre des portes à celui qui reçoit l’information quelle qu’elle soit.

En matière d’Education, c’est cela que doit avoir présent à l’esprit l’Educateur, l’Enseignant. Si ce dernier se doit de transmette des savoirs nul besoin d’arrogance. D’ailleurs les savoirs ne sont pas figés, souvent ce qui était vrai hier, est inexact aujourd’hui.

Toute la difficulté de la Transmission réside dans le fait qu’il faut arriver à faire entendre à celui à qui l’on s’adresse ce qui ne fait pas forcément plaisir.

 

Cela n’est possible qu’en étant juste et bienveillant et là il y a du chemin à faire car je ne sais pas si lorsque vous étiez sur les bancs de l’école vous y avez eu droit, mais nous, nous étions toujours dans la classe la plus nulle, la plus ceci, la plus cela … et ça n’a pas changé !!!

 

banschhortense.jpgTransmettre avec Humilité et laisser l’autre libre de poursuivre sa voie selon son coeur pour qu’il trace SON PROPRE CHEMIN !

Mais si je me suis attachée à un domaine plus spécifique, l’Education, il n’y a pas d’âge limite pour transmettre, ni de domaine défini. Nous avons tous quelque chose à transmettre à quelqu’un.

 

Jeannine malgré ses 98 ans continue de nous délivrer ses messages : « qu’est-ce que vous faîtes pour vous entretenir ?» ou « vous ne serez jamais ennemies ! ».

Do

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 17:21

Nous avons mis en cette fin d’octobre le cap sur l’Ariège avec comme but le château de Montségur que nous avions déjà escaladé dans les années 70. Escaladé car il n’y avait pas alors de chemin d’accès balisé.

A cette époque des fouilles venaient tout juste de commencer et l’on tenait pour acquis que le château avait été l’ultime refuge des cathares.

 

Pog-et-champ-du-bucher.JPG

 

La grimpette démarre toujours au champ du bûcher mais aujourd’hui il n’y a pas que le château qui attire l’attention. Les vestiges d’un castrum adossé à la citadelle, des carrières disséminées par ci par là, des barbacanes sont visibles au sommet du Pog qui culmine à 1207 mètres. Ces fouilles ont permis une relecture de l’histoire de Montségur et toutes les découvertes sont visibles au musée du village.

 

POg.JPG

 Le château vu des carrières

 

Au  treizième siècle le catharisme était présent dans toute l’Europe mais c’est dans le sud de la France que son influence a été la plus forte.

Pour certains philosophes, la religion cathare serait dérivée de l’Arianisme répandu par les Wisigoths entre les sixième et neuvième siècles, pour d’autres elle serait venue d’Asie Mineure.

Cette « hérésie » s’est réveillée avec le début des Croisades dès l’An Mil.

En 1200 elle était à son apogée.

C’est Dominique de Guzman plus connu sous le nom de Saint Dominique qui a lancé la première prédication contre les Cathares en 1206.

C’est à lui que l’on doit la Croisade contre cette hérésie qui a culminé avec le martyre par le feu de 200 des cathares retranchés à Montségur.

C’est aussi lui le responsable du massacre de 20000 hommes et femmes à Béziers en 1209.

Dois-je être fière de porter le prénom de ce grand inquisiteur, béatifié malgré ou pour les massacres perpétrés au nom de la « Vraie » religion ?

Il y a longtemps que je connais la réponse et c’est NON !

Pour la petite histoire, ce n’est pas en l’honneur de cet homme que je fus ainsi prénommée. J’aurais dû recevoir celui de « Frédérique », ce qui ne plaisait pas au reste de la famille. Mes père et mère se sont inclinés, cherchant un prénom aux sonorités voisines. Par contre lorsque Frédé s’est annoncée, ils n’ont pas faibli !

Mais revenons à nos moutons !

Refusant la Hiérarchie ecclésiastique, le droit à la propriété, les cathares étaient une menace pour la Papauté et le fait de croire en la réincarnation ne pouvait qu’aggraver les choses.

Pour eux pas d’intermédiaire entre l’Homme et Dieu.

Ils refusaient le Baptême tel que le conçoit l’Eglise, prônaient le respect de tout ce qui vit d’où un régime alimentaire strict.

Ils étaient majoritairement artisans, paysans, des gens simples vivant au sein des villes et villages.

Repoussés petit à petit par la violence de la répression, un noyau d’irréductibles s’était installé à Montségur dans ce village accroché à la montagne et doté d’au moins une maison forte.

 

Castrum.JPG

 Vestiges des habitations du castrum

 

Car notre grande surprise a été de découvrir que le château de Montségur, sans doute le plus connu de tous les châteaux dit Cathares, n’en était pas un !

C’est Louis IX ou « Saint » Louis qui, entre 2 croisades contre les Arabes, a confié à la famille Lévis de région parisienne cette forteresse royale qu’il a voulu sur le site expurgé de ses hérétiques.

 

Vaisseau-de-pierres.JPG

 Montésegur, vaisseau de pierres

 

La fin de Montségur nous la connaissons tous.

Le bûcher pour certains, l’emprisonnement, la torture pour d’autres.

L’ « hérésie » a perduré encore un peu, les derniers cathares trouvant refuge tour à tour sur Puylaurens, Peyreperthuse, Quéribus et c’est à Villerouge-Termenès que l’aventure du dernier « Bon Homme » s’est achevée.

Village-de-Montsegur.JPGSi vous allez là-bas, n’oubliez pas de vous arrêter au Musée dans le village que surplombe le château. 

Le village épouse curieusement le terrain et fut à l'origine le leiu de résidence des ouvriers qui ont oeuvré à la construction du Château. On y trouve, disséminé le long de l’escalier qui mène à l’étage un nombre impressionnant de témoignages recueillis auprès de ceux qui ont été capturés et torturés.

 

Leur parole résonne étrangement aujourd’hui !

La corruption, l’intolérance, rien n’a changé de nos jours.

Ni pire, ni meilleur !

Les plus humbles sont toujours les plus mal lotis, l’arrogance des nantis aussi insupportable et ce constat n’est pas réjouissant !

On rit un peu jaune !

Do

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 18:33

DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE

Sylvain TESSON

 

(Ed. Gallimard, Paris, 2011)

 

tesson.gif 

 

 

   L’auteur nous livre ici son journal intime tenu de février à juillet 2010 alors qu’il est retiré dans une cabane en Sibérie sur les rives du lac Baïkal.

  Durant six mois dans les solitudes glacées, à 120 kilomètres du premier village, sans voisins, sans routes d'accès, face à des températures de – 30°, il réduit sa vie à l’essentiel. Sa démarche répond à un besoin intérieur, au désir de retrouver une vie débarrassée de toute pollution matérielle, et aussi de régler sa dette envers la nature.   

  On fait sien son questionnement « Suis-je capable de cohabiter avec moi-même ? », « Ai-je une vie intérieure suffisante ? ».

  Sylvain Tesson se veut un ermite, un homme à qui la société actuelle ne convient pas, qui le lui reprocherait ! « Les sociétés n’aiment pas les ermites, dit-il. Elles ne leur pardonnent pas de fuir ».

  J’aime cette phrase et la philosophie (russe) qu’elle contient : « Le « pofigisme » est un état de passivité intérieure corrigée par une force vitale », elle résume ce livre et la démarche de son auteur.

  La lecture de ce livre sobre et beau est revigorante ; le récit drôle, profond, juste. Coincé dans le métro ou dans les bouchons, poussant un caddie ou quand votre voisin joue avec sa perceuse à 8h du matin, on se dit « Chiche moi aussi j’en rêve ! ».

  Et on passe à autre chose, lui l’a fait. Chapeau !

 

Mi

 

 

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 17:03

Ce nom vous dit-il quelque chose ?

Parties il y a peu sur la trace des Cathares, pour éviter l’épisode cévenol annoncé par la météo lundi 24 octobre, nous avions décidé d’éviter la proximité de la Méditerranée.

Nous avons ainsi consacré quelques heures à découvrir le domaine de l’Abbé Saunière non loin de Couiza, à quelques encablures du Pech de Bugarach.

 

 

Rennes-les-bains--15-.JPG

 

Un peu d’histoire, d’abord.

Rennes le Château fut au cinquième siècle la capitale d’un vaste pays. Connue sous le nom de Rhedae, cette cité wisigothique fut détruite au douzième siècle par l’armée du roi d’Aragon.

Remise en état, les espagnols s’en emparèrent de nouveau en 1326 ne laissant debout que le vieux château, l’église, quelques maisons et des pans de remparts.

 

Rennes-les-bains--1-.JPG

 

Rennes le Château était à peu près dans cet état lorsque l’abbé Saunière y fut nommé en 1885. Les gravas qui encombraient le pied des remparts attestaient l’existence d’une cité d’importance mais pour ce qui est des vestiges encore debout, rien de très brillant.

Pourtant aujourd’hui si le château est toujours en piteux état, tout ce qui constitue le sanctuaire de l’Abbé Saunière a belle allure.

Des tas de légendes circulent sur ce site. On y parle de trésor, de textes mystérieux. Des chasseurs de trésors ont pillé les lieux manquant de détruire ces témoignages historiques. Aujourd’hui, toutes les fouilles sont interdites mais le mystère perdure.

Rennes-les-bains--Eglise-socle-merovingien.JPGEn 1885, lorsque l’Abbé Saunière est nommé, il vit de manière spartiate jusqu’à ce qu’il entreprenne des travaux avec l’argent prêté par la Mairie en 1891.

3 fioles contenant des parchemins sont alors découvertes dans un des piliers du maître autel. C’est le seul fait avéré, la suite n’est que suppositions.

Il se serait rendu à Paris … où le sens caché des parchemins lui aurait été révélé par l’Abbé Vieil de Saint Sulpice …

Revenu de la capitale, il aurait poursuivi lui-même ses investigations.

Certes le résultat de ses fouilles est tangible comme cette dalle dite des chevaliers mais à part cela qu’a-t-il pu trouver puisque l’on ne peut douter qu’il ait trouvé quelque chose ?

C’est une évidence étant donné tous les travaux qu’il a entrepris à Rennes !

Nous avons des pistes de réflexion.

Il est tout à fait possible que l’un des parchemins ait contenu des invocations au Saint Esprit d’où l’orientation de la statuaire de l’Eglise telle que la conçut l’Abbé.

 

Rennes-les-bains--Eglise-2-copie-1.JPG

 

Il y a eu aussi découverte d’un trésor monnayable ! La rénovation de l’Eglise Sainte-Marie-Magdelaine, la villa Bethania, la tour Magdala, l’Orangerie …

 

Rennes-les-bains-belvedere.JPG

 

L’œuvre de création qui a été la sienne nécessitait une mise de fonds énorme !

Parmi les bruits qui courent, on parle de trésor des Wisigoths, de celui de Blanche de Castille ! En reste t’il quelque chose ? Le mystère est total car sa servante, seule initiée, est morte soudainement avant d’avoir eu le temps de dévoiler le secret à son neveu comme elle en avait l’intention.

Sans doute était-ce pour le mieux !

Reste l’affaire des manuscrits !

Il semblerait que l’un d’entre eux comportait des textes de l’Ancien testament. Des textes que la Papauté ne tenait pas à voir révélés au grand jour ?

Est-ce plutôt pour cette découverte ou pour tout l’argent dépensé que le curé a été excommunié ?

Impossible de répondre à cette question même si l’on sait très bien que la Papauté n’apprécie pas tout ce qui est susceptible de lui faire de l’ombre.

 

 

En tout cas ce qui est certain, c’est que ce lieu n’est pas banal !

 

Rennes-les-bains--villa-Bethanie-1.JPG

Verrière de la villa Béthania

 

 

Nous y avons vécu, Frédo et moi un moment très fort.

Tout le temps de notre présence sur le domaine de l’Abbé Saunière et plus spécialement dans la Villa Béthania, nous avons eu l’impression d’être traversées par un courant énergétique violent.

Frédo avait le sentiment qu’une main chaude et pesante s’appuyait sur sa tête à l’emplacement de la fontanelle.

Quant à moi, jusqu’à ce que je quitte les lieux, j’ai eu l’impression que des milliers de petites aiguilles me picotaient le haut du crâne et que j’avais les cheveux dressés droits sur la tête !

Ayant relaté cette expérience à une amie, elle nous a avoué que cela ne l’étonnait nullement. En balade à Rennes le château, elle s’est sentie soudainement vibrer de plus en plus fort. Ce n’est qu’en quittant les lieux que les tremblements avaient cessé.

Alors s’il y a un trésor à trouver à Rennes le Château, ce ne peut qu’être l’existence d’un courant énergétique puissant, un vortex naturel, cette intelligence de nature subtile qui relie la Terre au Ciel ou le Ciel à la Terre et permet l’équilibre énergétique entre ces deux pôles !

Do

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 20:25

Coup de gueule !

 

Apocalypse Hitler !

 

Un documentaire fiction pour essayer de comprendre ce qui a pu se passer avant la seconde guerre mondiale !

Comment Hitler a-t-il pu prendre le pouvoir ?

Comment a-t-on pu en arriver là ?

 

Non, franchement, comment peut on se poser pareilles questions ?

Tous les jours nos boîtes mail reçoivent des courriels immondes.

Il y a peu, sur un mode qui se voulait humoristique un mec recensait pour sa soit-disant déclaration d’impôt les personnes à charge !

En voici un bref aperçu.

Dans la case : Liste des personnes à charge, j'ai répondu :

Les sans-papiers,
les sans-abris,
les toxicomanes,
les chômeurs,
les politiciens,
les RMIstes,
les CMU
les roms,
les délinquants en tôle
les journalistes imprudents enlevés
les syndicats,

les fraudeurs en tous genres,
les fainéants,
les branleurs et la moitié de l'Afrique !

 

La haine de l’autre ! Hitler l’avait chevillé au corps mais lorsque l’on prend connaissance du mail ci-dessus, il est évident qu’elle est toujours aussi forte que lors de la montée du fascisme.

Alors peut-on sans être hypocrite se demander comment Hitler a pu prendre le pouvoir d’autant que nous n’avons même plus l’excuse de dire que nous ne savions pas !

Tout ce qui s’est passé découle de cette haine de l’autre.

Mais chacun de nous n’est-il pas l’autre de quelqu’un !

Do

 

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