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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:07

« Pourquoi tu m’rigoles »… Vous vous souvenez ? Ces mots d’enfants récoltés tout au long de notre carrière d’instit que nous vous avons fait découvrir dans ce blog… Aujourd’hui, c’est un recueil que vous pouvez vous procurer sur le site d’auto-édition Lulu.com :

 

http://www.lulu.com/product/paperback/pourquoi-tu-m’rigoles/18677302

 

320-1--copie-1.jpg

Alors si vous avez aimé l’humour de nos petits bambins, n’hésitez pas… Par les temps qui courent, rigoler, ça fait le plus grand bien !

Do et Fredo

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:00

Une recette utile par ces temps festifs :

la crème de marrons vanillée.

creme-de-marrons-maison-1-.jpg

Si vous vous y prenez fin octobre, vous pourrez utiliser les châtaignes que vous aurez ramassées vous-même… Le ramassage, c’est sympa… Après, ça se complique :

·       Laver les châtaignes, les fendre et les faire cuire.

·       Attendre qu’elles refroidissent pour les éplucher. Surtout bien enlever la petite peau aussi !

·       Réduire les châtaignes en purée.

Pour la crème de marrons…

900 g de châtaignes

650 g de sucre

250 g de crème fraîche épaisse

½ gousse de vanille ou de la vanille en poudre

1 petit bouchon d’extrait de vanille liquide

Et en avant !

Dans une casserole assez grande, mettre le sucre en poudre, l’extrait de vanille, la vanille gousse et rajouter de l’eau de manière à tout juste recouvrir le sucre (ce qui est un peu vicieux, c'est que le sucre fond au fur et à mesur que vous mettez de l'eau... Attention à ne pas en mettre trop!). Porter à ébullition en mélangeant, baisser le feu. Maintenir un petit bouillon environ 30 minutes. Il faut retirer du feu juste avant que le mélange caramélise. Bien surveiller !

Une fois que le sucre est cuit, verser sur les châtaignes mixées, ajouter la crème fraîche et bien mixer le tout.  Remettre sur feu doux 25 minutes en tournant souvent et remplir des pots propres et secs. Mettre le couvercle et retourner les pots jusqu’à refroidissement. Ou stériliser…

 

Si vous n’avez pas ramassé de châtaignes et si vous voulez vous simplifier la vie, vous pouvez trouver des châtaignes toutes décortiquées… chez Picard !

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:37
Chapitre 2
Lorsque nous sommes venues pour la première fois en vacances dans les Landes, c’était dans les années 60, nous campions à Vieux-Boucau et le paysage que nous avions sous les yeux était enchanteur.
Lorsque la mer était démontée, c’était fréquent, nous nous baignions dans le « courant » ! Entendez par là, le déversoir naturel du lac de Soustons, vestige de l’ancien cours de l’Adour et qui était soumis à un phénomène de mascaret.                    C’était super marrant, avec ou sans bouée, nous nous laissions emporté par la force de l’eau qui nous entraînait sur plusieurs centaines de mètres.   Evidemment, tout dépendait de la marée et certains jours, selon l’horaire et ou  par grosse mer, il n’y avait pas de bains.                                                                                                      Mais à cette époque, tout le monde s’adaptait.                                                              S’il était impossible de se baigner, on allait se balader en forêt, faire du tourisme, découvrir l’environnement. Malheureusement de telles pratiques n’ont plus vraiment cours, aussi pour permettre aux touristes de se baigner en toutes circonstances (et surtout de rester sur place pour dépenser leurs sous) là où jadis on pouvait voir les moutons brouter et se balader entre landes et forêt de pins, a été creusé un lac marin !!!
Résultat des courses, plus de baignade dans le courant car le lac s’ouvre sur l’Océan par un barrage aux lâchers d’eau inopinés et dangereux.                                                          
Autre conséquence, il arrive que la baignade soit interdite dans le lac qui, asphyxié par la prolifération d’algues (et les cochonneries qui réapparaissent après les tempêtes), est déclaré insalubre !
Autre souci, la dune !  2-copie-1.JPG                                                                                                                                  Dans les années 60, Vieux-Boucau, petit village paisible, était encore protégé par un beau cordon dunaire et un peu de forêt. L’accès à la plage se faisait par une longue rampe qui escaladait la dune, avec à son sommet un seul et unique bistrot.                       Pas de promenade maritime, pas d’habitation.                                                             Rien, les oyats, le sable et en contre-bas, l’Océan !                                                  Seulement la tentation d’habiter au plus près de l’eau a été la plus forte et des villas ont poussé sur la dune, à ses pieds, là ou jamais aucun humain sensé n’avait songé à s’installer. Le résultat est dramatique !                                                                         LE LITTORAL AQUITAIN RECULE, entend-on dire.                                                  DES HABITATIONS SONT EN DANGER, il faut agir !!!                                              Ah oui ??? 
Est-ce donc si surprenant ?                                                                                                              Mais pourquoi devrait-on maintenant injecter des fonds à perte pour sauver ce qui n’aurait jamais dû exister, pour sauvegarder ce que l’on continue de construire alors qu’à quelques mètres la preuve du danger est une réalité tangible ?                                                                                                                                   Tout cela parce que certains ont voulu avoir les pieds dans le sable !         
                                                           

Ce que nous avons découvert à Vieux-Boucau nous a effrayées.                                     Un hameau fantôme sur la dune !  

                                                         3-copie-2.JPG                                                                                                                                         

Une promenade recouverte de tonnes de sable que des ouvriers municipaux dégageaient à coups de bulldozer.  

                                 4.JPG                                                                                                                                             

  Un quartier récent menacée par les sables et loin de la mer !

8

 

Tout cela à un coût exorbitant pour les finances publiques, pour les assurances et pourquoi, pour qui ?                                                                                                                              En majorité pour des personnes qui ont placé du fric dans des appartements qui se dégradent à vitesse grand V et qui sont loués au prix fort en saison touristique mais restent inoccupés dans l’année.    

             6.JPG                                                                                                                                            

Je vous le demande, en période de crise, alors que tous nos dirigeants grappillent de gauche de droite des « sous » sur notre dos, jusqu’à quand va-t-on continuer ainsi ?    

                                                                                                                                      Je crois que nous avons eu la réponse sous les yeux !                                             Jusqu’à ce que le Nature prenne les choses en mains et comme à Vieux-Boucau avale tout ce qui a été construit au mépris de ses lois !

Finalement c’est bien, c’est juste !

 

Do
   
                                                                                                                
 
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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:27

Toujours avec en toile de fond notre séjour basque, traquant les coins les moins arrosés entre Landes et Pays Basque, nous avons mis le cap sur Hossegor puis poussé jusqu’à Vieux-Boucau !                                                                                               L’article semble long mais je pense que le sujet le mérite, d’autant qu’il est applicable à d’autres lieux. Néanmoins pour ceux qui veulent aller droit au but, ils peuvent passer au volet 2 directement, quitte à lire le 1 ensuite !                                                           Chacun fait ce qui lui plait !

Première partie.                                                                                                                                       Une petite révision tant géographique qu’historique.                                           L’hydrographie :                                                                                                            Vieux-Boucau, autrefois Port d’Albret, pourrait être encore le premier port du littoral landais, à l’embouchure de l’Adour, si le fleuve n’avait été détourné en 1578 pour lui donner son estuaire actuel à Bayonne.                                                                              Vieux-Boucau signifie « vieille embouchure ».

1-copie-3.JPG

Autrefois, l'Adour se terminait par un delta. Grâce à des documents anciens, on peut suivre sa course capricieux. Il a souvent changé d'embouchure errant au gré de l'ensablement de son delta. En 910 une crue le dirige vers le nord par Soustons et Vieux-Boucau. En 1164 il perce la dune face à Bayonne puis retourne à Capbreton. En 1562 la ville de Bayonne, alors en déclin, obtient de Charles IX un accès direct à l'océan. C'est Louis de Foix qui, aidé par une crue providentielle de la Nive, fait réaliser la trouée vers l'océan dans laquelle le fleuve s'engouffra le 25 octobre 1578.                                                                                                                                       De cet ancien cours, il reste un chapelet de lacs ; Soustons, Hossegor, Seignosse etc.

La forêt :                                                                                                                   Aujourd'hui, la forêt des Landes est à cheval sur 3 départements et pour 9/10 est plantée en pins maritimes mais il existe localement, au sein de la forêt, des vestiges du boisement original de cette partie du Sud-ouest : chêne, aulne, bouleau, saule, houx principalement au bord des cours d’eau. Cette forêt-souche était vraisemblablement plus étendue jusqu'au milieu du Moyen Age, époque à partir de laquelle les défrichements liés à l'extension de l'activité pastorale et au besoin en bois de construction ont entraîné le recul des zones forestières.                                                                                                                                                      Il faut savoir qu’initialement la plus grande partie du territoire aujourd'hui occupée par la forêt des Landes était une zone humide, travaillée, possédée en commun jusqu'au XIX e siècle par une population d'éleveurs ovins. C’est le cliché type du berger landais sur échasses.

Le système est resté viable jusqu’à l’implantation massive des pins maritimes, parfaitement adapté à ces régions alors présentées comme des "colonies de l'intérieur", implantation décidée par les gouvernants de l’époque au XIX e siècle.                                                                                                                                              La volonté d'implanter la forêt est due à plusieurs raisons dont celle de fixer les dunes mobiles du littoral qui menaçaient les villages. Longtemps encore les paysans ont continué de pratiquer le gemmage, ces saignées que l’on fait sur l’écorce du pin pour en récolter la sève dans des petits pots fixés sur le tronc, puis cette activité emblématique a disparu face à la concurrence, entre autre, des produits pétroliers qui se substituent à la colophane et à l'essence de térébenthine. En 1990, après plus de 2000 ans d'existence, le gemmage disparaissait.

L’habitat :                                                                                                Historiquement, en dehors du bassin d'Arcachon et de l'embouchure de l'Adour, les villages landais n'étaient pas tournés vers la mer. Le littoral n'étant pas fixé, les dunes mobiles menaçaient d'ensevelir les villages. Un exemple célèbre est l'église de Soulac qui fut recouverte par une dune en 1756. C'est surtout au XXesiècle que se développèrent les stations balnéaires du littoral lorsque l’État a donné la possibilité aux communes qui le souhaitaient de créer des « fenêtres océanes ».

A suivre !

Do 

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 18:08

 

Ces célèbres mots de Mac Mahon, prononcés sur les bords de Loire, auraient pu lui être inspirés par le Pays Basque !

Nous nous y étions fait saucées en été.

Nous y avions connu un printemps arrosé.

La pluie nous en avait chassées en automne !

Nous venons d’y passer quelques jours très mouillés en ce début d’Hiver !

C’est fini, n, i, ni, voilà une destination que nous avons rayée de la carte.

Même avec un ciel dégagé, il pleut !

1-copie-2.JPG

Pendant notre séjour, les nuages ont gommé tout relief à tel point qu’en faisant fi de nos connaissances géographiques, et avec un peu de mauvaise foi, nous pourrions vous dire que le Pays Basque est une région légèrement vallonnée, sans aucune éminence digne du nom de montagne.

Les rares fois où le ciel semblait se dégager, c’était toujours derrière nous, exactement là où nous venions de nous faire doucher !

Un taux d’humidité à 95%, cela vous dit-il quelque chose ?

Ce qui est certain, c’est que cela semble laisser l’autochtone indifférent.

L’habillement ne tient que rarement compte des contingences météorologiques ; lorsque le touriste sort imper ou parapluie, bottes ou gros godillots, le basque porte sweat-shirt ou petit polo, mocassins ou converses en toile !

Il flâne lorsque vous hâtez le pas sous l’averse, pas étonnant devoir autant de baigneurs sur la plage de Saint-Jean de Luz.

Ils n’ont guère de mérite à se baigner en toute saison, de toute façon, ils sont toujours mouillés !

2.JPG

Même chose pour le jogging qui semble très pratiqué, c’est sans doute un moyen excellent pour passer entre les gouttes. A tester !

 

Voici à titre de curiosité un bulletin météo, décodé à votre intention.

C’est d’ailleurs celui qui a eu raison de notre résistance !

La journée commencera sous un ciel chargé avec des bruines ou des averses modérées. Les éclaircies encore rares feront leur apparition dans l’après-midi entrecoupées de pluies anecdotiques (c’est beau).

Le ciel se chargera de nouveau en soirée.

Décrypté, cela donne :

La journée a commencé sous un ciel chargé avec des pluies fortes voir localement des trombes et du vent. Les éclaircies encore rares se sont révélées inexistantes dans l’après-midi qui a été entrecoupé d’averses. Par contre, le ciel s’est très rechargé en soirée …

3-copie-1

Il y a par contre un point qui ne souffre aucune critique, la gastronomie locale que nous avons toujours appréciée, d’où notre entêtement à nous rendre au Pays Basque !

Là, rien à redire mais si nous nous sommes décidées à boycotter cette destination, c’est, pour tout dire, que nous avons déniché quelques bonnes adresses où nous ravitailler à distance.

D’ailleurs comme nous sommes sympas nous vous refilerons nos tuyaux si cela vous intéresse et à vous comme à nous, l’Axoa de veau, la Pipérade, le Salmis de palombe, le Chorizo, le Jambon du Kintoa, le Confit de piquillos ou la truite de Banka.

 

En fait nous savons maintenant pourquoi les basques font fi du mauvais temps qui ne semble pas avoir de prise sur eux :

Ils ont dans le corps, les calories qu’ils n’ont pas dehors !

Do

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 18:31

Bon, l'hiver s'installe, c'est du moins ce que dit le calendrier, et donc voici revenus les petits plats qui réchauffent le corps. Ensuite les Fêtes arrivent et nous sommes toujours à la recherche d'amuse-gueule inédits.

Mathé a tout prévu !

A vos fourneaux !

 

250px-Brassica_oleracea2.jpg

Une recette de chou façon Grand-mère !

Il vous faut :

un chou vert bien frais où la gelée est passée (si possible)
250 grs de saucisse

quelques lardons fumés

6 ou 7 gousses d'ail

2 cuillérées de concentré de tomate ou une tomate bien mure

4 pommes de terre 
8  cuil à soupe d'huile ou de la margarine.
Ensuite :

Blanchir le chou dans beaucoup d'eau salée  et égoutter .
Dans la poële faire revenir la saucisse coupée en petits morceaux, les lardons fumés ,l'ail emiétté ,la tomate  puis quand tout a bien mijoté, ajouter le chou que l'on aura pris le soin de couper grossièrement.

Poivrer .
Dans une autre poële,  avec le reste de matière grasse, faire revenir là petit feu les pommes de terre coupées en petits dès et couvrir.

Saler et puis ajouter au chou.

Bien mélanger et laisser mijoter.

C'est un menu d'hiver que l'on peut réchauffer, ce n'est que meilleur .

 

 

mini-cakes-au-crabe.jpgPetits cakes aux endives et au roquefort.
Il faut :

100grs emmental rapé

100grs de roquefort

2cuillérée à soupe de noisettes ou de noix hachées

2 endives
1 oignon

20 grs de beurre

10 cls de lait gloria ou autre

150 grs de farine

1 sachet de levure

8 cls d'huile
sel et poivre.


Mise en oeuvre:
Préchauffer le four à 180°.

Eplucher et émincer l'oignon et les endives. Faites les revenir dans le beurreà feu moyen 10 mns environ.

saler et poivrer.
Faites chauffer le lait  dans un saladier,  mélanger les oeufs et la farine, ajouter le lait puis l'huile et enfin les légumes, le roquefort émiétté et le fromage rapé.

Mélanger et répartissez dans  des moules à mini cakes (ou autres).
Parsemer de noisettes ou de noix émiéttées et mettre au four 25 mns.

Bon appétit et à la prochaine.

Mathé                                                                                               

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 20:58

Ça vous dirait de monter un projet avec nous ?

le-bleuet.jpg

Voilà, je ne sais pas vous mais avec Frédo nous sommes arrivées à saturation !

Raz le bol d’entendre parler de fric, de constater que tout tourne autour de cet unique centre d’intérêt.

Cela ne serait pas dramatique, je pourrais ajouter que je suis émerveillée de constater comme nos politiques se torturent le cerveau pour trouver comment nous piquer un maximum de fric.

Ainsi ce soir, 1erdécembre, on nous annonce qu’une taxe sera peut être prélevée sur les appareils électriques en fonction de leurs consommations. Les économes seront les moins taxés mais pour les gourmands je ne vous en cause pas !!!

Le produit de ces taxes devrait être reversé aux ménages les plus défavorisés MAIS comme les appareils bon marché sont bien évidemment les plus gourmands en énergie et que ce sont les moins argentés qui peuvent se les offrir, dans le meilleur des cas, ce qui sera donné d’une main sera repris de l’autre !

Bien vu, non ?

Donc, comme nous commençons à avoir la nausée de constater que les cadeaux vont toujours au même, les pauvres doivent être toujours plus pauvres pour que les riches soient toujours plus riches, c’est même pour cela que l’on vient d’amender la taxe de 2% sur les hôtels de luxe, nous avons décidé de nous lancer dans les actions solidaires.

220PX--3.JPGPour faire modeste et à notre portée, nous avons pensé à donner naissance à une bibliothèque solidaire !

Nous sommes déjà 2 familles à s’investir dans le projet.

Le fonctionnement sera simple.

Chaque participant fournit un quota de livres.

Le format importe peu, mais il est préférable que les genres soient diversifiés.  Après, rien de plus simple chacun vient se choisir un bouquin, un jour que nous déterminerons ensemble. Pas d’adhésion, de fric, le but est de permettre à un groupe d’amis de se fédérer autour d’une idée, d’en échanger et même de réfléchir à d’autres actions !!!

Précision, nous installerons notre « bib solidaire » dans la véranda.

Si vous êtes d’accord, courage !

Répondez-nous pour nous le dire.

Nous vous parlerons d’autres projets auxquels nous pensons où que nous avons découvert au hasard de nos rencontres, enfin quand je dis hasard !

Mais c’est une autre histoire !

Do et Frédo

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:24

Comme annoncé à la fin d’un des derniers articles édités sur le blog, j’ai eu envie de m’attacher à ce que recouvrait le mot sentimental.

Pourquoi ?

Parce que j’ai été amenée à me demander en vertu de quoi une personne pouvait être qualifiée de sentimentale alors que l’on déniait à une autre ce qualificatif !

guy-marchand-sentimental-45-tours-885318211_ML.jpg

Si l’on s’attache à ce que dit le « dico », une personne sentimentale attache beaucoup d’importance aux sentiments, à la sensibilité, à la vie intérieure et affective.

Je suis donc allée chercher du côté du mot sentiment et je suis tombée sur une définition à tiroirs selon laquelle le sentiment est la faculté que l’humain a de sentir, de percevoir une sensation … C’est aussi la conscience que l’on a de soi et du monde extérieur.

Une personne sentimentale a donc la faculté de sentir, percevoir un ressenti physique, psychologique. Elle a conscience de ce qu’elle est, des autres.

C’est une personne sensible attachant de l’importance à l’affectif.

Le sentimental « Aime » l’autre. Pour lui l’amitié est une valeur sûre.

Nous sommes loin des clichés où la personne sentimentale est une personne à la larme facile, voir un peu mièvre, naïve, cliché qui reste bien vivace cependant.

Toujours plongée dans le dico j’ai vérifié que « Sentimental » et «Compassion » allait de paire puisque la compassion est ce sentiment d’affliction que l’on éprouve pour les autres et qui porte à soulager les souffrances.

Un ou une sentimental(e) est donc enclin(e) à porter assistance à son entourage, on en trouve bon nombre dans des associations évidemment comme bénévole.

Prendre les problèmes des autres à bras le corps est son crédo et c’est là que certains ne sont pas appréciés pour ce qu’ils sont car c’est affaire de personnalité. Les grandes effusions, les grandes déclarations ne sont pas forcément nécessaires pour prouver que l’on aime. Par exemple pour moi Coluche a tout du sentimental et Dieu sait s’il ne faisait pas dans la dentelle !

Pour certains assister, aider ne veut pas dire cocooner. Un psy vous dira même que mettre l’autre au pied du mur peut se révéler efficace et l’amener à se prendre en main.

Nous, c’est un ami qui nous a remis en selle alors que nous coulions à pic et je peux vous dire que la Compassion ça le connaît, il est prêtre. Nous avons eu droit à « un grand coup de pied aux fesses » !

Je suis convaincue que n’est pas en confortant une personne dans son statut de victime qu’elle sortira de l’œil du cyclone ; c’est en lui donnant les clés dont il a besoin et en lui montrant que son sort nous importe que l’on est le plus efficace !

Le savoir être est souvent plus efficace que le savoir faire !

Alors pour savoir si quelqu’un est ou non sentimental, ce n’est pas à la forme mais au fond qu’il faut s’attacher, seul le résultat ayant de l’importance car il est fonction de l’énergie dépensée pour assister. En deux mots il faut se garder des jugements hâtifs et schématiques.

Pour ma part sentimental va de paire avec altruisme, fidélité, disponibilité mais pas avec pitié,

En fait mon propos n’est pas tout à fait innocent. Si j’attache autant d’importance au sujet, c’est que je suis fâchée, oui, fâchée, de constater que depuis mon enfance et encore dernièrement, je fais rire lorsque je dis que je suis sentimentale.

Je sais que j’ai un parler parfois brusque, je ne susurre pas, de toute façon j’ai des cordes vocales en béton !

Je ne suis pas douce mais je me méfie de la douceur que j’ai généralement rencontrée chez les « faux cul ».

Bien parler, se faire mousser m’indiffère, je préfère pouvoir répondre présente chaque fois que cela est nécessaire et agir !

Fréquemment je me sens si pleine d’Amour pour l’Humanité, la Création que c’en est douloureux.

Une des pires choses qui me soit arrivée a été de perdre une amitié.

Une des meilleures, c’est les grands coucous des résidents de la maison de retraite à notre arrivée.

Quand Jeannine, 98 printemps, embrasse la main de Fifine de 3 mois sa cadette qui en retour lui baise le front, je fonds, en larmes !

OUI, JE SUIS SENTIMENTALE même si je n’en ai pas le look !

Do

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 20:30

Au secours !

Je vais faire bref car nous avons manqué de temps ce dimanche ayant dû organiser une chasse à la souris !

Réveillées sur le coup de 6 heures du matin par des scratchs, scratchs désagréables, il nous a paru urgent d’agir car ce n’était pas la première fois que des rongeurs nous laissaient leur carte de visite.

Ayant tout vidé, trié pendant 4 heures il ne m’est pas resté beaucoup de temps pour me poser, donc, juste ce qui suit, histoire de vous faire flipper un peu.

Depuis le 1erAoût 2011 les dispositions de prise en charge des malades mentaux ont été durcies. Les procédures d’hospitalisation sous contraintes ont été SIMPLIFIÉES !

Un casier psychiatrique a été institué ainsi qu’une garde à vue de 72 heures dépourvue des garanties assorties à la garde à vue policière. Des « soins sans consentement » à domicile sans que l’on puisse tenir compte d’un éventuel refus de traitement pourront être  pratiqués.

Un collectif s’est créé pour dénoncer ces mesures qui rappellent les belles heures des régimes despotiques : www.maiscestunhomme.org.

Allez faire un tour sur ce site au cas ou vous auriez envie de signer la pétition pour dénoncer cette mesure.

Nous, nous avions cru comprendre il y a quelque temps que c’était tout le contraire qui était envisagé pour éviter les internements abusifs !

Je ne sais pas si vous avez eu l’opportunité de voir le film « L’échange » mais en matière d’internement abusif c’est un modèle du genre et en plus c'est une histoire vraie !

l-echange.jpg

Si vous ne l’avez pas vu et que l’occasion vous est donnée de le visionner, faites le, vous verrez que l’internement est un excellent moyen pour museler ceux qui dérangent !

Peut-être serait-il temps d'agir, ne serait-ce qu'en alertant vos contacts de ces dispositions qui peuvent très bien nous concerner un jour ! 

Do

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 20:58

Nous revenons du cinéma où nous sommes allées découvrir le film dont on parle tant « Intouchables ».

Je ne vous dirai pas que nous n’avons pas aimé, ce serait mentir.

Le choc des cultures est excellemment rendu et puis les comédiens sont épatants. Je ne vous parle même pas du sourire d’Omar Sy !

Beaucoup de drôlerie dans ce film, au risque de surprendre ! Si vous n’y êtes pas encore allé, je serais fort étonnée que la scène de l’Opéra  ne vous fasse pas rire !

Nous avons aimé, donc, mais sans plus !

C’est un beau conte de fées !

omar.jpgPourquoi me direz-vous l’histoire d’une rencontre entre un tétraplégique et un jeune chômeur paumé de banlieue peut faire rêver ?

La réponse est simple, pour cause de gros sous.

L’histoire est belle mais comment pourrait-il en être autrement quand l’un des protagonistes est, soyons dans le vent « péter de thunes ».

Cloué sur un fauteuil mais avec à domicile tout un aréopage d’intervenants : gouvernante, secrétaire, infirmière, cuisinier… il peut encore donner vie à ses passions grâce à son jet privé, sa voiture de luxe !

 

Le passage du film qui m’a paru le plus jouissif, c’est lorsque le voisin indélicat et récidiviste se fait éjecter par Driss de sa voiture et écrabouiller la face contre le panneau de stationnement réservé aux Handicapés !

J’en ai rêvé, il l’a fait !

Remettre au pas l’un de ces malotrus qui vous piquent sans complexe votre place mais pas votre handicap, bravo !

Car le handicap, quand même, nous connaissons !

Il y a Jeannine, Jeannette, il y a eu Kamel.

Pour avoir fréquenté un centre de réadaptation fonctionnel pendant quelques mois, pour en côtoyer tous les jours, je peux vous dire que la vie du handicapé serait nettement améliorée s’il avait le quart de la moitié du fric de notre aristocrate.

Imaginez-vous ce que cela impliquerait que de pouvoir s’offrir un fauteuil électrique et l’assistance d’une aide même ponctuelle.

Pouvoir rester dans la vie en ayant la possibilité de sortir fréquemment, ne plus être condamné à l’isolement en retrouvant le chemin du cinéma, des magasins. Permettre à la famille de pouvoir s’absenter quelques jours sereinement sans culpabiliser puisqu’elle ne laisse pas celui ou celle qui lui est cher(e), seul(e).

Alors, oui ce film nous a fait passer un bon moment mais sans plus … ou alors nous sommes des cœurs secs.

Pas assez sentimentales ?

A ce propos ça veut dire quoi pour vous « être sentimental » ?

Ma réponse dans un autre article !

Do

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  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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