Bien souvent, dans nos publications concernant l’importance de booster son immunité pour faire face à la pandémie, nous insistons sur l’importance de l’alimentation. Je voudrais aujourd’hui préciser que « bien s’alimenter » ne signifie pas seulement manger sainement, et que la façon de s’alimenter intellectuellement est tout aussi capitale. En effet, et je ne suis pas la première à le dire, il est tout aussi important de ne pas lire n’importe quel livre ou journal, de ne pas regarder n’importe quel film, car tout, je dis bien TOUT impacte nos énergies, que ce soit de façon positive ou négative. Tout le monde sait que le rire est un véritable médicament, source de bien-être et de régénération.
A l’inverse, tout ce qui est noir et violent, nous plombe et nous affaiblit.
Je n’ai jamais compris le succès mondial du roman aux multiples tomes « Millénium ». Si j’ai lu le premier, victime du battage médiatique, j’ai sauté beaucoup de passages tant le contenu, d’une violence inouïe et bien souvent inutile, me heurtait. Autant dire que je ne suis jamais allée au-delà de ce premier tome. Voilà pour moi l’exemple type d’une lecture polluante.
Il en va de même des films que nous visionnons et nous venons d’en faire l’expérience :
Depuis plusieurs mois, nous ne regardons quasiment plus la télévision. Lorsque cela nous arrive, c’est que nous avons pris la peine au préalable d’enregistrer ce que nous voulons voir, afin d’éviter les pubs et de pouvoir commencer à l’heure qui nous va bien. Nous pratiquons aussi beaucoup le replay. Et au fil des mois, nous devenons de plus en plus sélectives, c’est à dire que nous avons complètement cessé d’enregistrer tous les téléfilms policiers (donc presque tous les téléfilms) tant nous en avions assez d’être gavées de « Meurtres à... » ou de « Commandant « Trucmuche », « Capitaine Machin Chouette », « Mystère à Petaouchnoque », etc, etc. RAS-LE-BOL, de la police scientifique, du SRPJ, du GIGN ou des brigades du tigre ! Franchement, il n’y a pas autre chose pour distraire les gens que les meurtres ? Il n’y en a pas assez dans la réalité ?
Une chose est sûre : plus nous nous déshabituons des bombardements émotionnels auxquels nous soumet la télévision, que ce soit par les fictions ou les informations-désinformations, plus nous devenons sensibles à ses impacts. Sensibles, critiques et exigeants. Et ma foi, je pense que c’est plutôt une bonne chose.
De temps en temps (oserais-je dire rarement ?) nous trouvons des prestations télévisuelles à notre goût, comme « Fauteuil d’orchestre » (pour n’en citer que celle-là, dans la mesure où nous sommes entrain de la regarder, en replay), et d’excellentes fictions !
Il y a notamment ces téléfilms, souvent suivis de débats, traitant de problèmes de société divers, comme l’alcoolisme, l’autisme, le harcèlement scolaire, etc. Nous essayons de ne pas en rater.
C’est ainsi que jeudi soir, sur « Molotov », nous nous sommes retrouvées devant « la Maladroite », traitant de l’enfance maltraitée. Une histoire VRAIE. Un sujet bouleversant, une interprétation magistrale de tous les antagonistes, même les plus repoussants comme les immondes parents, et surtout une petite actrice extraordinaire, Elsa Hyvaert, dans le rôle de « Stella ». Je me demande toujours comment on arrive à faire jouer des enfants avec une telle justesse ! Bref, un téléfilm passionnant, déstabilisant et révoltant car c’est toujours la même constatation : on crée des instances, on établit des protocoles, on dit beaucoup de belles paroles autour de la protection de l’enfance, mais dans les faits, concrètement, les enfants sont-ils vraiment protégés de la malveillance de certains parents ? Un sujet qui réveille en moi une interrogation : suis-je, moi, Frédérique, dans le cadre de mes fonctions d’enseignante, passée à côté d’un problème de maltraitance sans le remarquer ? Ça fait froid dans le dos. Et je comprends la démission de l’institutrice à la fin du film.
Mais j’en reviens à mon propos. J’ai très mal dormi la nuit suivante, et toute la journée du lendemain, je me suis sentie habitée par des énergies qui n’étaient pas les miennes. J’étais squattée, parasitée, pour ainsi dire obsédée par des ressentis négatifs plombant. Je sentais que j’avais besoin d’un nettoyage énergétique !
A cause du film, bien sûr.
Un film utile, néanmoins ! Il est important de dénoncer et le message doit être largement diffusé. Contrairement au polars qui envahissent les écrans à longueur de journée, ce sont des films utiles. Il est utile, impératif, urgent de dénoncer certaines violences. Donc, tant pis si ça bouscule, il FAUT regarder ! Et rester vigilant quant aux conséquences pour ne pas laisser chuter ses énergies et donc ? Oui, son immunité ! Merci d’avoir suivi...
Il est donc indispensable de savoir reconnaître les origines de son mal-être lorsqu’il survient. Le reconnaître, identifier son origine pour pouvoir l’accueillir, l’apaiser et le remettre à sa juste place. Ce mal-être vient-il de moi ? Est-il extérieur à moi ? S’il est extérieur, à quoi bon s’y attarder, puisque de toute façon, je ne peux rien y changer ? C’est donc le moment d’une petite méditation ! Une méditation ou une médiation… Et il revient à chacun de trouver son médiateur, c’est à dire le moyen de restaurer les remparts de son intériorité ! Marche, vélo, bain de nature, musique, jardinage… Chanter, danser, rire… Tout est valable, si ça fait du bien !